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velocio
1 302 abonnés
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2,5
Publiée le 26 février 2018
Téchiné, pour moi, ça va d'un extrême à l'autre. Il y a des films de lui qui me paraissent faire partie du haut du panier de la production française de ces vingt -cinq dernières années; d'autres que je n'ai pas du tout aimés. "Les temps qui changent" se situent un peu au milieu : pas terrible, pas vraiment désagréable ni ennuyeux. En fait, le gros défaut de ce film, c'est qu'il évoque un nombre important de sujets, mais chaque fois de façon très superficielle. Résultat : on reste sur sa faim. En plus, il y a des grosses ficelles de scénario qui nuisent au film. Depardieu et Deneuve ont largement fait mieux dans leur carrière. Finalement : bof !
s'il était possible de se faire rembourser la place de ciné, je le ferai sans aucun doute ! Je suis bien d'accord avec les autres, ce film est d'un ennui terrible sans aucun intéret qui donne une bien mauvaise image de Tanger. Pour un film sensé relater les retrouvailles de deux grands acteurs français, on les voit peu à l'écran et leurs maigres apparitions sont d'un ennui considérable ! Ce film est un étalage de clichés sur la population marocaine utilisé à mauvais escient (les ouvriers feignant de travailler, la femme voilée qui par peur d'être irréspectée ne sort jamais avec un inconnu, les sacrifices d'animaux,les clandestins attendant le bateau aux bords des falaises ...) sans parler de l'homosexualité du fils, un cliché de plus sans rapport avec les autres.
Dans Les temps qui changent, André Téchiné multiplie les récits d’un présent amer que certains des protagonistes cherchent à contrecarrer en tentant de faire revivre un passé. A défaut, ce passé qui semble révolu pourrait se voir définitivement enterré. Ainsi, « 31 ans, 8 mois et 20 jours » telle est la durée qui sépare le présent de la fin de l’idylle de jeunesse nouée entre Antoine (Gérard Depardieu) et Cécile (Catherine Deneuve), « couple » central des chroniques nostalgiques mises en images par André Téchiné. Le montage alterné pratiqué par le cinéaste entre ses différents récits ne permet pas de gommer totalement un sentiment de juxtaposition, faute aussi de liens insuffisamment écrits entre les histoires. D’une distribution hétéroclite, l’interprétation fournie par Gérard Depardieu ressort du lot par quelques fulgurances dont il a le secret. Lubna Azabal est également à son avantage dans le double rôle de sœurs jumelles dont le drame sous-jacent était prometteur mais que le réalisateur traite trop rapidement. La mise en scène demeure classique et peu aventureuse. Les cadres serrés sont privilégiés et laissent échapper quelques gros plans à l’esthétique aléatoire. A peine pouvons-nous noter un travail spécifique sur la couleur rouge (sang, fleurs, vêtements, rouge à lèvre, mosaïques).
Les retrouvailles entre Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, parasitées par les personnages secondaires trop présents, déçoivent. Filmée trop sobrement, cette romance ne fait naître que peu d'émotion.
Les temps qui changent ? Quel titre énigmatique...S'agirait il de la nouvelle façon de filmer de Téchiné, qu'on a connu plus élégant, plus fluide, dans sa mise en scène ? Ou alors d' l'évolution des moeurs dans un pays d'Afrique du Nord, le Maroc, où la femme voilée accepte, même à contrecoeur, de suivre un homme qu'elle connaît à peine ? Sand doute. Mais plus sûrement, le titre se rapporte à la passion du personnage un peu paumé de l'ingénieur pour un amour très lointain mais jamais effacé. Malgré les rejets initiaux, il s'accroche : pour lui le temps ne change pas les hommes. Grâce aux retrouvailles de Depardieu et Deneuve, cette tragico-comédie autour de retrouvailles provoquées finit par émouvoir, notamment dans les dernières scènes, poignantes. Mais cela n'efface pas complètement le côté un peu foutoir de la mise en scène, les transitions volontairment abrubtes, les mouvement de caméra parfois hachées, comme dans cette scène familiale autour d'une piscine. Je ne suis pas certain que cette simili modernité sonne toujours juste à la caméra. A voir donc principalement pour les retrouvailles réussies du couple du Dernier Métro.
Les Temps qui changent, c'est avant tout un bon scénario signé Téchiné, Guyot et Bonitzer. Un scénario solide et subtil, qui parvient à faire exister une belle brochette de personnages centraux et secondaires, à croiser habilement leurs histoires. Un scénario qui ose le mélo : romanesque, fou, mélancolique. Où il est question d'amour (hétéro et homosexuel), des effets du temps, comme le titre l'indique, mais aussi d'obsession, de lassitude, d'exil, de différence socioculturelle, d'incommunicabilité... Bref, des thèmes chers à Téchiné, avec ici un zeste de fantastique en plus. Le réalisateur réussit à rendre crédible et vibrante cette matière dramatique, à faire sourdre une pure émotion. Sa science de la narration est toujours aussi précise, élégante, sensible. Et sa direction d'acteurs, très juste. La réunion du couple d'acteurs stars, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, est placée sous le signe de la sobriété, chacun se mettant au service de l'histoire. C'est tant mieux. Et ça laisse de la place aux autres acteurs. Notamment à Gilbert Melki qui crève l'écran.
