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AMCHI
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2,0
Publiée le 23 août 2011
Un film kitsch et vieillot qui garde malgré tout un certain charme mais l'ensemble est très inégal car si certains passages sont pas mal du tout beaucoup de scènes laissent à désirer. Ce Maciste est un spectacle d'un autre temps.
Gordon Scott qui avait remplacé Lex Barker dans le rôle Tarzan après que celui-ci avait remplacé l’inoubliable Johnny Weissmuller, s’exila en Italie à la fin des années 1950 . Sa puissante musculature lui laissait en effet espérer s’ajouter aux autres bodybuilders américains faisant les beaux jours de Cinecittà qui s’investissait alors sans retenue dans le péplum. Il sera l’un des acteurs les plus représentatifs de ce genre souvent moqué mais aussi celui avec Reg Park dont le jeu sera le plus crédible. Il tournera donc sept péplums jusqu’en 1964 avant de retourner aux Etats-Unis. Ses débuts se font sous la férule de Riccardo Freda dans « Samson et les sept miracles », enchaînant après « Romulus et Rémus » (Sergio Corbucci) avec « Maciste contre la fantôme » (1961) codirigé par Sergio Corbucci et Giacomo Gentilomo. Le scénario écrit par Ducio Tessari, rodé au genre, est dans la lignée de ce qui était régulièrement proposé aux amoureux de ces aventures mythologiques fantasmées destinées avant tout à mettre en valeur la musculature du héros et la beauté des princesses ou esclaves qu’il croise sur sa route, le plus souvent semée d’embûches. Des amoureux du genre relativement pointilleux qui n’aimaient pas trop être bousculés dans leurs habitudes. « Maciste contre le fantôme » n’a certes pas la magnificence baroque du « Hercule contre les vampires » de Mario Bava réalisé la même année ou encore la force évocatrice de « Romulus et Rémus » de Corbucci qui réunissait Steve Reeves et Gordon Scott mais il s’avère tout à fait distrayant, sachant manier un humour naïf tout en profitant de la présence roborative de Jacques Sernas et de celle maléfique et sensuelle de la très belle Gianna Maria Canale.