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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
The constant gardener est pour moi un des meilleurs films de 2005. La chaleur de l'Afrique, des Africains, de ceux qui s'engagent dans des actions humanitaires gouvernentales ou bénévoles contraste avec le froid glacial de ceux qui méprisent, ignorent et exploitent la misère humaine au nom d'un profit aveugle et cynique. C'est un film magnifique, où l'on a du mal à situer une frontière entre la fiction et la réalité, avec en fil rouge, une belle histoire d'amour entre deux personnes que tout au départ semblait opposer. L'histoire, la mise en scène, tout est très réfléchi et nul doute que cela nous fera tous réfléchir. En reprenant une réplique "les industries pharmaceutiques sont des marchands d'armes en blouse blanche", cette oeuvre magistrale sera le digne complément à mon sens de Lord of War.
Sous couvert "d'humanitaire", les pays riches mais surtout leurs laboratoires pharmaceutiques sont avant tout présents dans les pays pauvres pour faire de l'argent ! Le film n'est sans doute et malheureusement pas très loin de cette triste réalité Même s'il n'apporte aucune piste de réflexion, le réalisateur a au moins eu le courage de dénoncer le sujet. L'histoire est par moment un peu chaotique mais les acteurs sont convaincants et les paysages forts beaux.
Tout d'abord un scénario de John Le Carré donc forcément une intrigue à rebondissements, mais disons qu'elle a été très bien mise en valeur ! Ensuite deux histoires en une avec deux personnages qui permettent une mise en relief des problèmes. On sort du coup de ce film avec plein de questions en tête, car le sujet n'est pas traité de façon manichéenne. Personnellement, j'aime aussi beaucoup la façon de filmer et les couleurs retenues par le réalisateur (même si c'est plus calme que la cité de Dieu). Et enfin, citons le jeu de Ralph Fiennes toute en... finesse. Et bien sûr chapeau à la passionnaria du film ! Bref, beaucoup d'émotions et de beaux paysages africains aussi au milieu d'événements tragiques.
Poignant ! Filmé de façon très réaliste, un scénario traité en profondeur et des acteurs convaincants. Heureusement car le thème pourrait laisser croire à un téléfilm américain à deux balles... Mais non, on sort de la salle en se disant qu'il y a du vrai et qu'il fallait le montrer... Peu importe finalement les protagonistes et les lieux, c'est tout un système corrompu qui est épinglé et de fort belle manière. Mais peut-être ne faut-il pas non plus généraliser... soyons optimistes !
Ce film touche directement le coeur du spectateur... Un scénario original très réaliste, si ce n'est trop réaliste... Comment une femme issue des endroits chics de Londres peut laisser sa vie pour ses idéologies. Je n'en dirais pas plus, film à absolument aller voir...
J'ai trouvé ce film très ennuyeux. Malgré de bons acteurs je n'ai pas été émue par l'histoire d'amour en question. Pas convainquant non plus ce fameux combat au sein de cet univers des laboratoires phamaceutiques. Enfin, un grand ouf après ces 2h08 interminables !
4 étoiles et demi car au début du film, on oscille un petit peu entre l'ennui et la fascination. Mais au final, on ressort de la salle avec l'impression d'avoir vu un magnifique film. Les acteurs, les images, les musiques, le montage qui nous renvoie une vision de l'Afrique tellement proche de la réalité : pauvre et vivante, fière, abandonnée, déchirée de l'intérieure, incompétente... et une vision de l'occident on ne peut plus vrai elle aussi : une masse indifférente, abusive, qui exploite le berceau de la vie. Je retiendrais cette phrase : "Des médicaments au rabais pour des cobayes au rabais." Car oui, ce film, à travers une histoire d'amour post mortem traîte d'un sujet qui semble sortir de nulle part et qui pourtant est bien là depuis des années : "L'utilisation de médicaments en test sur la population africaine". C'est beau, déchirant, révoltant, envoutant...et j'avoue que rester indifférent est impossible. Bref, j'ai adoré et je conseille à tout le monde d'aller y faire un tour, de sortir des sentiers tout tracés du cinéma actuel et de découvrir ou redécouvrir une Afrique belle malgré sa tristesse. Merci Monsieur Moreilles pour ce premier pas hollywoodien après votre renversante cité de dieu. Longue vie au cinéma quand il est aussi bon.
Très bon film servi par une intrigue prenante et de bons acteurs, on retiendra Rachel Weisz, bien partie pour décrocher l'oscar du meilleur second rôle (quoique mon coeur balance entre elle et Michelle Williams). The Constant Gardener est engagé et nous montre toute la misère qui existe en Afrique. On prie pour que l'industrie pharmaceutique ne commette pas les choses décrites dans le film. Le seul bémol de The Constant Gardener est sans doute une caméra qui bouge un peu trop, mais le film de Fernando Meirelles reste un des films à voir de ce début d'année.
