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pfloyd1
124 abonnés
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1,5
Publiée le 30 septembre 2024
On nous prévient des le départ qu'il s'agit de l'histoire vraie de l'explorateur Robert Harper qui rencontra une des dernières tribus "préhistorique" cannibale du monde, après recherches, je n'ai jamais vérifier l'authenticité du dire. Bref, hormis le fais que le film et sa réalisation ne font pas exception à la médiocrité des films d'horreur d'epoque (plans de caméra zoomés à l’excès, scenes coupées sans cohérences, bruitages sonores amplifiés et ridiculement exagérés, dialogues inutiles, rares effets spéciaux à base de sang bien rouge visqueux...), vous devrez attendre le dernier quart d'heure avant de profiter très rapidement d'un repas cannibale (mal fait bien sur). La déception ira jusqu'à découvrir qu'une des femme de la tribu et rudement jolie et ressemble rudement à une belle italienne, contrairement aux autres au faciès d'authentiques d'autochtones. Parmi cette attente interminable où il ne se passe rien de frissonable, une bonne heure, on aura droit à une bonne bande son à bas de shynthé lourdingue digne de l’époque...
Le film nous nargue par sa jaquette être un film d’horreur cannibal. On est plus sur un film documentaire et d’aventures sur la survie d’un homme civilisé au milieu de la jungle et de ses tribus. C’est assez ennuyeux et la seule scène gênante serait le dépeçage du crocodile. Si l’on oublie le côté marketing sur le cannibalisme pour voir ce film, il reste regardable. L’acteur principal n’a pas eu besoin de costumes :)
vu ce film il y a longtemps à une des projections bis du vendredi soir à la Cinémathèque du temps où elle se situait encore à Bonne Nouvelle... Je me souviens d'un nanar hallucinant où l'on riait toutes les deux minutes, une histoire téléphonée et bête, des stock shots incohérents, de faux acteurs, des dialogues à mourir de rire, de la violence gratuite... Un chef d'oeuvre du z, une ambiance de feu dans la salle, on s'était régalé !
Deodato a fait 2 bons films dans sa carrière : le mythique "cannibal holocaust" et 3 ans auparavant "le dernier monde cannibale". On peut y voir un tour de chauffe même si ce 1er pas dans la jungle amazonienne est moins réussi que son successeur. La recette y pointe quand même le bout de son nez : gore (éventrations etc..), un peu de sexe, des scènes qu'on croirait tirées de "30 millions d'amis" entrecoupées avec les faciés des indigénes pour indiquer qu'on est encore dans le film, mais le tout est bien plaisant car le sous genre "cannibale" n'a pas été extrêmement exploité. C'est assez crade par moments pour être malsain et je suis donc sur que ca va vous plaire. Moi je suis fan d'avance de ce genre de choses donc je ne suis pas objectif (vous pouvez me resservir un bout du bras de la dame ???). 4 / 5
Essai du pseudo-documentaire avant son film le plus célèbre, Deodato se complaisait déjà dans un cinéma voyeuriste et malsain, cultivant les clichés racistes. Les indigènes sont donc d'abominables primitifs, parlant une parodie de langage ridicule, qui en plus massacrent des animaux et mangent des hommes. Du grand n'importe quoi érigé en vérité par la caméra hypocrite d'un réalisateur qui a eu une bonne idée mais l'exploite avec ses a priori nauséabonds. L'autre, la culture de l'autre est forcément primitive et arriérée pour les occidentaux. Et donc dangereuse. C'est à vomir. Et puis regarder de vrais animaux se faire éviscérer devant la caméra, juste pour le besoin du film est immonde. L'éthique en prend un coup. Du cinéma comme on en verra plus, du moins je l'espère.
Trois ans avant son fameux "Cannibal Holocaust", Ruggero Deodato signait ce film d'horreur adapté d'un fait réel qui raconte le calvaire d'un homme prisonnier d'une tribu de cannibales sur l'île de Mindanao, aux Philippines. Et nous avons le droit à des scènes gores vraiment très réussis, tandis que le déroulement du récit est plutôt palpitant à suivre. On notera aussi la présence de maquillages très convaincants pour une production de ce genre. Mais bon, tout n'est pas non plus parfait comme en témoigne la photographie qui a bien mal vieilli et la prestation des comédiens que l'on sent pas toujours très à leurs aises. Mais bon "Le Dernier Monde cannibale" est une oeuvre sans concessions et que les fans du genre se doivent de découvrir.
Malgré une B.O vieillissante, un début pas terrible et des dialogues passables, Le Dernier Monde Cannibale est sans conteste un des meilleurs films de cannibales de l'histoire. L'acteur principal (Massimo Foschi) est époustouflant, on éprouve de la compassion envers lui pendant tout le film. Les scènes gores donnent froid dans le dos : des fourmis carnivores qui dévorent vivant un des anthropophages, un crocodile éviscéré vivant, un barbecue humain des plus barbares... Un style ultra réaliste et gore, très proche du documentaire qu'on appelle le "mondo" dans le jargon cinématographique. Le réalisateur Italien Ruggero Deodato en devient même le spécialiste. Mais ce qu'il faut retenir du film c'est surtout l'instinct de survie du héros, tout simplement remarquable. L'homme moderne revient à l'état sauvage et adopte les coutumes des hommes primitifs pour pouvoir se faire respecter et sortir de cet enfer...
