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7eme critique
530 abonnés
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3,0
Publiée le 29 août 2012
Un sujet intéressant accompagné de très bons acteurs, mais pas mal de scènes inapprofondies sont présentes, et c'est bien dommage. Aucune surprise dans ce film, malgré cette réalisation assez propre, on connaîtra bien à l'avance les aléas de ce combat qui leur tient à cœur. Les émotions ne sont pas assez ressenties par le spectateur. On y trouvera néanmoins quelques belles images et une bande sonore agréable. Du cinéma honnête sans plus...peut mieux faire.
Un thriller excellent et avec un scénario d'une grande richesse , une vision du monde et de l'industrie pharmaceutique qui donne a réfléchir . Adapté d'un roman de John Le Carré , le scénario se distingue en deux grandes parties mais toujours liés par le sentiment d'amour éternel , entre un flashback d'explications démonstratif et très beau sur le couple Quayle puis une vraie plongée efficace dans un complot paranoiaque et vraiment inquiétant , avec un final qui fait réfléchir sur la marche du monde . Malgré les faits , le couple Rachel Weisz/Ralph Fiennes est au somment de l'histoire , une union indivisible même après la mort et qui se lit dans le jeu d'acteur de l'excellent Ralph Fiennes en quête de vérité , face a un Danny Huston plus menteur et redoutable que jamais . Premiers pas en Amérique et le Brésilien Fernando Mereilles réussit une mise en scène original et vraiment efficace dans la veine des meilleurs , avec une image et une photo très enthousiaste et lumineuse mais surtout une ambiance de peur et de paranoia constante , un stress que seul l'amour peut résoudre . Un thriller redoutable et qui porte a réfléchir , une vraie réflexion très juste et intéressante .
''The Constant Gardener'', de Fernando Meirelles, est un drame puissant d'un point de vue politique, puisqu'il dénonce de manière implacable les comportements de l'industrie pharmaceutique à l'intérieur du continent africain. Pour le reste, c'est un peu moins puissant, parce qu'en dehors de la dernière partie du film, en Afrique, je me suis véritablement ennuyé... et ce malgré deux acteurs principaux (Ralph Fiennes et Rachel Weisz) qui se donnent corps et âme pour défendre le film. Pourtant la BO est plutôt bonne, mais des éléments comme le cadrage souvent très approximatif ou l'extrême lenteur du rythme viennent gâcher l'ensemble. Et puis, la première partie du film mettant en scène l'histoire d'amour du jardinier et de sa plus belle plante, de manière aussi cucul et maniérée, n'a vraiment pas aidé à me captiver... En revanche, je le répète, l'intensité du dénouement et ses magnifiques paysages africains valent vraiment le détour.
Un film qui dénonce les multinationales pharmaceutiques qui testent sans scrupules leurs nouveaux médicaments sur les Africains, sans se soucier des effets secondaires, avec l'accord des autorités locales achetées et qui éliminent ceux qui osent se dresser contre eux. Un peu décousu et avec quelques longueurs.
Une superbe histoire avec Fernando Meirelles qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du film. Rachel Weisz est formidable dans le rôle de la militante passionnée.
Ce n'est surement pas le genre de film que je regarderais tous les jours, mais en demeurant objectif, le sujet est fort intéressant, les images sont superbes, les acteurs très crédibles et la musique excellente. C'est peut-être un film un peu long et inutilement compliqué, cependant. Il y a beaucoup de longueurs et quelques invraisemblances. Pour ce qui est du suspense promis, je n'en ai rien vu. Au contraire, le est film plutôt lent et sans vague.
Film qui vaut avant tout le coup d'oeil pour sa photographie qui retranscrit une atmosphère africaine envoûtante. Le scénario utilise quant à lui les ficelles superficielles et habituelles du thriller politico-pharmaceutique. Rachel Weisz et Ralph Fiennes livrent une très belle interprétation mais l'écriture trop caricaturale de leurs personnages les dessert.
