Le désir de s'enrichir au détriment de milliers d'être humains est une idée abjecte. C'est pourtant sur ce schéma que s'organise ce film. Les puissances éconimiqes sont prêtes à tout pour mener à bien leur empire, surtout à s'en prendre à la population d'un continent qui n'intéresse que peu le reste du monde. Machinations, complots, alliances...tout est présent pour garder un suspense constant. L'interprétation est excellente et l'ambiance se fait profondément ressentir, au travers de très beaux décors et paysages.
Impliqué et dérangeant, The Constant Gardener est un film très émouvant, admirablement interprété par Rachel Weisz et Ralphe Fiennes (entre autres!). Fernando Meireilles, auteur d'une autre oeuvre déjà fascinante (la Cité de Dieu), prouve avec ce film qu'il est capable de frapper encore plus fort, sans jamais sombrer dans la démagogie.
Énormément déçu par ce film que je ne juge pas à la hauteur de mes espérences. Le scénario m'avait l' air pas mal, les acteurs aussi. Et je suis très déçu !
Souvent le film-plaidoyer tombe avec facilité dans le consensuel, se contentant juste de reposer sur la force de la cause qu'il défend. Si ce "Constant Gardener" n'échappe pas forcément à cet écueil, il a néanmoins le mérite de proposer une mise en scène de grande qualité. On retrouve ici la réalisation à la fois sobre et sophistiquée de Mereilles qui procure à ce film une force d'attraction indéniable. En somme, ce "Constant Gardener" parvient à se faire plaisant, voire plus si vous êtes sensible à ce genre de plaidoyers humanitaires.
scénario interressant, mais mise en scene trop brouillon. L'on est confronté a trop de personneages qui ne sont pas présentés, on est perdu dans cette histoire et l'on n'en sort pas convaincu du tout.
Merveilleux film qui place l'Afrique au cur d'un sombre scandale industrielle et d'une superbe histoire d'amour. Les images vraies du Kenya hors clichés de safaris sont d'une extrême beauté et les habitants sont d'une dignité qui les remettent à leur vraies places dans la familles des êtres humains que nous sommes tous. Rachel Weisz est merveilleusement belle, avec ses yeux qui sourient en même temps que son sourire. Ralph Fiennes est d'une douloureuse vérité. Leur amour est magnifiquement réel. Un grand film sur lamour entre deux êtres et sur un superbe continent.
Un bon film, tiré du roman homonyme de John Le Carré. Ralph Fiennes est comme d'habitude impeccable, mais c'est le scénario qui vous tiendra scotché à votre fauteuil... Ce film révèle un tout autre Kenya que celui que j'ai visité l'an dernier ... Et on voudrait à tout prix que tout ceci ne soit que pure fiction. Quelques scènes vraiment dures... de quoi réveiller les consciences les plus assoupies.
Un film émouvant, engagé qui nous montre l'afrique faible devant des multinationales assoifées de dollars. L'histoire a été simplifiée par rapport au livre et pllus centrée sur l'afrique. c'est une réussite! Ralf Fiennes et très bon et juste dans le rôle de cet homme perdu.
Je m'attendais à mieux. Le film débute bien et on est vite séduit par l'idée du scénario. Malheureusement il y a beaucoup trop de longueurs, et au final on trouve ce film ennuyeux. Par contre, la beauté des paysages et le sujet du film qui nous rappelle les problemes qu'il y a en afrique...
1er film de l'année 2006 ! et quel film, d'une très grande intensité, superbement interprèté, remarquablement filmé. Couleur, bande son, caméra, scénario : je recommande fortement ce film. Quant au sujet, à faire frémir, on ne peut qu'y adhérer. A voir d'urgence, avant qu'il ne soit évacué des écrans, car vu ce qui arrive après en salle, le "turn over" fonctionne à plein, rendement oblige !
Un film qui vous prend au tripes instantanement et vous cloue sur votre fauteuil jusqu'au dénouement !! Mes éloges vont à l'interprétation, au scénario (on ne sait plus si c'est un reportage ou une fiction), au filmage (caméra à l'épaule pour une fois trés suggestive), aux superbes paysages et scènes de rues africaines, bref un grand moment de cinéma ...allez le constater par vous-même !!!
Ce qui est le plus difficile à croire, c'est que ce ne soit pas un documentaire, tellement il montre bien le désintérêt et le mépris du reste du monde à l'égard de l'Afrique, et comment, pour continuer à exploiter sans morale, certains sont prêts à tout. Alors quand une histoire d'amour vient se mettre au milieu de cet engrenage, elle n'a aucune chance de ne pas se faire écraser.
Arès les marchands d'armes de Lord of War, voici les trafiquants de médicaments du Constant gardener. C'est tout aussi réussi, avec en plus touchante histoire d'amour. Mais comme dans Lord of War,les regards des enfants victimes vous interpellent.
À voir ne serait-ce que pour la dénonciation du sort réservé à l'Afrique, sorte de continent bouche-trou de l'humanité en contraste avec ses trésors naturels: c'est dur, sans complaisance, ignoble, etc... mais c'est la triste réalité. Voilà le grand mérite de constant gardener: écarter un grand coup nos oeillères, même si ça doit faire mal. Sur la forme en revanche quelques critiques: certains effets visuels à la Tony Scott font franchement esbrouffe avec un tel sujet, quelques longueurs (la scène du train notamment combine ces 2 défauts), on force un peu sur le pathos concernant l'amour post mortem liant les 2 héros. Et pour finir la scène de fin est un vrai cliché que l'on voit arriver de fort loin -du Kenya en l'occurrence-. Je mets donc 2 étoiles en espérant néanmoins que la moyenne de mes collègues "apprenti-critique" reste à 3; pour inciter le plus grand nombre à ressentir l'émotion douloureuse et salutaire que procure ce film.