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    Canicule
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    3,0
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    44 critiques spectateurs

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    mickael l.
    mickael l.

    41 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Des films de Yves Boisset je ne retiendrai pas celui là. Je lui met 3 étoiles pour son superbe casting. Heureusement les acteurs sont très bons. Mais ça vol pas haut. Un scénario des plus banale. Certe on s'ennuie pas, mais c'est pas bon , les clichés , les invraisemblances sont navrante. Ce film est déplacé. Et pourtant quand on voit le casting qui est survolté: Marvin , Miou miou , Carmet , Lanoux , Lafont , le petit Bennent , De Capitani , Dreyfus , Guybet , Kalfon , Milo rien que ça ; mais avec ces acteurs il devait faire un chef d'œuvre et ben non , un film navrant. Un américain qui braque une banque et se planquer dans les plaines paysanne du Berry on y croit pas une minute. Et de l'érotisme sans âme . Mais on s'ennuie pas ..... Incroyable mais vrai.
    Michel F.
    Michel F.

    22 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Ce film a très mal vieilli ! Les dialogues d'Audiard devaient déjà être passés de mode en 1984, avec un argot que plus personne ne parlait (ou comprenait encore), les acteurs poussent la caricature au delà du vulgaire supportable, seuls Lee Marvinet Miou Miou sont à leur place eg crédibles. Un film à ne pas revoir.
    gambilleur
    gambilleur

    26 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2023
    A peine moyen.
    Quelle idée d'avoir autant d'acteurs humoristiques, pour les utiliser à contre emploi, qui plus est dans un film comique .
    C'est lent et laborieux.
    Quand aux dialogues d'Audiar, ce ne pas son meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Trente ans avant Malavita de Luc besson, Yves Boisset avait déjà transposé avec plus de réussite l'univers de la série noire américaine dans celui de la France profonde(en l’occurrence la Beauce qui avec ses fermes isolées et son no mans land d’immenses champs de blés sert d’équivalent au middle west américain, cadre de nombreux film noirs américains) A la différence de Luc Besson, il évite la parodie lourde version groland en traitant avec sérieux un sujet qui ne l'est pas. Le film est également porté par un casting assez réussi que ce soit Lee Marvin vieillissant qui incarne bien un personnage en fin de course, la très douce Miou Miou qui par un effet de contraste, incarne de manière intéressante une tueuse justicière qui se venge contre la médiocrité, David Tennent qui par son étrangeté donne une touche d’expressionnisme au film etc.….On peut par contre reprocher au film un scénario un peu basique et une réalisation un peu plate (la scène d’action qui sert d’ouverture au film est notamment particulièrement mal filmée). On imagine ce qu’ auraient pu en faire des metteurs en scène plus habités tels que les frères Coen ou Tarentino ou même pour citer un français Jean Pierre Mocky. Au final, un film distrayant qui arrive à rendre la Beauce exotique (ce qui n’est pas rien)mais à qui manque un zeste de folie et d’inspiration pour être vraiment jubilatoire.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Il est clair que ce n'est pas le rôle le plus mémorable des films de Lee Marvin. Après avoir dévalisé un véhicule armé à l'aide d'un bazooka vêtu d'un costume avec un œillet rouge Jimmy Cobb (Lee Marvin) se cache dans la grange d'une ferme appartenant à des frères et sœurs surexcités qui abusent de leur aide. Il abandonne l'argent dans le champ de blé mais il est rapidement enlevé par un garçon qui aime le whisky, les cigarettes et la maison de chats locale où travaille sa tante. Tout le monde est après l'argent qu'ils pensent être enterré dans le champ. Le film a perdu quelque chose avec le temps. Il été réalisé par Yves Boisset en 1984 mais il a l'allure d'une comédie des années 1970. Et même Lee Marvin n'a pas pu sauver cette histoire...
    azurtlse
    azurtlse

