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    Un été violent
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    24 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Un mélodrame sur fond de basculement historique dans l Italie de la fin de la deuxième guerre mondiale. Lui est le fils d un fasciste influent qui voit le régime s effondrer, elle jeune veuve quasi prisonnière de son environnement familial. Les deux interprètes subliment ce film et font croire à leurs personnages et leurs passion.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2023
    Coincé entre la plage paradisiaque et l’ouragan de la guerre, l’insouciant Carlo, planqué par son père, un dignitaire fasciste, vit une passion incandescente avec une veuve marquée par la rigidité des conventions et la tragédie de la perte de son mari tué au combat. Dès les premières minutes le film est fascinant grâce à un couple central magnétique et lumineux. Eleonora Rossi Drago donne une réplique pleine de sensualité et d’élégance à Jean-Louis Trintignant dans un de ses meilleurs rôles. Ils sont entouré d’une galerie de personnages représentatifs et souvent parfaitement interprétés (avec en tête Lilla Brignone dans le rôle de la madre intransigeante). Mais surtout, sensibilité, frémissement et érotisme atteignent un sommet dans la danse (sur un score d’Arthur Freed retravaillé) au cours d’une soirée dont le thème de l’évasion de la situation présente, en renforce le nihilisme. Au premier baiser qu’ils échangent dans le jardin, magnifique et cruel pour Jacqueline Sassard qui observe de loin, répond le baiser sensuel contre la porte de la cabine de plage, dont l’érotisme est brusquement interrompu par un contrôle d’identité aussi mal venu que dramatique. Sublime pellicule de Tino Santoni qui allie profondeur de champ et éclairages travaillés, accompagnée d’une musique toute en justesse de Mario Nascimbene. Valerio Zurlini qui a écrit cette histoire, développe avec Suso Cecchi D'Amico et Giorgio Prosperi un scénario ciselé avec une précision d’orfèvre. Seuls regrets, une fin explicite et un peu pétaradante (le soit disant réalisme à la Rossellini) qui en atténue la force, même si la sublime et déchirante séquence finale la sauve en grande partie. Par son élégance et sa construction mélodramatique, avec Eté violent Zurlini se situe quelque part entre Douglas Sirk (le nihilisme en plus) et Vincente Minnelli (la couleur et l’aspect social en moins). Dès son deuxième film, avec une tristesse qui ne l’abandonnera plus, le réalisateur frappe fort.
    Marty
    Marty

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Une belle histoire d'amour dans un pays en plein bouleversement avec la fin de Mussolini. Un film d'artiste, très travaillé, avec d'excellents acteurs par le réalisateur du Désert des Tartares
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Deuxième film, seulement, de Zurlini que je découvre. Et je reconnais bien là son style... Bien qu'étant différent, il a beaucoup de points commun avec La Fille à la Valise. Et peut-être plus encore avec le Jardin des Finzi-Contini, dont il a longtemps porté le projet, avant qu'il soit finalement réalisé par De Sica.

    Zurlini semblait passionné par les personnages et les amours tourmentés. Il faut dire qu'il avait ce même tempérament, apparemment. Mais il sait aussi très bien mettre en scène des trajectoires individuelles, qui se heurtent, ou même se brisent, face aux lames des vagues de l'Histoire.

    Encore une fois, Zurlini nous livre un film très fort et très marquant. Violemment passionné, et peut-être aussi violemment désespéré... Tragique... Mais aussi, et peut-être avant tout humain, dans tout ce que l'être humain a de complexe. Je ne peux que m'incliner devant ce cinéaste qui semble oublié aujourd'hui, mais qui fut grand par son talent.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Un film noir et blanc d’une propreté surprenante pour la période qu’il décrit– peut-être pour contraster avec la violence du bombardement qui le termine… Un esthétisme certain mais une distanciation aux évènements qui m’a parfois dérangé et une direction d’acteurs un peu surfaite.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2023
    D'une beauté en perdition, Estate violente nous dicte une fin que l'on devine avant même les premiers balbutiements de cette passion qui débute à la plage, loin de toute fanfare, époque oblige. Carlo et Roberta, que tout sépare hormis une certaine place dans le cadre de cette Italie de bord de mer, loin des combats, qui goutte aux joie estivale n'est que façade, jeux de dupes, un oubli que l'on décide de mettre en avant, pour rire et danser loin des récits de cette terreur qui s'intensifie à mesure que les menaces sembles plus proches ...