Avec le même talent pour magnifier les grands décors ensoleillé qu’il nous avait éblouit trois ans plus tôt dans son inoubliable La cité de Dieu, Fernando Meirelles change de continent pour aller filmer dans le désert subsaharien une adaptation d’un roman de John LeCarré dans lequel il n’est, pour une fois, pas question d’espionnage mais du problème des firmes pharmaceutiques exploitant le marché africain. Avec son synopsis qui se basait sur une histoire d'amour brisé et de vengeance, il était en effet difficile de retrouver l’univers glaçant des œuvres du romancier, mais c’est au contraire dans un drame véritablement touchant doublé d’un brulot humanitaire passionnant que nous plonge cette intrigue haletante qui prend vite l’allure d’un thriller paranoïaque d’une redoutable efficacité. Le couple formé par Ralph Fiennes et Raphel Weisz dans leurs rôles d’amoureux aux caractères opposés apporte au film sa part de charme au long-métrage et l’aide à atteindre l’équilibre parfait entre l’émotion et le suspense qui en fait un très bon moment de cinéma.
Trop de mélo inutile pour me convaincre, et un casting passe-partout... The Constant Gardener m'a un peu déçu, bien que le sujet lui-meme soit passionnant et que la réalisation de Fernando Meirelles soit très stylisée.
Thriller très décevant malgré un synopsis aguichant: les acteurs sont mous (dont Ralph Fiennes, peu aidé il est vrai par une VF pas à la hauteur), les personnages peu attachants, l'histoire tire en longueur, les images de l'Afrique trop rares (d'ailleurs tout se passe dans un monde de blanc, dans les quartiers et les endroits fréquentés par les blancs). Vu après "Blood Diamonds" qui, malgré d'autres défauts, donnait quand même l'impression d'être un film tourné en Afrique, "the constant gardener" ne parvient pas à révolter le spectateur contre spoiler: ces laboratoires pharmaceutiques britanniques sans scrupule qui se servent à peu de frais du peuple kenyan pour faire leurs tests . Bref, je me suis ennuyé tout le long.
Un bon film dans l'ensemble mais il reste assez vide dans l'ensemble. Malgré de bons acteurs et de trés beaux paysages africains, l'intrigue reste ennuyente dans l'ensemble. Même si l'on y voit une vérité qui fait peur, le film n'est pas assez approfondi! c'est dommage
Un bon film qui reflète bien le sujet et la problématique de la mondialisation, ses effets pervers et inégalitaires, parfaitement interprété par des acteurs très performants. Une passion pour une cause humanitaire qui se transmet au sein du couple, prêts à tout pour se protéger l'un l'autre. Belle leçon d'humanité et d'amour.
Fernando Meirelles nous revient après "La Cité de Dieu", film choc qui avait pour principal défaut de rendre esthétique la misère. Le même grief peut lui être adressé ici. N'oubliant aucun des tics de sa précédente réalisation, le cinéaste multiplie les filtres de couleurs, bouge sa caméra de manière trépidante et emploie un montage épileptique qui peut indisposer. D'autant que ces différents partis-pris ne se justifient pas vraiment sur le plan narratif. On regrettera aussi le manque de structure de son scénario. Si le flashback central n'est pas trop maladroit, on ne peut pas en dire autant des nombreux allers et retours du personnage principal entre l'Angleterre et le continent africain. Pourtant, on doit saluer la volonté du cinéaste de remettre au goût du jour le thriller politiquement engagé comme ceux des années 70 lorsque des gens comme Sydney Pollack et Robert Redford décidaient d'ausculter les désordres du monde. On y note un même manque de subtilité dans le traitement de l'histoire, mais aussi une efficacité qui peut éveiller des consciences sur le massacre actuel du peuple africain par les grandes compagnies internationales. Ce film peut représenter le pendant fictif du "Cauchemar de Darwin" et il est important que de tels films puissent se faire et être vus. On aurait aimé plus de sobriété et de subtilité de la part de son auteur.