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2022
    Film inclassable, peut être dans la catégorie tragicocomicodébile! si c'est un film policier, c'est raté, si c'est un film comique, c'est raté, si c'est un film dramatique c'est raté, heureusement que je l'ai vu sur ciné+ gratuitement, payer pour voir ça? ben je l'aurait vraiment en travers! dommage, il y a d'excellents acteurs, on se demande ce qu'ils font dans ce navet...
    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    13 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    Un chef d'oeuvre du cinéma Français : Mélange de film policier et de film dramatique .
    Un bon scénario , une bonne histoire , aprés un braquage de banque , un gangster poursuivi par la police se cache , en pleine campagne , dans une ferme , habitée par une famille un peu déjanté .
    Mélange de drame familiale et de film policier , ce film a beaucoup de suspens , d'émotions intense et un petit peu d'action .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 avril 2010
    Attention les yeux, ça zigouille dans les sens : les gosses, les foldingos, les paysans, les vieux, les flics et les campeuses. Entre personnages issus du tréfond de la campagne française, 100% guidés jusqu'à la mort par l'amour du fric et du cul, et le pauvre gangster livré à lui même dans cet univers qui lui est étrangé, les plus dangereux ne sont pas là ou on les attends.

    Les dialogues et certaines scènes ne pourraient plus avoir lieu aujourd'hui : des "négros" et des "bics", un "poulet" suspecté de s'être fait sodomiser dans un hotel de passe avant de se faire ouvrir la cervelle à coup de revolver, des touristes allemandes violées par un bourru 100% terroir et une handicapée qui veut s'envoyer en l'air à grands coups de boutoirs, tout ça sans complexe... entre autres ! De nos jours, le "politiquement correct" mettrait vivement de l'ordre dans tout ça.

    Le scénario tient la route, l'ambiance "campagne à 40° dehors" nous suffoque (tout le monde suinte dans ce film), les personnages sont dessinés à la hache et une brochette d'acteur dont on a plus à faire la promo (Lanoux superbe, Miou Miou sexy, Bernadette Lafont extra, Lee Marvin très bon, Carmet parfait...).

    Bref une soirée "polar français déjanté" à ne surtout pas louper.
    Posidonia
    Posidonia

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2023
    Film ridicule, très décevant surtout parce que presque tous les comédiens du générique sont des bons comédiens en temps normal !!!
    Mais que sont ils venu faire dans ce nanar ? Dans lequel chacune de leur réplique sonne faux ou ils jouent mal !
    Même les dialogues de Michel Audiard, mis à part deux ou trois répliques ne font rire personne. A éviter, sauf si l’on veut revoir des acteurs disparus ... dans un de leur pire rôle.
    Une grosse déception
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Un gangster américain, bombardé ennemi public numéro Un, se retrouvant confronté à une clique d'habitants du cru, en réalité tous plus tordus, pervers et déjantés les uns que les autres. Un film français cynique, amoral et violent, particulièrement plaisant, voire jouissif par sa liberté de ton clairement affichée. A voir de suite.
    Phillippe Derouen
    Phillippe Derouen

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2022
    Un film à part inclassable. Le casting est magistral et les dialogues de Michel Audiard font mouches. Dommage toutefois que boisset ne soit pas allé plus loin dans l'horreur et la cruauté, quand
    on ose ça il faut aller jusqu'au bout. Néanmoins cela resterait un très bon film. À noter la prestation du gamin impressionnante.
    Bruno-063
    Bruno-063

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Chronique du film. On s’est payé Lee Marvin pour un western français et mieux, beauceron ! Nos grandes plaines à nous ! Lee Marvin, les enfants ! Mon acteur américain fétiche. Mon acteur américain préféré. L'Américain tel que je me le représente au cinoche. Une gueule pas possible de boss de la péloche, moitié cowboy, moitié US Marines (ce qu’il fut pour de vrai durant la Guerre du Pacifique) et re-moitié truand derrière. Il a mis du temps à percer mon Lee. Cantonné aux rôles de méchants pendant presque 15 ans avant de passer du côté lumineux du grand écran. Tueur bestial défiguré au café bouillant dans The Big Heat (Règlements de Comptes), marin crapoto (mais super sympa) dans Ouragan sur le Caine (The Caine Mutiny), fini au plomb par John Wayne dans L'Homme qui Tua Liberty Valance (je vous mets pas le titre original, j’ai la flemme) ou encore bastonné par Brando dans l'Equipée Sauvage (The Wild One). C'est face à Ronald Reagan himself, dans son seul rôle de salaud à l’écran -et le dernier rôle de sa carrière au cinéma, dans A Bout Portant (The Killers) en 1964, qu'il commencera à devenir vraiment bankable pour devenir un premier rôle malgré sa figure improbable. Son image va se polir pour occuper désormais la place du gentil-mais-pas-trop-mais-gentil-quand-même, enfin bref, gentiment américain tel qu'on le voit chez nous, quoi, sur les affiches. Une bête de guerre (tiens, super film d’ailleurs).

