Magnifique film ! Après la misére du Brésil ("La Cité de Dieu"), Fernando Meirelles nous montre avec talent la misère qui ronge l'Afrique. Une belle histoire d'amour dévie bientôt sur une terrible machination orchestrée par un laboratoire pharmaceutique avec l'appui des autorités britanniques. Le cynisme des occidentaux pour exploiter la misère du continent noir n'est sans doute pas totalement sortie de l'imagination de John Le Carré, dont le film adapte le roman. Et c'est cette vraisemblance qui donne à "The Constant Gardener" toute sa force. Si l'on y ajoute une musique envoûtante (qui rappelle parfois à s'y méprendre Geoffrey Oryema) et des images somptueuses de l'Afrique, on obtient tout naturellement un très grand film.
Les films sur lAfrique sont à la mode et cest une bonne chose ! Dénoncer ce qui se passe sur ce continent pourra peut être faire prendre conscience à de nombreuses personnes que ce qui se passe là bas nest pas acceptable. On entend très rarement lactualité et les médias parler de lAfrique, pourtant les pays Occidentaux les utilisent pour faire du business, de largent mais ça on ne le dit pas à la TV. On le sait notre monde est dirigé parlargent, même pour lavenir de la terre les grandes entreprises sen foutent quelle devienne une poubelle tant que eux font des profits ! Le monde dans lequel on vit devient inacceptable et Fernando Meirelles la bien compris. Après « La cité de Dieu » qui narrait comment se déroulait la vie dans un favelas au Brésil, « The Constant Gardener » raconte lhistoire dun diplomate et de sa femme qui décident daller en Afrique. Au Kenya, sa femme se rendra compte que les africains se font manipuler, ils servent en fait de cobaye pour tester un nouveau médicament contre la tuberculose fabriqué par une grande industrie pharmaceutique. Cette femme fera tout pour barrer le chemin à ses escros mais ce ne sera pas sans mal puisquelle se fera assassiner puisquelle se mêle de quelque chose qui dérange. Le film explique bien que ce qui dirige lhomme de nos jours cest largent et uniquement, il est capable de porter préjudices à nimporte qui pour obtenir la richesse. Tout ce film sera un pamphlet dénonçant ces comportements inhumain mais je nen raconte pas plus. Meirelles réussit à faire tenir le suspense et lenvie de savoir jusquau bout. Jai beaucoup appris, ce film complète « Lord of War » de Andrew Niccol qui parlait dun problème du même ordre qui est celui de la vente darmes aux africains. Ce film est révoltant et cest une honte de vouloir senrichir à laide des pauvres. De plus, on sait que ces actions ne sont pas sans conséquences, beaucoup dafricains sont morts dans les guerres civiles ou par des tests médicamenteux.
Un film magnifiquement filmé, comme toutes les oeuvres de Meirelles, et qui, sous couvert du deuil d'un homme, montre du doigt de sombres aberrations plus ou moins connues. Le jeu de Ralph Fiennes est subtil, et Rachel Weisz se révèle merveilleuse. Un film à voir.
Une belle histoire d'amour post-mortem, de jolies images sur l'Afrique, un complot impliquant les grandes entreprises pharmaceutiques...de beaux ingrédients, mais le film est particulièrement long. Le suspense n'y est pas. Certes ce n'est certainement pas le but de ce film qui tend plus à nous faire réfléchir sur la situation africaine et l'utilisation de ce continent par les hommes d'affaires européens, mais un peu de suspense, une petite tension pendant une seule scène, aurait laissé le spectateur en état de tension interne. Ici,malheureusement, on se laisse aller au flot nonchalant du film, pour aboutir à peu de chose finalement.
Après une heure de film, on respire enfin. Le personnage féminin principal, grossièrement interprété par Raquel Weisz, meurt une bonne fois pour toutes. La première partie du film a été vampirisé par cette caricature de féministe, pseudo-idéaliste, révolutionnaire à la petite semaine, censée faire passer un discours simpliste pour pertinent, à la personnalité unidimensionnelle... tout bonnement insupportable. Ceux qui ont tenu bons jusque là seront récompensés. La quête, l'enquête, de Justin/Ralph Fiennes -personnage lache, distingué, intéressant- se bonnifient au fil du film et les paysages africains, biens mis en cadre, sont hypnotiques. Même si son propos est simpliste et naïf, Meirelles a le mérite de se placer en tant que cinéaste du "monde", pour emprunter cette expression galvaudée, à la musique.
