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SYNEPHIL
48 abonnés
1 134 critiques
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3,5
Publiée le 10 juin 2017
Film agréable alliant une belle histoire d'amour a la dénonciation du lobby pharmaceutique en Afrique et de ses dérives.Les 2 acteurs principaux sont formidable et forme un couple fort convaincant (leur relation démarre quand même 1 peu vite) alliant l’énergie (a la Erin Brokovitch) et la troublante sensualité de Weisz au flegme de Fiennes qui va paradoxalement redécouvrir et tomber amoureux de sa femme apres sa tragique disparition ,d'ou une relation amoureuse original et passionné qui s’établit au travers de nombreux souvenirs parfaitement mis en valeurs par les flash back.Les scènes évoquant les malversations économiques et politiques liés au business des labos ,sans être ratées ,sont classique et penchent même vers le film d'espionnage.La réalisation de Meirelles bien qu'efficace n’évite pas certaines envolés esthétiques (ok les paysages sont sublimes) et use trop du coté reportage en secouant souvent sa camera (c'etait necessaire dans La Cite de Dieu son précédent film qu'ici)
Mélange assez réussi : thriller, amour, charge contre les société pharmaceutiques exploitant la misère africaine sur arrière plan d'une Afrique de l'Ouest à la fois magnifique et ravagée par la pauvreté, la maladie et la guerre.
Difficile de donner un avis objectif sur ce film tant il m'a été physiquement impossible de le regarder. Je m'explique : les mouvements saccadés et violents de caméra (probablement volontaires) étaient tels que mon oreille interne n'y a pas résisté et j'ai attrapé assez vite un mal de mer insupportable. Au bout d'une demi heure, J'étais en haute mer. Au bout d'une heure j'ai été obligé d'essayer de dormir pour évacuer cette nausée. Heureusement, j'avais lu le livre. J'ai donc pu rattraper sans trop de problème après trente minutes de semi somnolence...Pour le reste.. poncifs et clichés. De suspense... Aucun. Les prises de vues sur le Kenya aurait pu être magnifiques sans le problème évoqué plus haut, on aurait pu avoir du Yann Arthus Bertrand... Du cinéma qui vide les salles.
Une belle histoire qui souffre de quelques longueurs, mais magistralement interprétée et avec un scénario suffisamment étoffé pour maintenir l'intérêt du spectateur tout le long.
Huit ans après "Le patient anglais", Ralph Fiennes foule de nouveau le sol africain pour jouer cette fois le rôle d'un britannocrate, passionné par les roses et autres saletés végétales du même genre, qui se laisse mené par le bout du nez par sa femme qui brandit toutes les cinq minutes une pancarte "CGT". Comme toujours, le jeu d'acteur de Ralph Fiennes est admirable, et ce seul élément vaut le déplacement. La mise en scène est elle-aussi irréprochable, en particulier les allers-retours entre les trois époques décrites. L'intrigue médicalo-sentimentale est correcte mais manque sérieusement de punch. Elle avance trop lentement pour tenir en haleine le spectateur. Idem pour la BOF, oubliable. Enfin, la vision misérabiliste de l'Afrique peut agacer. On se croirait revenir au temps où les médias diffusaient les images de Kouchner portant sur son dos un énorme sac de riz destiné aux pauvres Africains mourant. Heureusement il ne s'agit que d'une petite partie de la réalité, dommage que les autres facettes de la vie africaine soient restées dans l'obscurité. Au final, "The Constant Gardener" s'avère être un film de qualité, mais largement pas du même calibre que le génialissime "Dernier roi d'Ecosse" sorti deux ans plus tard.
Un thriller bien mené, bien réalisé avec une histoire originale et prenante. C'est assez long, parfois lourd mais l'ensemble est un bon spectacle et les différents messages nous font réfléchir sur certaines questions de notre monde moderne.
Très prévisible, le scénario de "The constant gardener" ne se préoccupe jamais de préserver le suspense. Et c'est bien dommage, car au final c'est une impression de déjà vu qui l'emporte. La construction en flash-backs n'arrive pas à palier cette faiblesse fatale. Pas mauvais, mais pas très passionnant, instructif (on voit finalement peu l'Afrique), ni même bien réalisé.
un autre film sur la misère africaine et la délinquance en col blanc qui l'accompagne, et pas des moindre puisque son propos est intelligent et sa narration impeccable. Dans le rôle titre Ralph Fiennes, plutôt à contre-emploi, est très touchant.
