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lhomme-grenouille
3 345 abonnés
3 170 critiques
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3,0
Publiée le 27 juillet 2010
Souvent le film-plaidoyer tombe avec facilité dans le consensuel, se contentant juste de reposer sur la force de la cause qu'il défend. Si ce "Constant Gardener" n'échappe pas forcément à cet écueil, il a néanmoins le mérite de proposer une mise en scène de grande qualité. On retrouve ici la réalisation à la fois sobre et sophistiquée de Mereilles qui procure à ce film une force d'attraction indéniable. En somme, ce "Constant Gardener" parvient à se faire plaisant, voire plus si vous êtes sensible à ce genre de plaidoyers humanitaires.
scénario interressant, mais mise en scene trop brouillon. L'on est confronté a trop de personneages qui ne sont pas présentés, on est perdu dans cette histoire et l'on n'en sort pas convaincu du tout.
Merveilleux film qui place l'Afrique au cur d'un sombre scandale industrielle et d'une superbe histoire d'amour. Les images vraies du Kenya hors clichés de safaris sont d'une extrême beauté et les habitants sont d'une dignité qui les remettent à leur vraies places dans la familles des êtres humains que nous sommes tous. Rachel Weisz est merveilleusement belle, avec ses yeux qui sourient en même temps que son sourire. Ralph Fiennes est d'une douloureuse vérité. Leur amour est magnifiquement réel. Un grand film sur lamour entre deux êtres et sur un superbe continent.
Un bon film, tiré du roman homonyme de John Le Carré. Ralph Fiennes est comme d'habitude impeccable, mais c'est le scénario qui vous tiendra scotché à votre fauteuil... Ce film révèle un tout autre Kenya que celui que j'ai visité l'an dernier ... Et on voudrait à tout prix que tout ceci ne soit que pure fiction. Quelques scènes vraiment dures... de quoi réveiller les consciences les plus assoupies.
Un film émouvant, engagé qui nous montre l'afrique faible devant des multinationales assoifées de dollars. L'histoire a été simplifiée par rapport au livre et pllus centrée sur l'afrique. c'est une réussite! Ralf Fiennes et très bon et juste dans le rôle de cet homme perdu.
Je m'attendais à mieux. Le film débute bien et on est vite séduit par l'idée du scénario. Malheureusement il y a beaucoup trop de longueurs, et au final on trouve ce film ennuyeux. Par contre, la beauté des paysages et le sujet du film qui nous rappelle les problemes qu'il y a en afrique...
1er film de l'année 2006 ! et quel film, d'une très grande intensité, superbement interprèté, remarquablement filmé. Couleur, bande son, caméra, scénario : je recommande fortement ce film. Quant au sujet, à faire frémir, on ne peut qu'y adhérer. A voir d'urgence, avant qu'il ne soit évacué des écrans, car vu ce qui arrive après en salle, le "turn over" fonctionne à plein, rendement oblige !
Fernando Meirelles nous revient après "La Cité de Dieu", film choc qui avait pour principal défaut de rendre esthétique la misère. Le même grief peut lui être adressé ici. N'oubliant aucun des tics de sa précédente réalisation, le cinéaste multiplie les filtres de couleurs, bouge sa caméra de manière trépidante et emploie un montage épileptique qui peut indisposer. D'autant que ces différents partis-pris ne se justifient pas vraiment sur le plan narratif. On regrettera aussi le manque de structure de son scénario. Si le flashback central n'est pas trop maladroit, on ne peut pas en dire autant des nombreux allers et retours du personnage principal entre l'Angleterre et le continent africain. Pourtant, on doit saluer la volonté du cinéaste de remettre au goût du jour le thriller politiquement engagé comme ceux des années 70 lorsque des gens comme Sydney Pollack et Robert Redford décidaient d'ausculter les désordres du monde. On y note un même manque de subtilité dans le traitement de l'histoire, mais aussi une efficacité qui peut éveiller des consciences sur le massacre actuel du peuple africain par les grandes compagnies internationales. Ce film peut représenter le pendant fictif du "Cauchemar de Darwin" et il est important que de tels films puissent se faire et être vus. On aurait aimé plus de sobriété et de subtilité de la part de son auteur.
Sur un sujet fort du toujours impeccable John Le Carré (l'Afrique comme terrain d'expérimentation à faible coût pour les multinationales de la pharmacie), et avec un acteur aussi convaincant que Ralph Fiennes, pourquoi ce "Constant Gardener" ne génère-t-il finalement qu'une vague irritation ? Tout simplement parce que les effets stylistiques de Meirelles - dejà excessifs dans son excellent "Cité de Dieu" -, s'ils ont une certaine pertinence lorsqu'il s'agit de représenter la confusion amoureuse ou la paranoïa, sont cruellement hors sujet pour parler de la misère et de la corruption africaines : belles images aux couleurs travaillées et effets de montage et de cadrage ultra-publicitires relèvent alors d'une sophistication presque obscène devant les abominations que Le Carré dénonce. "The Constant Gardener" nous rappelle l'éternelle pertinence du jugement de Rivette sur la "travelling de Kapo", et que filmer les horreurs du siècle demande plus que du talent (Meirelles en a...): une éthique.
Très très bon film ... la vision de l'Afrique (je parle de la façon d'ont c'est filmé et commment les africains sont décris) est très très juste. Le sujet est fort et bien traité. Un vrai plaisir. (Désolé je fais court)
Deux fois 4 étoiles, "Constant gardener" et "le tigre et la neige", dans la même semaine ! Fernando Meirelles et Roberto Benigni ! On ne peut rêver plus contrasté. Pourtant ces deux trublions ne sont pas si éloignés, occupés qu'ils sont à rendre à l'amour sa vraie place, sa fonction première, celle d'être non un moteur mais LE moteur de l'humanité quand une bonne partie de cette dernière pense avoir trouvé dans l'argent son équivalent. En nous montrant, comme le font ces deux réalisateurs, Fernando avec réalisme, Roberto avec poésie, côte à côte les résultats de l'un (la guerre, la souffrance, la misère, la laideur) et de l'autre (la compassion, l'entraide, la fraternité, la beauté), choisir n'est plus un problème, enfin ne devrait plus l'être... Il fait si bon rêver. Certains penseront que j'ai les étoiles faciles, mais ce n'est pas de ma faute si l'amour m'en met plein les yeux.
Un film qui nous donne un apercu de ce qui doit se passer en Afrique. Pauvreté, sida, guerre, ONG, groupes pharmaceutiques, tout ca mélé dans une histoire de meurtre. La musique est superbe. Les paysages aussi. Ca change des films que j'ai l'habitude de voir. C'est vraiment génial.
Exellent film, très bien réalisé et interprété. Ce film raconte comment les grands groupes pharmaceutiques règnent en maîtres absolus sur tous les pays. Ils se servent des nations les plus puissantes pour se protéger et des populations des pays pauvres pour tester leurs médicaments. Dans ce film on parle surtout du Kenya, mais hélas ce problème "que l'on peut nommé de GENOCIDE" touche tous les pays pauvres. Je recommande très vivement se film.
C'est pour moi le meilleur film de l'année 2005 avec Neverland. A découvrir, à savourer sans aucune retenue, avant que ce film ne soit retiré de l'affiche trop précipitamment.