Le Dernier Monde Cannibale est un bon film. Nouvelle plongée dans les tribus cannibales et ici on est vraiment plus une fois encore dans le film d’aventure qui lorgne sur le genre horreur et ça n’en reste pas moins déplaisant bien au contraire. Réalisé 3 ans auparavant du culte et controversé « Cannibal Holocaust », celui-ci bien qu’interdit alors à l’époque aux moins de 18 ans, est largement moins choquant et le film ne fait pas peur, seuls quelques scènes sont un peu dégueulasses mais sinon rien de traumatisant. L’histoire nous emmène sur l’île de Mindanao archipel des Philippines en 1975. Trois hommes et une femme échouent en avion. Attaqués par les indigènes deux d’entre eux sont tués. Rowland et Harper s’enfuient. Le premier disparaît dans les rapides, le second est fait prisonnier par une tribu d’anthropophages. S’ensuivra ensuite une sorte de survival. L’ambiance un peu inquiétante de cet enfer vert est très bien retranscrite, et l’œuvre est assez prenante. Les décors naturels et les bruits de la nature ainsi que d’animaux ou encore les cérémonies et rituels de ces tribus renforcent un certain réalisme. Un métrage finalement beaucoup plus accessible qu’il n’y parait, même si quelques scènes peuvent choquer malgré tout car par moment ça reste assez cru, mais comme je le disais rien de traumatisant, le film n’a pas pour but de choquer plus que ça. La bande son est vraiment très bonne et amène une ambiance un peu oppressante parfois. Le réalisateur italien Ruggero Deodato signe ici son 10ème long métrage avec réussite, bonne réalisation d’ensemble, manque plus qu’une restauration. Les acteurs sont bons et convaincants avec Massimo Foschi, Ivan Rassimov, la jolie Me Me Lai. Pourtant rebuter au départ, regarder ce dernier monde cannibale était finalement plutôt intéressant. Vous en reprendrez bien un morceau ? ^^ Ma note : 7/10 !
Trois ans avant son célèbre "Cannibal Holocaust", Ruggero Deodato montrait déjà une attirance pour les sociétés cannibales amazoniennes. Sans atteindre l'intensité de son film-phare de 1980, "Le dernier monde cannibale" dévoile une oeuvre malsaine et dérangeante grâce à une approche assez crue de son histoire. On a ainsi le droit à ce qu'il faut de scènes gores; le tout dans un climat étouffant et tendu causé par cette sensation de danger permanent. Un film d'horreur honorable.
Trois ans avant son célèbre "Cannibal holocaust", Ruggero Deodato nous avait donc gratifié d'un premier film sur l'univers cannibale. Un peu moins "choc" que son glorieux prédécesseur, ce film est un peu plus "cérébral". Il montre un homme capturé par les cannibales, sombrant peu à peu dans la folie. Le film frise la perfection de bout en bout, malgré le peu de moyens évident. Les scènes gore servent le film au lieu de le desservir, nous montrant la réalité de la vie de peuples indigènes dans l'Amazonie. Plus survival haletant que documentaire malgré tout, "Le dernier monde cannibale" tient le spectateur de la première à la dernière scène, grâce à une intensité qui ne faiblit jamais.
Je dois reconnaitre qu'au début, au sortir de l'avion,suite a l'atterrissage j'ai craint la navet, notamment a cause des premiers dialogues vraiment simplistes et limites niais au vu de la situation a ce moment du film. Cela m'a presque fait penser aux parodies que les nuls pouvaient faire quand ils se moquaient des films d' apres coup le film monte tout de meme d'un cran et au final il arrive a capter notre attention et dans cette enfer vert on aimerait bien aider nos amis a s'en sortir.... Pas trop mal.
Deodato nous livre ici comme un rush de son célèbre et polémique "Cannibal holocaust" 3 ans plus tard. Cepedant, ici le scénario est meilleur et les scènes moins gores que le petit frère sus-nommé. On prend donc un grand plaisir à redécouvrir ce film de genre, un des premiers d'ailleurs, qui n'a rien à envier à certaines productions direct-to-dvd d'aujourd'hui.
A condition d'aimer ce genre très particuliers Deodato réussit un très bon film, réalisé en Malaisie avant de tourner son fameux Cannibal Holocaust Le Dernier Monde Cannibale est un film assez surprenant à voir. Si des passages sanglants sont bien là Le Dernier Monde Cannibale n'est pas aussi gore que Cannibal Holocaust, il pourrait presque se voir comme une étude sur une peuplade primitive mais le personne principal reste un Occidental qui va souffrir dans cette jungle suffocante, les 20 premières minutes sont excellentes très étouffantes et angoissantes sans portant avoir recours à des effets sanglants, Deodato joue que sur la peur des personnages, le dernier tiers du film est aussi très intense. Dans ce type de cinéma on a droit aussi à un peu d'érotisme.
Loin d'être un film stupide, Le dernier monde cannibale se regarde tel un documentaire. Dedatto a le mérite de se débrouiller pour nous emporter dans l'enfer vert au coeur de la vie d'une tribue de cannibales dont les rites et le mode de vie nous paraissent à nos yeux horribles. Il n'a pas non plus le budget d'un Spielberg et pourtant le film est vraiment pas mal. Ce qui m'a surtout intéressé ce sont les scènes non gores, c'est à dire celles qui permettent de se questionner sur l'état sauvage de l'homme et sa confrontation avec cet état originel. On ressort aussi éprouvé que les survivants.
Les animaux ne sont jamais cruels, ils se défendent ou se nourrissent. Ceci dit, le film, bien que truffé de clichés, (la femme de la tribu avec du mascara et du rose à lèvres, comme par hasard la seule relativement jolie et bien fichue), l'accroche parlant d'une histoire vraie, (?...), ce film est assez bon divertissement de jungle avec quelques longueurs, mais à voir si l'on aime le dépaysement et les tribus primitives. Pour un summum de cruauté, (gratuite, sur des animaux), voir cannibal holocaust. (Bien que quelques scènes sans doute non truquées montrent des meurtres animaliers dans ce film, ce qui justifie ma note.