Derniers Avis : The Constant Gardener - Page 21

je vais pas faire un procès à Rachel Weisz comme mes collègues d'étoiles (j'en vois pas l'intêret).
Je dirai juste que le film met beaucoup de temps à se lancer narrativement, que les abus de mouvements de caméra donnent mal au crâne.Que la manière de filmer(style reportage) aurait pu être moins brutale.
Et l'histoire d'amour est presque convaincante si on garde en tête le fait que Fiennes joue un romantique jardinier,mais on y arrive pas.On a sinon un joli panorama d'un coin quelconque de l'Afrique.(J'ai pas suivi où ça se déroulait)
Arf puis la théorie du complot mondial....non quoi.. non!

Un compromis entre l'histoire d'amour et le thriller, entre le plaidoyer de l'Afrique et de sa population et la dénonciation des pratiques des multinationales pharmaceutiques et de la corruption des milieus diplomatiques. En fin de compte : un film très moyen où Ralph Fiennes, excellent acteur nous rejoue le rôle du mari éperdument amoureux de sa femme(un peu tard) et où Rachel Weisz ne parvient pas à donner de la profondeur à son personnage de militante tiers-mondiste. Probablement que l'adaptation cinématographique nécessite un travail plus sélectif du scénariste et que la masse d'information du roman de Lecarré était trop volumineuse pour len réalisateur. Il en tire une oeuvre fourre-tout voire chaotique qui nous offre de très belles vues du Kenya.

Superbe film, plein de sentiments et de volonté humaniste, desservis par d'excellents acteurs, au sommet de leur talent (Ralph Fiennes, presque trop rare au cinéma). Splendide plongée dans l'Afrique miséreuse des bidonvilles, mais aussi de ses magnifiques paysages... bref un film de tout premier plan à voir absolument.

La première chose à souligner dans ce film est la justesse de l'angle de vue de la caméra, à classer dans la catégorie "chef d'oeuvre" du genre! Le début pour cela est vraiment une réussite (des plans non "centrés", c'est à dire que l'action se passe presque exclusivement en hors-champs, suggérée sans plus), la représentation de la paranoïa, avec cette caméra paniquée, affolée, perturbée qui vivrevolte en tous sens, et bien sûr les paysages hauts en couleur (et les musiques!) magnifiques de l'Afrique... Des acteurs justes (et Tessa est très jolie!), une histoire engagée (mais patinant malheureusement quelque peu en chemin): on en redemande!

Mon année cinéma se termine avec l'un des tous meilleurs films des 12 derniers mois. Une histoire poignante, celle d'un diplomate un peu mou, un peu faible, un peu aveugle, qui va se découvrir une âme à la mort de son épouse. Qui reprendra ce qu'elle n'a pu achever et ira jusqu'au bout pour dénoncer une horreur ordinaire qu'il nous est donnée d'apprendre en même temps que lui. Filmé au Kenya dans des bidonvilles où la misère le dispute à la maladie, mais aussi dans des contrées sauvages et magnifiques, The Constant Gardener offre à Ralph Fiennes et à son regard flou l'un de ses plus beaux rôles. Rachel Weisz, si belle dans ce rôle si humain, l'accompagne avec brio dans cette réalisation superbe qui vous laisse un goût amer au sortir de la salle.

The constant gardener est un joli film qui part d'un sujet à la fois touchant et dramatique, cependant, même si dans le fond, le film a un intéret certains, c'est dans la forme que le bat blesse. En effet, le film est long, non pas par la durée, mais le film est une longueur en lui même, le rythme est lent et l'on a du mal à tout le temps accrocher. Pourtant, ce film est très bon film, qui vous touchera par le côté humanitaire qu'il dégage et qui montre bien que les pays riches ne font pas de cadeau au pays dans le besoin, même quand il leur viennent en aide. A vous de voir

The constant gardener est un beau film qui mêle avec
bonheur plusieurs genres cinématographiques:policier
aventure,amour,critique sociale.
On est éffarés quand on découvre à quel point le
continent africain sert de grenier à sous à des
intérêts particuliers ou étatiques.
Dans la quête de la vérité poursuivi par le héros
(superbe Ralph Fiennes)il est interessant de voir le
personnage évoluer au fur et à mesure pour enfin
atteindre sa propre vérité personnelle dont les
deux moteurs restent le refus du mensonge et
la préservation de l'amour.
La dernière partie du est la plus aboutie
avec son romantisme flamboyant et vient nous
libérer de la lourdeur de l'enquête initiale(c'est
la seule faiblesse du film),le parcours est bouclé
et les retrouvailles avec l'être cher et disparue
peuvent alors aboutir.
Ce miracle n'aurait pu avoir lieu sans l'interprétation exceptionnelle de Rachel Weisz
qui donne à son rôle la sensualité,la simplicité,
le besoin de justice,la force de caractère,l'émotion
qui collent au personnage.
Si l'année 2006 nous donne ne serait ce que 4 ou 5 films de ce calibre,on pourra dire qu'il s'agira
d'un bon cru pour les cinéphiles.

