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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 mars 2013
Après "Cidades de Deus", Mereilles se sent pousser des ailes, et s'expatrie aux US. Sauf qu'il n'y va pas pour faire n'importe quoi. Il adapte un roman de John Le Carré et signe l'un des meilleurs films contestataires jamais réalisés. Sa mise en scène, nerveuse sans être tape-à-l'oeil accomplit des miracles. Tout est travaillé, subtil et le film soulève quantité d'émotions. Même s'il se situe dans la veine "Thriller" américain, "The Constant Gardener" n'a rien à envier à ses modèles des années 70. Il s'agirait même d'un exemple à suivre qui démontre qu'avec de l'argent dans le cinéma, on est pas obligé de se sacrifier sur l'autel de la rentabilité absolue. C'est, avec son premier film, son meilleur. Fiennes y trouve l'une de ses meilleurs compositions et Weiz y est à son meilleur. Un très bon film, du grand art.
Le film laisse une sensation constratée on se sent concerné et choqué mais en même temps on ne rentre pas vraiment dedans à cause de sa structure particulière, comme pour les problèmes de l'afrique en fait.
Le rythme et l'aspect authentique du film surprennent si on s'attendait à un traitement Hollywoodien. Même si la présentation de la relation du couple est un peu lourde et maladroite spoiler: (elle se fait remarquer sur une conférence au point que tout le monde sort de la salle, elle met un temps fou à ranger ses affaires, coup de foudre, ils couchent ensemble direct et parlent déjà de leur futur, et au premier déplacement du diplomate elle joue l'incruste en évoquant déjà qu'elle pourrait être sa femme...rapide!) , le reste est vraiment intéressant sur le mélange entre les intérêts financiers des grands groupes pharmaceutiques et la politique, sans compter une présentation de l'Afrique très respectueuse qui évite de n'en faire qu'une simple toile de fond. La réalisation est fabuleuse.
Le cinéaste brésilien Fernando Meirelles, auteur de La cité de Dieu, adapte La Constance du Jardinier, dernier roman du maître de l'espionnage, John Le Carré. Comment qualifier ce film ? Chef d'oeuvre. Les acteurs Ralph Fiennes et Rachel Weisz sont formidables et s'installent définitivement (pour moi) comme faisant partie des meilleurs acteurs au monde. Meirelles traite du scandale de l'industrie du médicament à travers une grande histoire d'amour, d'un thriller politique et mélodramatique. Le réalisateur restitue la vie colorée et brulante de l'Afrique et le désespoir de ses habitants (laissés pour compte et cobayes de la mondialisation) à travers une réalisation caméra à l'épaule capturant des instants de vie renforçant le réalisme (certaines scènes ont été improvisées dans la bazar africain et d'autres tournées selon les moyens d'un documentaire), des scènes prises sur le vif. On est pris dès les premières images, on suit la périlleuse enquête de ce diplomate britannique posté au Kenya, cherchant à savoir pourquoi sa femme, activiste engagée, a été assassinée sauvagement. Justin (merveilleux Ralph Fiennes) va se retrouver malgré lui au coeur d'un sinistre complot international, mettant en cause l'industrie pharmaceutique. La structure en flash-backs de la première partie du film est maîtrisée (procédé souvent casse-gueule), l'histoire d'amour est prenante et Rachel Weisz possède une présence envoutante que l'on ressent meme si elle n'apparaît pas à l'écran. Meirelles signe une grande oeuvre humaniste, romanesque, dont on ressort rempli de frissons, les larmes aux yeux, le coeur énorme. Il s'agit du film le plus bouleversant et haletant de l'année, aux cotés de Million Dollar Baby.
