Derniers Avis : The Constant Gardener - Page 23

Un chef-d'oeuvre. Mereilles a su conserver l'esprit du Roman de Le Carré. Bravo!!!

Un film boulversant, incroyablement bien réalisé. Des acteurs magnifiques, des décors somptueux, une musique enivrante accompagnent l'histoire implémantée de flashback, qui transforment le spectateur du début à la fin.
Malgré quelques longueur dans le déroulement de l'histoire, les séquences d'action et d'émotion judicieusement placées valent la peine d'avoir attendu.
Si tu as marre des films inutiles, sans but précis, celui là t'ouvriras les yeux sur une facette du monde peut-être encore inconnue. A voir absolument.

Un film vraiment très beau et très émouvant. Certes le suspense n'est pas tellement au rendez-vous, mais le sentiments et émotions sont très imprégnés et aisément ressentis par le spectateur.

Bon film un peu surjoué par moments mais qui a le merite d'avoir un message fort à faire passer. On se sent assez triste de voir comme le fric peu corrompre. C'est une fiction mais c'est tellement ça !
A voir pour se sentir un peu plus révolté !

Voilà un film que je ne suis pas prêt d'oublier. Le scénario est magnifique et les paysages superbes. Félicitations aux acteurs qui sont excellents. Un film plein d'émotion. A voir!!!

Acteurs, Dialogues, Synopsis, Photographie, tout est au même niveau : génial.

Le nouveau film de Fernando Meirelles (La cité de Dieu), l'histoire d'un diplomate britannique qui va enqueter sur la mort de sa femme, tué alors qu'elle travaillait sur les labos pharmaceutiques qui utilisent des africains comme cobayes pour un nouveau medicament. L'histoire se déroule au Kenya.
Avis mitigé après l'avoir vu : traité un sujet aussi grave en le romançant, déroulement de l'intrigue assez "classique" (pour ne pas dire américain ), un montage à coups de flashbacks qui est ma foi assez à la mode ces derniers temps...Ce sont des choix un peu discutables je dirais.
Mais ces quelques défauts sont compensés par un film esthetiquement superbe, alternant entre caméra à l'epaule type documentaire et photo ultra-saturé (comme Meirelles sait si bien le faire), les paysages sont magnifiques, les 2 acteurs principaux offrent une performance exceptionnelle (surtout Ralph Fiennes, et notamment quand il apprend la mort de sa femme...magnifique)
Bon je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages principaux surtout la femme qui est un peu cliché... Mais le scénario assez bien ficelé, montre un homme qui tombe réellement amoureux de sa femme après sa mort et ce côté là est très émouvant et très bien restitué. Interessant également le côté politique du film, qui, ne nous apprend pas grand chose de neuf, mais montre bien le phénomène du néo-colonialisme, le privilège porté aux interets commerciaux des grandes multinationales, et evidement la misère dans toute sa "splendeur"...

Bref, je conseille tout de même ce film, très prenant, qui peut amener à réfléchir sur de nombreux points (pas forcément ceux explicitement traités dans le film).

Difficile de donner un avis objectif sur ce film tant il m'a été physiquement impossible de le regarder. Je m'explique : les mouvements saccadés et violents de caméra (probablement volontaires) étaient tels que mon oreille interne n'y a pas résisté et j'ai attrapé assez vite un mal de mer insupportable. Au bout d'une demi heure, J'étais en haute mer. Au bout d'une heure j'ai été obligé d'essayer de dormir pour évacuer cette nausée. Heureusement, j'avais lu le livre. J'ai donc pu rattraper sans trop de problème après trente minutes de semi somnolence...Pour le reste.. poncifs et clichés. De suspense... Aucun. Les prises de vues sur le Kenya aurait pu être magnifiques sans le problème évoqué plus haut, on aurait pu avoir du Yann Arthus Bertrand...
Du cinéma qui vide les salles.

The Constant Gardener est l’adaptation d’un roman de John Le Carré… Histoire d’amour post-mortem oui, réquisitoire acerbe contre les pratiques des industries pharmaceutiques en Afrique Occidentale aussi, cinglant dans un propos sans concession qui se place à équidistance du “Cauchemar de Darwin” et de “The lord of war”, cette seconde réalisation de Meirelles nous émeut tant par sa magnificence que par le dégoût qui naît de la prise de conscience d’un continent à la fois riche et miséreux qui se meurt dans l’indifférence générale, martyre d’un alter mondialisme galopant et sans scrupule qui ne profite qu’aux pays occidentaux… Une photographie magnifique proche du maniérisme à faire pâlir Arthus Bertrand, une bande son à la fois haletante et touchante, (à noter la très belle composition du Kenyan Ayub Ogada “Kothbiro” à la Nyatiti), ce film vient clore avec une maestria singulièrement rare cette année 2005… A voir absolument…

Enfin un film touchant, poignant, bouleversant. Le meilleur que j'ai vu cette année !

Film magnifique, avec un super Ralph Fiennes. Un petit long pour se mettre en route, mais on se fait ensuite bien prendre dans ce pseudo "documentaire" qui nous laisse des sensations de honte et de colère envers notre "sociétè"

Histoire pas toujours facile à suivre mais des paysages à vous couper le souffle.

Film magnifique, scénario recherché et émouvant, paysages enchanteurs, les acteurs sont brillants dans leur interprétation, que demander de plus ? Un des 10 meilleurs films de l'année.

Il est vrai que l'on reste sur des a priori et des stéréotypes, les gentils blancs qui veulent aider les pauvres noirs exploités contre les méchants blancs avides de richesse et de pouvoir. Mais au-delà de ces considérations, on se laisse vite et facilement emporté par l'enquête et l'histoire d'amour qui va lier deux personnes dont les personnalités sont plus complémentaires que similaires. C'est la psychologie des différents protagonistes qui fait la force du récit et entretient les amibiguïtés.

Le protagoniste principal, Justin, est le flegme britannique personnifié. Constamment calme et maître de lui-même, respectueux des règles de bienséance et de ses supérieurs hiérarchiques. Sa principale passion et son passe-temps favori est de jardiner, prendre soin de ses plantes vertes, activité qui symbolise bien son désir de ne pas importuner autrui et de s'enfermer dans sa petite bulle de codes moraux, docilement et gentiment. Ce n'est qu'au moment où cet homme qui a passé sa vie à contrôler tous ses sentiments perd pied qu'il les extériorise enfin.

Tessa, son épouse, est passionnée, engagée, c'est une idéaliste. Elle a des convictions et n'hésite pas à les faire entendre ni à agir en conséquence. Personnage fascinant, une personne entière qui s'intéresse aux autres et rêve de justice.

C'est donc le récit d'un couple dont l'avenir est sacrifié pour une cause humanitaire, où l'épouse portait la culotte et faisait des cachotteries à son mari pour le préserver. On se serait arrêté là, ça n'aurait pas eu d'intérêt (ou presque). Heureusement, la mort de Madame Quayle agit comme un électrochoc sur son époux si bien élevé. Une passion évidente les unissait, le mariage était précipité mais c'est à la mort de Tessa que Justin apprend réellement à la connaître et à la comprendre. Enquête politique mais enquête humaine également et qui nous fait voyager de Londres à Berlin en faisant un arrêt prolongé dans les magnifiques paysages du Kenya.

Le pipeau couineur<br>
n'émoustille pas la seringue<br>
quand les bobos s'endorment.<br>
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Titre : <i>Toi aussi soulage hypocritement ta conscience dans la médiocrité pseudo-humaniste.</i>