Tout le monde connait la Cité de Dieu qui nous montre se désir de montrer des face cacher de la société. The Constant Gardener est dans cette logique pour montrer que des population souffre dans le silence. En effet après les favelas de Rio le réalisateur dénonce les bidonville du Kenya. En bref un bon film qui est bien tournée et jouer a allé voir

Je suis vraiment allé voir le film sans savoir a quoi m'attendre, juste parce que j'avais adoré LA CITE de Dieu et j'ai été estomaqué par la réalisation qui est précise et belle comme rarement. On est en Afrique, on ressent la chaleur, les odeur, le vacarme... l'histoire qui oscille entre thriller et love story est superbement servie par les deux acteurs, dommage que le sel du scénario (le traffic de médicament) ne soit qu'un prétexte à tout ça. Mais je ne vais pas bouder mon plaisir pour autant et le conseille vraiment !

Un film engagé qui parvient à ne pas se laisser emporter par son sujet, ô combien polémique. Les images de l'Afrique sont dérangeantes car honnêtes, à la fois poétiques et sans concession aucune. L'auteur exhibe l'étrange beauté qu'implique toute situation désespérée, et le spectateur, saisi d'effroi, ne peut que constater son manque d'étonnement face au cynisme d'une situation que le monde tolère parce que les frontières sont le dernier rempart contre l'illusion.
Une oeuvre forte, donc, qui n'empêche pas de regretter une réalisation inégale (lorgnant parfois vers les soubresauts clipesques) et les yeux désespéremment secs de Fienes lors de l'unique scène où il pleure son épouse. Le sans-faute n'était pas loin...

ce ne sont pas les bons sentiments qui font de bons films. La mise en scène maladroite n'arrange rien...

"The Constant Gardener" est peut-être un peu moins réussi que "La Cité de Dieu", mais il produit le même effet que le précédent film. Une grande claque dans la gueule!
Avec seulement deux films Fernando Meirelles signe déjà deux chef-d’œuvres ! Ce Type est sans aucun doute LE réalisateur à suivre pour les prochaines années tant sa maîtrise du récit est impressionnante.
L'histoire mêle astucieusement une l’intime (la trahison et la résurrection d'un amour pourtant définitivement perdu) et la tragédie d'un pays que l'on n'aura jamais aussi bien ressentie. Pour tout dire, on a l'impression d'être dans la peau de l'excellent Ralph Fiennes et on vibre totalement avec lui au cours de ce voyage vers celle qu'il aime.
La dernière scène (loin du happy end habituel) est tout simplement magnifique. On sort de la salle avec un sentiment de révolte et un goût amer dans la bouche ... Et peut-être un peu moins con. Ce qui est déjà pas si mal.

Du cinoch' intelligent, un traitement de l'image choc, des interprêtes excellents, un histoire terrifiante, bien que probablement bien en dessous de la réalité ... Vraiment ce film est une des meilleurs surprises du début d'année. L'histoire est réellement poignante et ne vous laissera pas indifférente.

The Constant Gardener ne survie pas à ses défauts : une image plus touristique que poussiéreuse, un mauvais mariage entre mélo et film militant, enfin un montage "à la thriller" (vainement spectaculaire et pas assez psychologique) qui éloigne encore plus le film de son sujet. Le résultat est d’autant plus regrettable que les acteurs sont bons ; leur jeu aurait suffi à porter cette histoire mais il est étouffé sous le maniérisme de Meirelles.

Le lobby des grandes entreprises pharmaceutiques en Afrique est très habilement montré du doigt et même frappé à coup de massue. Pour ma part, mêmes si certains passages sont émouvants, le thème et l'histoire du film n'ont malheureusement rien de très surprenant avec du recul. Certains pouront être choqués d'apprendre des choses, d'autre n'y verrons là qu'une simple description de ce qui est fort probable en Afrique. Il est important de souligner la qualité de la musique et la beauté des images de ce film. Merci pour ce film, si seulement cela pouvait réveiller les esprit et ébranler les consciences. Mais je ne crois pas qu'un film puisse changer le monde... Aprés "La cité de dieu" Fernando Meirelles nous confirme son talent derrière la caméra cependant la performance des acteur n'est pas à la hauteur de ce film.