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Jpnet01
1 critique
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1,5
Publiée le 17 décembre 2020
Ce soir sur Arte on programme ce film en hommage à John le Carré... Paix à son âme ! Car si le scénario est assez prenant, si les acteur sont assez bon, la réalisation est vraiment... une bouse ! Décousu mal monté, mais surtout MAL FILME, le cadreur avait dû trop forcer sur la bibine, des gros plans merdiques en veux tu en voilà, et je ne parle pas de la caméra qui s'agite, comme ça, on ne sait pas bien pourquoi...? Bref j'ai été obligé de mettre sur pause pour reposer mes yeux, deux fois tout de même ! Et quand on dit que les jeux vidéos peuvent provoquer des crises d'épilepsie, on devrait interdire ça !
Voilà encore un film à qui il ne manquait pas grand chose pour constituer un chef d’œuvre. Peut être un soupçon supplémentaire d’objectivité dans le portrait de l’« Éternel Jardinier » lui-même, et de celui de son épouse. Le jardinier est présenté non seulement comme un mari éperdument amoureux, mais surtout comme un homme pur et courageux. L’épouse est présentée de manière similaire. Ces portraits mettent surtout en exergue les qualités des protagonistes, mais occultent leurs défauts. L’excessive naïveté du mari, et l’excessive témérité de l’épouse qui en arrive à même négliger ses responsabilité de future maman. Ce parti pris psychologique concernant les protagonistes vient de Fernando Meirelles, lui-même, car les travers de ces personnages apparaissaient plus clairement dans le roman de John Le Carré. Mais ce parti pris ne justifiait aucunement les critiques acerbes reçue par de nombreux critiques de presse. En fait le film leur a de toute évidence déplu par l’aspect politiquement incorrect de son message. En effet, cette intrigue accuse clairement les gouvernements occidentaux d’opérer, par le biais de multinationales, et d’ONG, d’exploiter l’Afrique d’une nouvelle manière. Ultra moderne, hyper sournoise, super sordide. Même s’il était gênant pour certains de voir et d’entendre un raisonnement qui heurte, ces derniers auraient au moins pu avoir l’honnêteté de reconnaître le talent d’un cinéaste qui parvient à fusionner une histoire d’amour forte et belle, à un polar palpitant où, à mesure que le « héros » se rapproche de la vérité, et de l’horreur, son amour se renforce. Malgré son talent, l’iconoclasme de Meirelles semble loin de faire l’unanimité auprès des critiques de profession. Si l’on en juge par l’accueil mitigé de son excellent « Blindness ».
Un scénario original où tout n'est ni blanc, ni noir mais entre les deux : ainsi l'héroïne du film n'hésite pas à franchir la ligne blanche pour arriver à ses fins. Le film dénonce à tout va et, ce, avec une réalisation virtuose. La fin est superbe et le film ne fait pas de compromis avec le politiquement correct. Je suis sous le charme de cette histoire.
Du bon traitant du lobbying des puissants groupe pharmaceutique au détriment d'une population locale faisant office de cobaye L'amour triomphe toujours du reste dans cette épopée dramatique au cœur de l'Afrique Du très bon Meirelles !
Vu les notes des spectateurs, je m'attendais à beaucoup mieux. Je me suis ennuyé devant ce film qui manque vraiment de dynamisme. Même l'acteur principal, Ralph Fiennes, est mou. Il véhicule bien le stress, l'incompréhension, le flegme britannique mais à aucun moment on ne sent la révolte et la fureur qui devraient l'habiter suite à ce qui est arrivé à sa femme et surtout après avoir appris les raisons qui ont conduit à son assassinât. Certes, le sujet est touchant, on ne peut cautionner que les multinationales pharmaceutiques expérimentent à moindre coût leurs médicaments sur les populations africaines démunies. Mais tout est trop lent, trop mou, trop distant. Je ne me suis jamais senti en phase avec Justin Quayle. Le dénouement est très bien, mais là encore c'est mou et distant. Ce film est d'une platitude exaspérante.
The constant gardener nous emmène en Afrique avec un diplomate qui enquête sur la mort de sa femme militante. Les acteurs jouent bien et la réalisation avec des flash-back est intéressante. Mais le film maque de rythme et l’intrigue est sans surprise. Malgré tout, ce film qui dénonce une dure réalité mérite d’être vu.
Un magnifique film qui ne peut laisser indifférent. Il dénonce les agissements des laboratoires pharmaceutiques mais aussi les silences coupables des états. Tiré du livre de John le Carré, le film mêle espionnage, géostratégie ,enquête mais aussi une très belle histoire d'amour. On suit le parcours d'un diplomate qui cherche à découvrir qui a assassiné sa femme. Seul contre tous il ira jusqu'au bout de sa quête. Ralph Fiennes et Rachel Weisz forment un couple touchant et on ne peut s'empêcher de partager la détresse de ce diplomate anglais rongé par le chagrin et la culpabilité. A voir sans hésiter !!