    De cet été, on retiens en tout premier lieu cette mise en scène au gout sublime de son réalisateur, Valerio Zurlini qui par le biais d'une image à la splendeur totale et une délicatesse de l'instant redonne vie à tout une histoire, assez récente d'ailleurs au moment de concrétisé pareille chose ! Cela semble fou, pourtant cette liberté est belle et bien là, sous nos yeux. Un film qui dans son évidence, comme dans ce qui est suggéré, du non-dit assez explicite toutefois capture des lectures de temps, des marqueurs de classe et des rapports ou les consciences coïncide avec les heurts de l'intime et de la société des croyances et des rejets ...

    Un long métrage qui est beau, certes, mais qui ne serait pas aussi fervent sans ses comédien.e.s ! Jean-Louis Trintignant, de sa mystérieuse et étrange présence est encore une fois merveilleux dans ce rôle de jeune homme de bonne naissance, en décalage toutefois d'avec ces racines, dans un dédain et un foisonnement que la passion intensifie dans sa totale liberté, tiens donc ... Eleonora Rossi Drago quand à elle, n'est que superbe ! Dans ses hésitations impeccables, comme dans son désir qu'elle découvre et auquel elle se laisse prendre corps et âme, elle se distingue, brille dans la pénombre. Cette scène du cirque, de cette réception dans cette maison si particulière qui s'ensuit, comme de ce baiser stoppé par la garde de ses militaires en ronde, on ne retiens que les attractions ! Les seconds rôles, de femmes notamment sont aussi à soulignés.

    Cette fin, brutale, à vif, violente pour ce qu'il en est de plus vil cette fois raconte l'horreur de cette fuite que l'on ne peut prendre sans abandon ... On se remémore, par cela, ces joies si peu lointaines, déjà contrariés mais encore plus jolie et vivante de ce passé récent.

    Un film qui combat des idées reçus, qui marque la forme et le fond par une prouesse de cinéma comme l'Italie en compte par centaines. Une sculpturale dénomination d'un terme, de cet amour impossible, inoubliable ...
    Courtleciel
    Courtleciel

