Mieux vaut le lire, étant donné qu'il s'agit de l'adaptation peu inspirée d'un roman autobiographique d'un des auteurs de science-fiction les plus important du 20ème siècle. L'esthétique soi-disant novatrice n'est guère intéressante vu la pauvreté de la mise en scène et ne parvient pas à donner le change, au contraire on a plutôt l'impression de regarder une galerie de 'numéro d'art' animé (vous savez ces grilles de coloriage numérotées qu'il fallait remplir de leurs couleurs respectives pour obtenir une croûte enfantine). Un cinéaste inventif comme Terry Gilliam en aurait fait une bombe. Le jeu des acteurs est plus ou moins dans le ton du bouquin, mais reste tout de même superficiel car il ne relève pas vraiment la gageure du registre tragi-comique, je ne parle même pas de ce pauvre ken: il y a dû avoir confusion au casting, au lieu de lire "Bob Arctor" il on lu "Bad Actor", je ne vois que cette solution.
Adaptation fidèle d'un roman bien barré de K.Dick (mais ne le sont-ils pas tous plus ou moins?). L'image en procédé rotoscopique est en adéquation avec la schizo-paranoîa des personnages due à une nouvelle drogue de synthèse.Une bonne prise de tête en perspective et des répliques parfois amusantes (ils sont tellement largués!). Richard Linklater est un réal interessant, qui change souvent de registre.
Un thriller futuriste paranoïaque sublimé par un style graphique littéralement hallucinant. Le scénario est volontairement alambiqué, afin que le spectateur partage ce sentiment d'incertitude et d'inquiétude que ressent cet espion infiltré sombrant dans la drogue et la schizophrénie. À la fois oeuvre de science-fiction et drame social, "A Scanner Darkly" est avant-tout une curiosité artistique qui fascine.
Le type d'animation appelé rotoscopie utilisé tout au long donne un petit cachet d'originalité au film mais au final cela le dessert beaucoup plus que cela ne le sert. L'expressivité des comédiens est totalement inexistante à cause de ce procédé et le réalisateur-scénariste a dû composer pour faire comprendre les sentiments des personnages avec un aspect trop fortement bavard et pesant. C'est dommage car on passe à côté de personnages qui auraient pu être forts. De plus, la distribution manque considérablement de charisme si on excepte peut-être Winoma Ryder. Tout cela est bien dommage car il y avait l'air d'avoir sous tout cela une réflexion anticipatrice forte et intelligente sur la toxicomanie. Sans l'avoir lu je pense que le roman de Philip K. Dick doit être absolument remarquable et mérite d'être réadapté car il y a de quoi faire un grand film voir même un chef d'oeuvre.
Difficile de noter un tel film. Le plus original est sans aucun doute les graphismes, parfois très jolis et parfois trop agressifs, même si c'est assez agréable de balader son regard sur les différents personnages et éléments informatisés pour l'occasion. Mais le scénario (adapté d'un livre) est tout de même assez costaud et il vaut mieux ne pas trop s'attarder sur l'image si on veut comprendre quelque chose (surtout en VO)! Après, le jeu des acteurs est très bon, Downey Jr en tête. Bref, un bon film, mais exigeant à regarder.
Une adaptation surprenante et réussie du roman Substance Mort de Philip K. Dick. La plus grande trouvaille de ce film est d'avoir redessiné couleurs et contours par dessus les images réelles, rendant une étrange impression d'irréalité bienvenue. On appréciera également les jeux incohérents et torturés de Keanu Reeves et Robert Downey Jr., dont les dialogues égarés et paranoïaques donnent toute sa saveur à la noirceur désespérée de l'histoire. Un regret cependant : La lenteur du tempo autorise de brefs bâillements. Une plus grande implication du spectateur aurait pu être orchestrée par des choix de mise en scène plus explicites, faisant par exemple clairement ressortir la schizophrénie du personnage principal. Pour autant, ne boudons pas notre plaisir !
Ah ça oui visuellement ça pète... Enfin... ça pète pour l’époque... Parce qu’aujourd’hui ce type de démarche apparaitra faisable aisément pour des gens pas trop manchots et la question qu’on se poserait plus aujourd’hui c’est : « à quoi bon ? » Et ça tombe bien, c’est justement la question que je me suis posé devant ce film. En fait, ce style visuel, il sert à quoi ? J’ai une hypothèse : à cacher l’insignifiance de l’histoire ? Non parce que franchement, personnellement c’est la chose qui m’a le plus choqué dans ce film, avant même le style graphique : le fait que ce film raconte finalement le quotidien bateau de pauvres gars à côté de la plaque. Personnellement, moi je considère que c’est le film qui est à côté de la plaque...
Une nouveauté filmique qui enchaine une animation réelles et dessin animé, avec une histoire de drogue du futur. Bravo! Et avec deux poids lourds du cinéma qu'ont reconnait tous même sous leurs camouflage
A scanner darkly; ou comment rendre un film au super scénar, empreint d'humour, avec de bons acteurs..... quasi insupportable à cause du choix graphique. Le film est servi dans un style toonesque modifié à la palette graphique; des plus déplaisant, quelle drôle d'idée! Je me suis battu constamment avec l'envi de stopper le film tellement c'est ... moche.
Une perle. Keanu Reeves dans son meilleur rôle après MATRIX. Des dialogues percutants, des scènes énormes, un dénouement tragique, bref, une MERVEILLE. Soulignons aussi la performance des autres acteurs (ainsi que celle des doubleurs français). Du très bon thriller parano (probablement le meilleur dans le genre).
Graphiquement sublime ( ou au minium original pour ceux qui n'auront pas des gouts similaires aux miens ;D ). Très bons jeux d'acteurs. Bon scénario. Je ne lui mets pas la note maximale uniquement, car la fin m'a laissé sur la mienne (de faim ;D).
Un procédé visuel assez révolutionnaire mais qui finalement n'est pas uniquement que de l'esbrouffe technique pour masturbation intellectuelle dans le sens où ces images à mi-chemin entre le dessin animé et le film servent totalement à l'histoire. Une adaptation de Philip K. Dick qui finalement doit être une de celles qui trahissent le moins cet immense écrivain.