Avec The Constant Gardener Fernando Meirelles mélange habilement thriller et film décrivant la situation en afrique noire. Le scénario est fictif mais rendu plausible par sa simplicité et ces personnages qui semblent vrais. Ralph Fiennes et Rachel Weisz font un boulot énorme en livrant tout deux une très belle performance amenant ce qu’il faut à leur personnage et les rendant, comme je le disais, très vraisemblable. Mon problème c’est la réalisation de Meirelles, j’ai du mal à l’apprécier. Entre les cadrages obliques, les flous artistiques et les mouvements de caméra présents même dans une banale scène de dialogue finissent par me fatiguer. Par contre, je dois admettre que Meirelles arrive très bien à capturer la complicité du couple dans les scènes plus intimes, les rendant agréables là ou beaucoup d’autres réalisateurs auraient ennuyés. Bref, The Constant Gardener est un film réussi qui tient la route, qu’on appréciera encore plus si l’on est adepte des effets stylistiques du réalisateur brésilien.
À voir pour le sujet bien sûr, très pertinent, le paysage, Rachel Weisz, et le génialissime et fragile Ralph Fiennes, bluffant une fois de plus. Un film ambitieux qui ne laisse pas de marbre.
Une romance avec un casting prestigieux, on suit cette histoire au travers des contrées et de la guerre. Un scénario classique mais qui ravira les amateurs du genre grâce au casting et aux moyens mis en œuvre pour cette réalisation de qualité.
Histoire bien montée, façon de filmer intéressante, à voir sur grand écran ou au moins avec des enceintes de qualité pour pouvoir se laisser prendre par lhistoire. Ce film attaque les grands groupes pharmaceutiques qui ont, daprès le peu que lon arrive à savoir, des comportements et des décisions louches, voir carrément choquants. Intéressant donc. Il ressort aussi un message important, cest que même si on y laisse sa vie, le combat, même contre des manipulateurs au bras ( + que ) long, nest pas toujours vain. Jolie histoire damour par ailleurs avec deux acteurs charmants. ;o) Dans la lignée de Lord of War ( même si ce film-là ne concernait pas le continent africain exclusivement ), Hotel Rwanda ( beaucoup + dur et + poignant ) et Blood Diamond.
Adaptation fidèle et très réussie (c'est rare en général) d'un roman de John Le Carré (La constance du jardinier). Interprétation magistrale des acteurs, réalisation superbe, sujet passionnant sur le scandale des industries pharmaceutiques en Afrique. Un film à voir !
ce film est indispensable par les sujets graves et rares qu'il aborde, comme les ravages du sida en afrique et du profit qu'opère les sociétés pharmaceutiques avec cette maladie. malgré tout ce thriller est confus et l'on a vraiment du mal à suivre les tenants et aboutissants, d'autant que l'émotion n'affleure jamais
La réalisation de Meireilles est étourdissante, le scénario aussi mais le nouveau film du réalisateur brésilien est loin d'être raté. Il succite pas mal de question mais l'impact trop indépendant de l'oeuvre rebutera pas mal de monde.
J'ai eu la mauvaise impression tout au long du film que l'on restait en surface. J'aurais aimé un peu plus d'implication, un peu plus de profondeur au lieu de cela, on nous présente un triste état des lieux. Voilà comment Fernando Meireilles aurait pu présenté le projet "Voici ce qui se passe en Afrique et dans le milieu de l'industrie pharmaceutique. Je vous rajoute quand même une histoire d'amour et voilà"... La bande originale et les paysages africains sont vraiment magnifiques, mais pour tout le reste on est quand même beaucoup trop dans le misérabilisme.Il y avait mieux à faire, selon moi.
Une trés bonne surprise que ce film politico-industriel et humanitaire que je ne pensais pas regarder. Un sujet particuliérement sensible et tellement véridique, un scénario convaincant, de bons acteurs, de somptueux décors et une pointe d'emotion font de ce thriller africain palpitant, une reussite. Malgré quelques longueurs et une mise en scéne parfois brouillone, ce film est a voir sans hésiter
Très très bon film ... la vision de l'Afrique (je parle de la façon d'ont c'est filmé et commment les africains sont décris) est très très juste. Le sujet est fort et bien traité. Un vrai plaisir. (Désolé je fais court)