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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 janvier 2007
Un film vraiment unique en son genre, placé entre l'animation et le vrai film. Au début du film on a du mal à s'habituer à ce style, mais au fil du film, c'est vraiment bien fait et colle vraiment au genre du film ! Ca nous met dans une ambiance vraiment à part. Un scénario très bien ficelé qui nous empèche de décrocher, des dialogues bien écrit. Un grand film que je ne suis pas près d'oublier !
Ce film aurait pu être meilleur. Il nous plonge immédiatement dans une atmosphère sombre et un avenir incertain. Le tout étant accentué par ces graphismes étranges créant une certaine confusion. Or, en forçant un peu trop sur le côté schizophrénique de notre personnage principal, et en se confondant dans trop de dialogues, on décroche de l'histoire et des nuances nous échappent. Dommage... On notera par ailleurs que ce film est porté par un casting excellent. Je ne parle pas de Keanu Reeves, vous l'avez compris, mais surtout de Robert Downey Junior, déjà vu récemment dans le mirifique Good Night and Good Luck. Son personnage à l'humour douteux et vaseux forme un duo idéal avec la prestation de Woody Harrelson. Sinon, Winona Ryder et un peu trop absente à mon goût et aurait mérité d'être d'avantage développé. Bref, un film correct méritant probablement d'être vu, même si le livre s'avère meilleur.
L'idée de base n'est pas très originale, adapter du K.dick semble devenu une routine. Mais, grâce à son esthétisme fascinant et son atmosphère malsaine, ce film se révèle surprenant.
Si l'on pense au livre de K.Dick, cette adaptation est forcément décevante. Linklaker ne parvient pas du tout à retranscrire l'univers psychotique du roman. A aucun moment (à l'exception d'une scène d'hallucination rapide comme l'éclair) on ne comprend ou visualise les effets de la substance M. Le climat de paranoïa qui englobe toute la ville et ses habitants n'est pas du tout palpable. La retranscription de la déchéance physique et psychique de Bob Arctor est complètement ratée, celui-ci basculant dans la maladie d'un seul coup, pour les besoins du scénario, afin d'introduire la dernière partie du film, trop rapide et bâclée. Le film n'ouvre par ailleurs aucune voie de réflexion comme le fait K.Dick dans chacun de ses écrits. Si l'on oublie maintenant le roman original, ce film reste un bon divertissement, bien au-dessus de la qualité des productions actuelles. L'utilisation du rotoscoping, dans l'ensemble réussie, peut parfois fatiguer les yeux qui ne savent pas très bien où se placer dans l'écran et aspirent à plus de netteté. Le jeu des acteurs est irréprochable, rappelant enfin sur quelques rares scènes l'ambiance du livre (les vitesses de vélo, la panne de voiture, le silencieux de Barris). Au final, une adaptation ratée, mais qui reste quand même la meilleure adaptation de l'univers de K.Dick après le Blade Runner de Ridley Scott.
Richard Linklater est un réalisateur assez original. Il arrive à passer de Before Sunrise à A Scanner Darkly. Alors que, de nos jours, pas mal de réalisateurs s'enferment dans un registre qui leur est propre, Richard Linklater fait de tout. Que ce soit Rock Academy ou Before Sunset, il décide de refaire son monde à chaque film. C'est rare et ça fait plaisir. Mais cependant, son dernier film n'est pas à la hauteur de nos espérances. Ce qui est étrange avec A Scanner Darkly, c'est que la forme est bonne, le fond aussi, mais il manque quelque chose, et le spectateur n'arrive pas à savoir quoi. Finalement, il trouve le film correct, mais sans plus. Il aime le concept, original, mais ne peut pas dire que le film est génial. Il qualifie A Scanner Darkly de film moyen. Malgré tout, on ne peut pas rester indifférent à la façon dont le film a été fait, on a rarement vu un film avec une esthétique aussi particulière, aussi originale. Et rien que pour ça, le film intéresse. Le scénario quant à lui est complexe, peut-être un peu trop par moments, mais révèle une fin intéressante.
On a beaucoup fait de battage autour de ce film pour ce nouveau procédé qu'est le rotoscope qui permet de redessiner entièrement les images réels. Beaucoup diront que c'est gadget et que c'est vraiment se donner du mal pour pas grand chose, n'empêche que c'est très beau et que cela ne m'a lassé à aucun moment. Ce n'est pas "gadget" non plus car cela participe grandement à l'atmosphère junkie dans laquelle nous sommes baignée le long du film.