    Il devient une star. Et nous, en 1983… On s'est payé une star d'Hollywood : roule ma poule ! On va se lâcher !

    Se payer une star US dans le petit cinoche français de l’époque oh, et puis même maintenant et avant, c'est un peu comme rentrer chez Porsche et en ressortir au volant d'une 718 Cayman jaune pour faire le dingue avec. Hop direct flashé à 190 à plus de 100 km de son domicile. Excusez moi M'sieur l'agent, j'ai pas vu le temps passer. Et pi faut pas gâcher. On n'a pas trop les sous, mais on a un budget quand même, alors on prend le premier prix sur lequel on va poser quelques options, soyons fous. Allez. Porsche jaune. Mais pourquoi le jaune ? Bin parce que bon, le jaune, c'est allemand. Enfin moi, c'est comme ça que je vois les choses. Jaune : allemand. Allemand : jaune. Parce que les casseroles d'hélice des Fokker dans les Jasta de la première guerre mondiale ou les nez jusqu'à la vitre blindée des Messerschmidt 109 de la Bataille de France. Tous les gars qui ont eu un grand tonton pilote mort pour la France en 40 savent ça ! C’est pour avertir du danger. On voit arriver de loin les problèmes et on sait que ça va cogner. Ça va ratatouiller au canon mitrailleur et va y avoir de la viande grillée hurlante dans des cockpits en flammes. Vive la France quand même. Bref. Quand c'est jaune, c'est vrai allemand comme quand c'est Lee Marvin, bin c'est vrai cinoche américain. On s'est payé ça. No smoking and fasten your seat belt.

    Et nous, de l’autre côté, bin,… le coup d’gnôle, la baïonnette au canon et on sort de la tranchée au coup de sifflet ! Feu roulant.

    Alors quand il est sorti sur les écrans, cet OVNI, il en a défrisé pas mal. Moi, je l'ai vu au MK2 de Beaugrenelle, sauf que ça ne s'appelait pas encore MK2 (et d'ailleurs ce n'est plus un MK2, mais une usine à viande géante type Texas Slaughterhouse Big Company. Mais pourquoi je dis ça, j’en vois qui ont déjà décroché). Il en a défrisé pas mal. Parce que bon, tu mets un réalisateur typé "de gauche" avec un dialoguiste bien typé "de droite", tu mets dedans une Porsche jaune, ah non pardon, Lee Marvin en noir, et tu obtiens un film gigantesque, certifié "Cochonou le cinéma bien de chez nous". Mais en Cinemascope ! De la violence paroxystique. spoiler: Des gros flingues et des gros bazookas pour un braquage dans une sous préfecture paumée. Des grosses cylindrées européennes et surtout pas françaises. Des hélicos avec le GIGN dedans. Des nymphomanes boiteuses, des ploucs que Texas Chainsaw Massacre c'est pas qu'au Texas. Des boui-bouis façon Lulu la nantaise où que quand t'es le notable ultime du coin, c'est le seul endroit sur terre où tu peux t'y faire fouetter tranquille, en toute discrétion. Et un final avec un bateau en béton dressé sur sa quille à 300 km de la mer. Yes!


