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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Down in the valley fait partie de cette nouvelle tendance des films US à nous retracer les milieux de cowboys et de lAmérique profonde de nos jours. Je ne peux m empêcher de faire un parallèle avec The King tant les similitudes sérigent au fur et à mesure du film. Ce film nous dresse un portrait réaliste de lengrenage et du malaise dans lesquels sombre ce héros, Harlan, jeune homme paumé à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession et pourtant il faut se méfier de l eau qui dort Au final, un film intéressant, tant pour le jeu de la jeune Evan Rachel Wood et dEdward Norton, que pour l ambiance spéciale qui plane sur cette histoire. Pardi, jallais oublier ! Mention très spéciale au petit bonhomme qui interprète avec justesse le petit frère de la jeune fille (il me semble que c est le petit frère de Macaulay Culkin)
Franchement, il est très bon ce film. J'ai eu de la chance qu'il passe près de chez moi car je ne le regrette vraiment pas. Ni violent, ni porno, je m'attendais à moins bien car je n'aime pas trop en Général les histoires d'amour. Tobe est vraiment très belle mais la chose dommage c'est que le héros Harlan soit (GROS SPOILER) un pauvre mytho qui tire sur tout le monde et ment sur son nom.
Premier film passable de David Jacobson, Down in the valley ne vaut essentiellement que pour ses acteurs bourrés de charisme ainsi que pour le trop rare David Morse et le surprenant Rory Culkin enterrant définitivement son aîné (comment il s'appelait déjà ?). La première heure est assez sympa dans lensemble et on sattache aux personnages. La deuxième heure est par contre longue, invraisemblable avec des scènes finales tombant dans lattendu et dans le ridicule. On pense souvent au récent The King (qui était raté) ou à La balade sauvage de Terrence Malick quant à la sauvagerie des paysages déteignant sur le comportement des personnages mais tout cela laisse vraiment perplexe et finit malheureusement par agacer. Edward Norton, co-producteur du film se montre beaucoup plus convaincant dans la première partie et forme avec la délicieuse Evan Rachel Wood un couple aussi étonnant que charmant, loin de toute ambiguïté comme le sous-entendait le synopsis. On ressent une blessure, une cassure, une fragilité dans le regard de son personnage qui espère avoir trouver le réconfort, l'écoute, la compréhension dans le beau regard bleu de sa jeune petite amie. La première heure est d'une belle sensibilité, la réalisation soignée...mais l'intérêt se perd au fil du récit et la fuite d'Harlan marque une succession de scènes peu crédibles, qui ennuient et le final m'a paru vraiment grotesque. Il y a vraiment du bon et du nettement moins bon dans "Down in the Valley" et on retient heureusement que le bon en se disant que Jacobson est un cinéaste à suivre car celui-çi possède vraiment un regard et un talent de directeur d'acteurs certain. Quelques scènes sont inquiétantes (une scène rappelant furieusement Taxi Driver) mais à trop vouloir en faire, Jacobson perd le spectateur dans un dédale de rebondissements qu'il aurait pu éviter. Maladroit, à moitié convaincant mais les acteurs sont vraiment bons, les paysages superbes et la photo est belle. Plaisant, à défaut d'être convaincant.
Lange sauveur dune petite famille peut être son ombre noir qui éclate tout dans linsouciance. Un péquenaud qui se croit John Wayne et profondément perdu dans des questions existentielles et des buts naïfs, voit chez une ado et son cadet, possédés par une emprise paternelle possessive, un sens affectif à sa vie dillusionné. Down in the Valley rappelle les belles histoires damours ricaines démoralisatrices et passionnés des années 70. Evan Rachel Wood se re-révèle en rayon de soleil qui déteint ce drame beau et sincère dans une lumière mélancolique, spirituelle et chimérique. David Jacobson dérobe notre cur et on le prend à lil !
Vraiment pas mal pour un premier film. On sent le réalisateur bien hanté par son thème et le personnage principal. Certes ce type de personnage à été traité dans d'autres films mais pourquoi bouder son plaisir. (L'Amérique est tellement pleine de ce genre de paumés rêvant d'être des héros et qui basculent dans la schizophrénie à force de solitude). Et puis surtout, quelle interprétation! Edward Norton, Evan Rachel Wood, David Morse, et Rory Culkin sont tous formidables et justes. Bien servis par un scénario au scalpel auquel on peut tout juste reprocher une fin un peu mélodramatique.
J'ai vu ce film en avril dernier a l'occasion du Festival de Cannes, dans la serie "Un Certain Regard" et j'ai adore. Je n'avais meme pas lu le resume ou les bandes-annonces, et j'y suis alle juste pour voir. J'ai totalement adore ce film, c'est impressionnant comment il transmet l'amour et le "vrai" reve americain. L'Amerique derriere les oscars et les gratte-ciels, derriere l'argent et les defiles de mode. Ce film montre la misere que l'on peut subir si on est pauvre aux Etats-Unis et nous transmet le vrai sens de la vie et les vraies valeurs avec une histoire d'amour tres belle.
Le personnage de Harlan, en particulier, est assez extraordinaire et pathétique en même temps.
Les deux ados sont sont bien représentés par Evan Rachel Wood et Rory Culkin, qui montrent bien leur ennui et leur manque de contact (la première scène est à ce sujet très représentatrice, et rend le spectateur à même de comprendre le reste du film)
Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à cerner la morale, parce que le personnage du père (David Morse) est constamment diabolisé, alors qu'Harlan, malgré ses évidentes lacunes sociales, reste sympathique pratiquement jusqu'au bout.
Je le recommande chaudement (mais il faudra se dépêcher, il ne va pas rester longtemps)