Superbe histoire, magnifiquement filmée et interprétée. Au même titre que Blood Diamond, The Constant Gardener est un film qui parle des affres de l'Afrique, traitées ici par le biais d'une superbe et dramatique histoire d'amour sur fond de scandale dans le domaine de l'industrie phamaceutique. Les images du Kénia sont exceptionelles, le récit est poignant, le scénario bien maitrisé et l'interprétation de Ralph Fiennes parfaite. On sort de ce film ému et bouleversé.
Magnifique! Fin, révoltant, émouvant sont les mots qui peuvent qualifier ce film. Fin comme la réalisation et le jeu des acteurs, notamment Rachel Weisz et Ralph Fiennes. Révoltant comme l'histoire du film, sur les abus des labos pharmaceutiques. Emouvant comme la dévotion d'un mari pour sa femme et sa volonté de finir ce qu'elle n'a pas pu finir et de comprendre pourquoi elle est morte.
«La constance du jardinier» ne parvient pas véritablement à trouver son nid entre l'intrigue de magouilles politico-économiques, l'amour et le documentaire dénonciateur. À ce titre, il ne fait que réitérer un truisme: on ne réalise pas un film comme on écrit un roman. Le personnage principal (Justin Quayle) en souffre, qui regarde passer son épouse, les combines de son service diplomatique et les souffrances d'une Afrique déchirée et exploitée comme une vache qui regarde passer les trains. Comme si lui, personnage principal, n'était en fait que nous, spectateurs, de sorte que lorsqu'il s'implique plus vivement dans l'action, on se demande ce qu'il fait là. L'intrigue principale, bien que classique, est bonne, mais ne prend pas assez de place aux côtés d'une aventure amoureuse tout à fait incongrue et des images africaines souvent magnifiques mais qui donnent l'impression de cartes postales tellement on ne les utilise pas vraiment pour et dans le scénario. (avril 07)
En lisant le pitch on s'attend à un film engagé, politiquement incorrect et dénonçant l'action d'industrie pharmaceutiques vis à vis des pays du tiers monde. Au final, seuls quelques dialogues et quelques scènes le sont. Le reste est bien trop lisse : la réalisation, les acteurs, les histoires de coeur à l'eau de rose qui ternissent le message, les musiques, le scénario. La dernière demi-heure est néanmoins très bonne. Mais on a déjà vu plus virulent, plus percutant. On a déjà vu mieux.
La réalisation et la photo sont exellentes, le scénario est engagé, bien ficellé et réaliste. Mereilles continue à prouver son talent avec un film aussi réaliste que le précédent. Là où la cité de Dieu jouait sur l'action, la cruauté et l'humour, the contant gardener joue sur le supense, l'injustice et la tristesse d'un amour brisé. Ce film est bouleversant et dénonce l'industrie pharmaceutique qui sauve des vies mais dont le seul intérêt est le profit au mépris de toute autre chose, même les vies humaines.
Je pourrais mettre une cinquième étoile sur ce film bouleversant. Durant le générique de fin, je suis resté scotché sur mon canapé, me ressassant ce message difficile à admettre que véhicule sans détour ce magnifique film : les pays occidentaux se serviraient du continent africain pour tester leurs prototypes de médicaments. Une plaidoirie incroyable contre le pouvoir des laboratoires pharmaceutiques. Un film coup de poing avec un Ralph Fiennes excellent. Parfois filmé comme un documentaire, on a l'impression d'être le témoin direct de l'impensable. On ne peut pas sortir indemne après avoir vu "The constant gardener", on en sort amer et ému...
Film engagé denonçant l'enrichissement des firmes pharmaceutiques et plus largement des pays développés, sur le dos du continent africain en proie à de nombreuses maladies et guerres civiles. Les acteurs sont touchant de simplicité, notamment Ralph Fiennes en homme réveur obligé de rattraper la réalité. Je regrette cependant, le scénario un peu trop linéaire, pauvre en rebondissement mais aussi et surtout, de nombreuses longueurs.
Excellent film à nouveau de Meirelles. La cité de Dieu était déjà un des meilleurs films qu'il m'ait été donner de voir, on peut dire que le réalisateur confirme de maîtresse façon. Avec un Ralph Fiennes impeccable comme d'habitude...
Voilà un film poignant , qui me fait rappeler a du Ken Loach.On en apprend sur le business des médicaments en Afrique , et une fois de plus le monde occidental n ' a pas pattes blanches . Les acteurs sont bons voire très bons , pour l'acteur et l'actrice principale. a noter la présence d'hubert koundé , le célèbre cousin hub de la haine.