    Un film qui a toujours son utilité sociale, culte ! Pour faire causer dans le poste. Nan, je viens d'en voir une re-critique récente dans l’Obs, j'ai rigolé, j’en pouvais plus. Exutoire à la critique de gauche urbaine en trotinette équitable pour stigmatiser la France rance qui fleure bon le lisier de nos vilaines provinces crottées et déjà gilets jaunes pas gentils, cependant que de l’autre côté, il sert d'autel au jouir sans entrave d'une critique de droite rurale, ostensiblement manspreading. Cisgenre hétéro binaire quinqua blanc en tracto-pelle diésel et gitane maïs au bec. File moi tes dollars. Toutes les deux ont en commun de hair la France pour ce qu'elle n'est pas à leurs yeux. C'est pour ça qu'on aime Céline d'ailleurs de ces deux côtés. Pour la haine d’autrui, quel qu’il soit.

    Mais moi, je m'en fous de ça. Ch'uis peut-être un peu réac, mais je suis bien élevé, et j’aime tout le monde. D’ailleurs je laisse toujours ma place aux invalides de la guerre de 14.

    Il y a Lee Marvin tout en noir dans les blés mûrs courbés par le vent sur la plaine. Comme une fleur de mauvaise graine qui pousse sur le terreau improbable d'une humanité qu'on croirait tout juste sortie des cavernes. Tribale, hargneuse, mais qui a la grâce de l'engrais qui fouette : celle d'en faire sortir les roses. C'est pas français, c'est universel. Mais le génie français, c'est de s'être payé Lee Marvin pour faire ce film de dingue.

    J'ai deux tontons d'Amérique. John Lee Hooker pour le blues et Lee Marvin pour le cinoche. Deux gueules cassées, deux voix brisées.

    Et moi, en vérité, je vous le dis : y'a plus de vrai cinoche depuis que Lee Marvin est mort.

    Moteur... Action !
    Balor69
    Balor69

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2024
    A l'époque j'avais été le voir au cinéma, avec Yves Boisset aux commandes pas de soucis.
    Tout commence par un hold up foireux en plein centre ville d'Orléans fusillade qui n'épargne personne, du rythme soutenu pendant les 15 premières minutes du film.
    Ensuite nous plongeons dans la vie d'une famille de fermiers de la Beauce complètement déjanté, un mari obsédé et n'hésitant pas à dérouiller son fils à coups de ceinturon, sa sœur une nymphomane crado, le frère d'horace lui aussi crado ancien d'Indochine.
    Les meurtres vont se succédé dans le film:
    Assassinat par Horace de 2 campeuses allemande
    La Segolene étranglée par Cobb
    Le gendarme tué par socrate à coups de bâton
    La grand mère qui se pend pour pas aller à l hospice etc....
    Les truands rameuter par lili un tué à coups de calibre 12 et l'autre dans la cave avec la 2ème grenade de Cobb.
    Du bon Boisset comme il a su le faire avec Dupont Lajoie.
    Incertitudes
    Incertitudes

    202 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    Il y a dans Canicule une ambiance perverse, vénéneuse, poisseuse comme Audiard les affectionnait dans les films qu'il a dialogués à la fin de sa carrière comme Mortelle Randonnée ou On ne meurt que deux fois. La mort de son fils, François, en 1975, y est pour beaucoup. Il suffit de lire son roman La nuit, le jour...où il clamait son dégoût de l'humanité. Probablement qu'il n'avait que peu d'estime pour ces paysans de la Beauce qu'il dépeint au QI à deux chiffres. Crasseux, libidineux, alcoolique et j'en passe. De là à dire que le trait a été quelque peu forcé par lui et Boisset, il n'y a qu'un pas. Seulement, contrairement à Garde à vue où Miller arrive à nous happer dès les premières minutes, Canicule est plus monotone. Les dialogues de Audiard sont plus sobres comme dans Espion, lève-toi. Ils n'atteignent pas le sommet qu'on pouvait trouver dans Mort d'un pourri ou Garde à vue. L'univers du film noir américain qu'affectionne Boisset (les costards, la Cadillac, le personnage de gangster incarné par Lee Marvin dans son avant-dernier film) et la France profonde remplie de dépravés s'accordent mal. Canicule malgré sa cohorte de stars, c'est un peu comme les étés sans fin quand tu étais gamin : alléchant au début mais où on finissait par trouver le temps long pendant deux mois.
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