Le cinéaste brésilien Fernando Meirelles, auteur de La cité de Dieu, adapte La Constance du Jardinier, dernier roman du maître de l'espionnage, John Le Carré. Comment qualifier ce film ? Chef d'oeuvre. Les acteurs Ralph Fiennes et Rachel Weisz sont formidables et s'installent définitivement (pour moi) comme faisant partie des meilleurs acteurs au monde. Meirelles traite du scandale de l'industrie du médicament à travers une grande histoire d'amour, d'un thriller politique et mélodramatique. Le réalisateur restitue la vie colorée et brulante de l'Afrique et le désespoir de ses habitants (laissés pour compte et cobayes de la mondialisation) à travers une réalisation caméra à l'épaule capturant des instants de vie renforçant le réalisme (certaines scènes ont été improvisées dans la bazar africain et d'autres tournées selon les moyens d'un documentaire), des scènes prises sur le vif. On est pris dès les premières images, on suit la périlleuse enquête de ce diplomate britannique posté au Kenya, cherchant à savoir pourquoi sa femme, activiste engagée, a été assassinée sauvagement. Justin (merveilleux Ralph Fiennes) va se retrouver malgré lui au coeur d'un sinistre complot international, mettant en cause l'industrie pharmaceutique. La structure en flash-backs de la première partie du film est maîtrisée (procédé souvent casse-gueule), l'histoire d'amour est prenante et Rachel Weisz possède une présence envoutante que l'on ressent meme si elle n'apparaît pas à l'écran. Meirelles signe une grande oeuvre humaniste, romanesque, dont on ressort rempli de frissons, les larmes aux yeux, le coeur énorme. Il s'agit du film le plus bouleversant et haletant de l'année, aux cotés de Million Dollar Baby.
Un film vraiment boulversant, magistralement interprété, et savemment réalisé, grâce à une mise en scène rapide et brutale, mettant rapidement le spectateur face à la réalité. Celle-ci est très bien montrée dans le film, au point de nous faire réfléchir sur toutes les actions que l'on considèrent. Faut-il se méfier des apparences?
Emouvant, boulversant, mélancolique et divinement poétique, "The Constant Gardener" est un film qui ne vous lâche pas une seconde§ Mereilles retrouve sa réalisation choc de "la Cité de Dieu" accompagné parle géant Ralph Fiennes etla rayonnante Rachel Weisz ! Le scénario, adapté de John Le Carré, esttout simplement captivant du début jusqu'à la fin; le tout enrobé d'une musique extraordinaire ! "The Constant Gardener" devient une expérience pratiquement obligatoire, stimulante, déchirante et brillante ! Un film flamboyant !
Adapté d'un roman ce thriller politique fait froid dans le dos.Premier fléau en Afrique, le sida, est combattu par les organisations humanitaires des pays occidentaux ici le RU. C'est dans ce contexte que l'histoire se déroule. Acteurs au sommet, le réalisateur ne cherche pas à défendre qui que ce soit.Magnifique. A voir la semaine prochaine Lord of War qui traite du milieu terroriste dans les pays du tiers monde entre autres...
FICTION ENGAGEE ? - Ce film se veut il un plaidoyer altermondialiste radical ? Il peut l'être, mais n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une fiction de John Le Carré, qui est certainement inspirée de faits réels mais n'a pas la prétention de décrire la vérité absolue sur toutes les infamies qui ruinent l'Afrique. Et c'est heureux, car ce pessimisme humanitariste n'est pas partagé par tous, et le manichéisme des personnages, ainsi que la "théorie" du complot international - très à la mode - sont un peu gros pour être vrais... Du reste, le film jouit d'une réalisation superbe : format et mouvement caméra propres à un vrai thriller, couleurs très bien maîtrisées, décors et cascades réussis... Des personnages un peu simplistes mais bien incarnés : le diplomate anglais naif, courtois, flegmatique mais courageux et amant ; sa femme rebelle-casse pieds - erin brokovitch réincarnée ! - et autres dirigeants froids et corrompus comme c'est pas permis (les méchants, baah ! ). De l'émotion intense (surtout lorsque Justin regrette sa femme : remarquable). Malgré ces défauts, c'est un thriller superbe, prenant, touchant. 16 / 20
Excellent film! Les acteurs sont excellents et l'histoire malgré que ca ressemble a du réchauffé tient parfaitement la route. Même les moments tristes ne sont pas "chialant".
Bref un excellent moment même pour une histoire pas top gaie! A voir