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Un grand film qui donne à penser sur les terribles années 43 et 44 d'une Italie prise entre le marteau et l'enclume. Un jeune Trintignant, formidable acteur italien (ah, le fanfaron) vit une jeunesse dorée de fils de dignitaire du régime. Bénéficiant opportunément d'un sursis militaire, le scénario nous compte l amour qu il se découvre pour une veuve et mére de 10 ans son aînée. Tout est juste dans les scènes et les dialogues, aucun excès et beaucoup de sensibilité. Une photographie en noir et blanc sublimée par la lumière parfaitement captée de l été. Un réalisateur moins connu mais pourtant un grand cinéaste.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    Un bon Film sur un amour passionnel l'été en Italie pendant la guerre. De très bons acreurs Jean Louis Trintignant en jeune premier et de belles et convaquantes femmes italiennes
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2021
    Un film romantique sur fond de situation trouble comme on n'en fait plus. L'insouciance de la jeunesse dorée italienne dans une station balnéaire, alors que sévissent la dictature fasciste et la guerre, est impressionnante mais dans l'ordre des choses. Trintignant compose un personnage de jeune homme nonchalant qui reconnait ne pas avoir le courage de se révolter contre une situation qu'il condamne pourtant clairement. Il est véritablement fabuleux par la finesse et la justesse de son jeu. Au passage, le film dénonce la situation faite aux femmes dans un milieu bourgeois conservateur et reste d'actualité soixante ans après sa sortie. Le réalisateur se montre aussi à l'aise dans les scènes intimistes que dans certaines séquences spectaculaires. Le bombardement d'une gare est un véritable morceau de bravoure. On ne sait d'ailleurs si les bombardiers sont anglo-américains ou allemands. Les civils trinquent. Un véritable bijou, peu diffusé, à ne pas manquer.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Une histoire d'amour passionnel sur fond d'Italie fasciste pendant la Guerre.
    Un mélodrame intense, à la photographie en noir et blanc sublime, porté par un couple alchimique J.L Trintignant/Eleonora Rossi Drago.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2016
    Valerio Zurlini n'a pas une filmographie aussi brillante que celle de Fellini, Antonioni, Rossellini ou de Sica ; il est moins connu que Monicelli, Rosi ou Comencini. Normal en un sens car son oeuvre est assez inégale malgré quelques titres célèbres tels La fille à la valise, Journal intime, Le professeur ou Le désert des tartares. Eté violent (1959) représente, pour moi, l'acmé de sa carrière. Un film de passion, exacerbé par les circonstances de la guerre, et des sentiments amoureux d'autant plus forts qu'ils sont menacés à tout instant par la mort. Noir et blanc splendide, mise en scène inspirée et un Trintignant formidable. C'est un chef d'oeuvre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Un film plein de sensualité sur la passion et le désir. Il y a aussi le thème des différences de classe très présent. La scène de la danse est très symptomatique: "temptation" passe sur le disque. Il y a de l'hésitation chez l'héroïne, et de la conviction chez Trintignant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    C'est le second film de Valerio Zurlini (son plus gros succès), dont la profonde sincèritè rend singulièrement pathètiques les dèbordements sentimentaux auxquels se livrent inèvitablement ses personnages, dans un drame qui revient sur les annèes du fascisme et son effondrement! Jean-Louis Trintignant, qui a pu èchapper au service militaire parce qu'il ètait le fils d'un dignitaire du règime, y tombe amoureux d'une jeune veuve, Eleonora Rossi Drago (on n'oubliera pas de sitôt sa danse, la nuit, sous la lueur des fusèes èclairantes, scandèe par une musique magnifique) et que la guerre les sèpare! Une histoire d'amour passionnelle sur arrière fond de guerre où la crèdibilitè de cet amour doit beaucoup à la direction d'acteur du metteur en scène italien! Pas de grand discours entre les protagonistes, les sentiments passent beaucoup par les gestes et les regards! De plus, la complexitè des personnages rend la situation encore plus dense! Pour des raisons diffèrentes, chacun rèsiste a son milieu alors que chacun est pris par ce coup de foudre rèciproque...
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Deuxième film seulement que je vois du réalisateur Valerio Zurlini, l'autre étant le très bon "Journal intime", mais, à part ici sur un point de détail sur lequel je vais revenir, une seconde preuve que l'emphase mélodramatique et lui faisaient deux.
    "Une histoire privée devient extraordinaire si un événement historique est présent en arrière-fond.", si un film répond très bien à cette phrase de Léon Tolstoï c'est bien "Un Été violent". Cette histoire d'amour entre un jeune étudiant, fils d'un ponte du régime fasciste, et une veuve de guerre trentenaire et mère de famille pourrait apparaître comme étant un summum de banalité si elle ne se déroulait avec comme toile de fond les derniers jours de la dictature de Mussolini.
    La guerre ne se montre que rarement ici ce qui ne fait que rendre encore plus intenses et spectaculaires les rares fois où elle apparaît. Parti-pris intelligent du réalisateur auquel on pourrait en ajouter un autre : rester sobre. L'amour se montre par petites touches, par des gestes ou des paroles subtils, pas de grandiloquence, ce qui ne fait que rendre que plus émouvante cette romance. Enfin pas de grandiloquence...jusqu'aux cinq dernières minutes qui gâchent un peu l'ensemble. Les cinq dernières minutes qui auraient vraiment dû rester dans le même ton. C'est réellement regrettable car sinon ça aurait été un grand film.
    On se consolera tout de même largement avec le reste du film, avec les belles interprétations de Jean-Louis Trintignant (crédible en jeune étudiant malgré ses 29 ans à l'époque !!!) et d'Eleonora Rossi Drago (qui malheureusement a été considérablement sous-employée par la suite !!!), et aussi avec la BO particulièrement inspirée de Mario Nascimbene.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    42 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Je me demande si Valerio Zurlini n'est pas l'homme d'un film "La fille à la valise"?... Cinéaste esthète qui peine à oublier (dépasser) son esthétisme, son raffinement. C'est très flagrant dans "Le désert des Tartares". "Un été violent" parle d'une violente passion entre un jeune homme et une femme sous la fin du fascisme, qui j'avoue m'a laissée un peu en retrait. On pourrait dire que le film manque de cette grâce qui habitait le cinéma italien de l'époque.
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