Autrement, le film est bien sans plus, on retrouve l'histoire fidèlement adapté du roman de Philip K. Dick avec ses trouvailles géniales comme la scramble suit et cette drogue horrible qu'est la Substance D. Le film réussi son lot de bonnes scènes marrantes et tristes mais ne va pas au bout de l'expérience comme K. Dick l'a fait. Il manque quelque chose, un peu d'ampleur, il aurait fallu un peu plus d'ambition au réalisateur pour faire de son film quelque chose d'inoubliable.
Ici, on salut le pari esthétique en avance sur son temps, mais l'histoire et l'émotion aurait pu être portées plus haut. Néanmoins, à voir pour ses spécifités Dickienne.
Vraiment du jamais vu, l'ambiance du film est vraiment spéciale, il faut rentrer dedans et le reste va tout seul. Sinon ce n'est que du plaisir pour les yeux, l'animation des acteurs en images de synthèse est vraiment époustouflante. Ce film m'a donné envie de découvrir plus profondément l'univers de Philip K. Dick.
Magnifique film. Que ce soit d'un point de vue scénariste, photographique ou le jeu des acteurs. Un point supplémentaire à la charte graphique, qui donne au film un côté visuel très plaisant. Quant au film en lui même, il est assez déjanté et bien dynamique. Bref, de la très bonne SF.
Athmosphère assez décalée et histoire surprenante. On finit par rentrer dedans, mais dommage que la bande annonce ait donné une indication trop importante pour y figurer (apparemment c'est la référence à celle ci qui a censuré ma précédente version de cette critique)
Une très bonne adaptation du roman de Philip K Dick avec des images "floues" imprécises qui retranscrivent bien l'état de malaise dans lequel peuvent se trouver les personnages... Au delà de l'image, les acteurs sont géniaux, les personnages brillemment interprétés !! {Je conseillerai quand même aux parents de jeunes enfants de ne pas les emmener voir ce film, ceci n'est pas un dessin animé (je dis celà car dans la salle il y avait deux petits bouts qui n'ont pas du vraiment tout saisir...)} A voir deux fois plutôt qu'une !
Cette pseudo animation est une adaptation d'un roman de Philip K. Dick, écrit dans le but de dénoncer les conséquences néfastes de la drogue. Ce film nous raconte l'histoire de Bob Arctor alias Fred - un agent de la brigade des stupéfiants - à qui il a été demandé d'infiltrer le milieu des junkies. L'atmosphère de paranoïa est, ici, absente. Le scénario ressemble à une ébauche et la série de rebondissements finaux n'a que très peu d'effet sur un spectateur en plein bad trip, shooté par des images brouillonnes. Tout cela est regrettable dans la mesure où le message sous-jacent de prévention cher à Philip K. Dick ne peut être transmis dans des conditions aussi médiocres. 0/20
Bon film d'animation, un brin obscur dans sa narration mais au graphisme envoûtant. Les silhouettes d'acteurs connus (Reeves, Downey) sont bien croquées grâce à la technologie numérique. L'un des moments forts de "Un certain regard" en 2006.
Première abord, peur d'avoir mal aux yeux devant un nouveau type d'images. Au final, on se font très bien dedans, et elles deviennent même vraiment plaisante à regarder. On reconnais parfaitement les acteurs, on a pas de mal à distinguer qui est qui.
Maintenant, l'histoire. C'est du Philip K. Dick, c'est forcément bien donc ! Bref, pas de longueur, un Robert Downey Jr. excellent, donc un bon film à recommander. Mais tout de même : S'accrocher pour tout suivre et comprendre.... Parfois, c'est laborieux !
La mise en scène épatante de Richard Linklater, grâce au procédé de la rotoscopie, permet au spectateur de s'immerger entièrement dans l'univers futuriste et néanmoins réaliste de A scanner Darkly. L'expression des visages, la forme des corps, ainsi que le jeu des acteurs sont mis en valeur, ce qui fait naître chez le spectateur un sentiment étrange: on voit bien qu'il s'agit de vrais comédiens et pourtant ça a l'allure d'un dessin animé. D'où cette curieuse sensation d'être à la fois dans la réalité et dans un rêve. Certains diront sûrement que le récit est confus, voire incompréhensible mais c'est justement ce manque de repères qui fait tout le charme du film. Nous ne sommes plus de simples spectateurs, mais carrément des victimes, à la manière des personnages du film, accrocs à "la substance mort" et sombrant dans la paranoïa et le délire. Sauf que pour nous, la drogue, c'est l'image. C'est la seule différence. Le film est donc une vraie réussite, dans le sens d'une vraie expèrience cinématographique.