Après une heure de film, on respire enfin. Le personnage féminin principal, grossièrement interprété par Raquel Weisz, meurt une bonne fois pour toutes. La première partie du film a été vampirisé par cette caricature de féministe, pseudo-idéaliste, révolutionnaire à la petite semaine, censée faire passer un discours simpliste pour pertinent, à la personnalité unidimensionnelle... tout bonnement insupportable. Ceux qui ont tenu bons jusque là seront récompensés. La quête, l'enquête, de Justin/Ralph Fiennes -personnage lache, distingué, intéressant- se bonnifient au fil du film et les paysages africains, biens mis en cadre, sont hypnotiques. Même si son propos est simpliste et naïf, Meirelles a le mérite de se placer en tant que cinéaste du "monde", pour emprunter cette expression galvaudée, à la musique.
Magnifique film ! Après la misére du Brésil ("La Cité de Dieu"), Fernando Meirelles nous montre avec talent la misère qui ronge l'Afrique. Une belle histoire d'amour dévie bientôt sur une terrible machination orchestrée par un laboratoire pharmaceutique avec l'appui des autorités britanniques. Le cynisme des occidentaux pour exploiter la misère du continent noir n'est sans doute pas totalement sortie de l'imagination de John Le Carré, dont le film adapte le roman. Et c'est cette vraisemblance qui donne à "The Constant Gardener" toute sa force. Si l'on y ajoute une musique envoûtante (qui rappelle parfois à s'y méprendre Geoffrey Oryema) et des images somptueuses de l'Afrique, on obtient tout naturellement un très grand film.
Un film qui sort vraiment de l'ordinaire, démontrant une situation vraiment atroce en Afrique. Ralph fienes nous transporte de bout en bout dans son enquête jusqu'au final absolument éblouissant a voir.
Un sujet brûlant et puissant.Un réalisateur aguerri à la cause des pauvres.Un roman dense et poignant de John Le Carré."The Constant Gardener" a tout pour plaire.Il dénonçe les agissements des industries pharmaceutiques en Afrique,qui sert de poubelle grandeur nature aux essais de nouveaux médicaments contre le SIDA ou la tuberculose.Si l'on connaît le lobbying exercé par ces puissantes industries,on ne se rend pas toujours compte des dommages collatéraux.Ici,le constat est sans appel.Les Occidentaux se servent des pays miséreux pour augmenter leur pouvoir et leur trésorerie.Le plus gerbant dans cette histoire,c'est l'hypocrisie des hautes sphères,conscientes du désastre mais s'acharnant encore et toujours sur le Tiers-Monde.Quand on voit ça,on se dit que le monde est en déliquescence...Fernando Meirelles nous passionne avec ce thriller social étroitement lié à une quête existentialo-amoureuse d'un diplomate anglais(Ralph Fiennes,subtilement en retrait).Sa femme,active militante altermondialiste(Rachel Weisz,pugnace)a été retrouvé morte près d'un lac.Les magnifiques paysages du Kenya s'ouvrent à nous,magnifiés par la pellicule éclaircie et la mise en scène d'un Meirelles dans son élément.On ne peut oublier ces visages d'enfants,sacrifiés sur l'autel du profit capitaliste...
Un film qui bénéficie d un scénario incroyable. Une histoire haletante, prenante révoltante. Pour dénoncer les agissements des laboratoires pharmaceutiques en Afrique le film développe à la fois une romance au delà de la mort mais aussi un angle de vision quasiment documentaire et c est sur cet aspect que le film pêche un peu. Car s il est réellement passionnant à suivre les choix de la photo notamment ne m ont pas vraiment plu. En fait c est un film fascinant mais assez moche esthétiquement parlant.
En préférant le ton dénonciateur et moralisateur au drame sentimental qui se joue ici, Fernando Meirelles signe un film lourd, certes non dénué de qualités mais qui à trop vouloir réveiller les consciences oublie l'essentiel : l'émotion.