Que les amateurs de Téchiné se rassurent, ils trouveront leur cinéaste en grande forme avec cette histoire d'amour qui sentirait bon le cliché si... un talentueux auteur ne se cachait derrière l'entreprise. Assez rapidement, le cinéaste instaure un malaise, tout d'abord provoqué par une mise en scène hystérique (caméra sur l'épaule, genre tremblote à la Lars von Trier), puis par une histoire qui déroule son lot de névroses, de sentiments cachés et qui ressurgissent, de douleurs, de regrets. Bref, l'auteur ne semble pas apaisé avec l'âge et filme des êtres en souffrance, physique et morale. La plupart ont des secrets inavouables, des envies étouffées et des frustrations liées à l'impossible fusion des êtres. C'est d'un romantisme noir parfaitement maîtrisé. Alors oui, le film a des défauts, notamment sa mise en scène pas toujours justifiable et une tendance à l'éparpillement, mais cela faisait longtemps qu'on n'avait pas été ému ainsi au cinéma, qu'un cinéaste ne s'était pas lancé sans filet dans une histoire dure, âpre et sans concession aucune. Rien que pour cela, la note se justifie.
Il est vrai qu'on a du mal à croire à toutes ces histoires et que beaucoup de thèmes sont évoqués sans être vraiment approfondis. Cependant,ce film est bouleversant et laisse une impression très agréable . En effet, les acteurs sont parfaits ( notamment Malik Zidi que j'adore),la lumière, les plans donnent à ce film une atmosphère particulière. Pour résumer un très bon film qui nous pousse à la réflexion, mais ce n'est sans doute pas le meilleur film de Téchiné.
Les Temps qui changent marque le retour à l'écran du duo Depardieu/Deneuve qui se donnent la réplique dirigé par Téchiné dans une histoire floue et mal organisée. En effet, en ce qui concerne le scénario on tombe en plein dans le classique, voire la naiveté d'un enfant de 3 ans. Un agent immobilier vient à Tanger pour un chantier, et trouve Cécile, la femme qu'il à aimé il y a 30 ans de cela et celui ci est décidé à la reconquerir. C'est alors que tout le long du film on assite aux tentatives deséspérées de Depardieu qui sur ce coup joue assez correctement. En revanche, j'ai remarqué de nombreuseux clichés comme celui de la femme voilée qui ne peut être vue avec personne ou encore du fils homo. D'ailleurs son homosexualité est extremement mal utilisé dans le film et on aboutit au bout d'une heure trente à un mélange de thémes trop touffu pour y déceler quoique ce soit. Gardons donc la bonne prestation des deux acteurs et peut être la facon de filmer que j'ai trouvé sympathique.
Techiné, Depardieu, Deneuve, sur le papier, c'est plein de promesses. Mais dans la réalité, on a un film vide, où les rares rebonds du scénario n'apportent rien (comme cette morsure de chien méchant, qui est très bien amenée, mais qui tombe à l'eau). À part Depardieu, les acteurs ne sont pas bons, probablement la faute à un manque de scénario crédible.
Film ovni, agité, bavard, à l'image fatigante, toujours en mouvement, genre j'ai prêté mon caméscope à mon petit frère parkinsonien, au scénario qui part dans tous les sens, effleure plusieurs thèmes sans finalement en traiter aucun. Catherine Deneuve s'agite, parle trop vite, comme souvent; son visage est devenu douloureux, Depardieu est parfois très émouvant (en voix off) parfois insupportable et faux (la scène avec Gilbert Melki dans le casino) Certaines séquences sont interminables (scène du Mac Do entre autres) parce que manquant singulièrement d'émotion. Les situations sont souvent artificielles, pretexte à des dialogues signifiants...J'ai eu l'impresion que Téchiné voulait raconter une histoire, mais que ses personnages lui échappaient, et en racontaient chacun une autre. C'est une grosse grosse déception pour moi qui ai tellement aimé certains films de Téchiné (Hotel des Amériques, Ma saison préférée, Rendez-vous, Le Lieu du Crime, Les Roseaux Sauvages...) Il y a deux séquences trop longues et parfaitement incongrues(le projet de Centre Audiovisuel, et les gros engins du chantier en action) Mais les critiques ont l'air d'adorer, donc tout le monde s'alignera derrière Télérama Les Inrock et le Monde... Certains temps ne changent pas.
Film sur le temps, sur l'amour, sur l'amour face au temps, sur le temps de l'amour. Depardieu revient à la chasse pour faire revivre son amour de jeunesse. Deneuve ne veut pas de cet amour du passé. Un film magnifique sur la vérité des sentiments. Téchiné filme l'amour comme personne. Très grand film.
Très sentimental, ce beau film de Téchiné nous fait le plaisir de confronter quelques années après Le Dernier Métro Deneuve et Depardieu, qui se donnent.
Insipide, ennuyeux, un mauvais téléfilm où on se demande pourquoi Catherine Deneuve est venue se fourrée là.. Mention spéciale du mauvais acteur à Gérard Depardieu, qui récite son texte à laquelle il ne croit pas un seul instant. Téchiné, souvent pour le pire...