Thriller très décevant malgré un synopsis aguichant: les acteurs sont mous (dont Ralph Fiennes, peu aidé il est vrai par une VF pas à la hauteur), les personnages peu attachants, l'histoire tire en longueur, les images de l'Afrique trop rares (d'ailleurs tout se passe dans un monde de blanc, dans les quartiers et les endroits fréquentés par les blancs). Vu après "Blood Diamonds" qui, malgré d'autres défauts, donnait quand même l'impression d'être un film tourné en Afrique, "the constant gardener" ne parvient pas à révolter le spectateur contre spoiler: ces laboratoires pharmaceutiques britanniques sans scrupule qui se servent à peu de frais du peuple kenyan pour faire leurs tests . Bref, je me suis ennuyé tout le long.
Un film puissant et une très belle claque émotionnelle, merveilleusement jouée, mise en scène et montée... Un film intense, pertinent, brillant, bouleversant, d'autant plus pour l'amoureux de l'Afrique que je suis.
Un scénario sur un sujet très intéressant et captivant avec une mise en scene musclée mais j'ai été déçu par la qualité d’interprétation de l'acteur principal, Ralph Fiennes
Mise en scène toujours ultra-nerveuse pour le réalisateur de "La cité de Dieu", cela peut donner le tournis parfois mais l'intérêt de ce thriller politico-romantique est intacte. Il permet également de porter un regard sans concession (certes inutile) sur l'exploitation de la misère africaine par les occidentaux. Porté par deux excellents acteurs, tout en sobriété.
De prime abord, une histoire d’amour passionnel sous fond d’infidélité. En second plan, un scandale accablant de tests pharmaceutiques à des cobayes africains dans un contexte soi-disant humanitaire. On ne s’attendait pas, au début du film au parti pris romantique, à voir dans “The Constant Gardener“ un thriller haletant, dénonçant une réalité peu reluisante avec une certaine liberté de ton et un suspens qui tient la route. F.Meirelles emprunte plusieurs routes (histoire d’amour, thriller d’action, film à scandale, faux-semblants, enjeux mondiaux) pour mettre en scène un scénario malin, et arrive miraculeusement à tirer un film cohérent qui ne nous laisse à aucun moment sur le bas côté de ses multiples chemins. D’un autre côté, il est difficile de mettre une identité à “The Constant Gardener“ tant ses nombreux sujets brouillent les pistes s’il fallait définir ce film en un mot. Très belles images, caméra immersive, le réalisateur filme avec du rythme, sort des sentiers battus en nous promenant dans une Afrique colorée réaliste comme dans une Europe grise et corrompue, découpe (parfois trop) ses images avec des effets style qui peuvent paraître parfois superflus. R.Fiennes, au jeu retenu dans un premier temps, affine son jeu pugnace au fur et à mesure que son personnage avance dans son enquête. Pugnacité est clairement dans l’interprétation de R.Weisz très à l’aise dans le personnage d'une militante passionnée et investie. “The Constant Gardener“ n’est pas le film coup de poing attendu malgré son ambition, ni le film d’une histoire d’amour tragique qui aurait pu basculer dans la niaiserie, il est tout simplement un thriller politico-romantique cohérent et bien maîtrisé.
Hésitant entre drame et thriller pendant plus de la moitié du film, cette adaptation de John Le Carré (une de plus) n'apporte pas grand-chose de neuf au genre. Si les acteurs sont à leur avantage, il n'en demeure pas moins que la mise en scène de Merelles est plutôt poussive et le montage par flashback un peu lassant. Guère surprenant dans son final, le film est toutefois à créditer d'une démonstration très minutieuse des rouages de l'humanitaire et de l'action des groupes pharmaceutiques en Afrique, un écheveau dont la complexité noie un peu le film par ailleurs. Le film manque surtout de réels moments forts pour emporter complètement le spectateur.
Un puissant plaidoyer contre l'industrie pharmaceutique sur fond d'amour inconditionnel pour le couple Weisz/Fiennes, tous deux à gratifier d'une excellente interprétation. Si le sujet est passionnant, il n'en est pas toujours autant pour le métrage en lui-même qui souffre souvent d'un manque de rythme flagrant. Pour autant, le montage étonnant, les superbes paysages ainsi qu'un scénario très fourni arrivent aisément à maintenir l'intérêt du spectateur, d'autant plus que le sens du combat que mènent à tour de rôle le couple star est universel. Certes c'est un peu long mais il n'en fallait pas moins pour mettre en abîme tout ce que le réalisateur brésilien Fernando Meirelles avait à nous dire, un film beau et cruel au final mais surtout intelligent et utile, à voir au moins une fois.