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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 décembre 2006
Richard Linklater est un réalisateur assez original. Il arrive à passer de Before Sunrise à A Scanner Darkly. Alors que, de nos jours, pas mal de réalisateurs s'enferment dans un registre qui leur est propre, Richard Linklater fait de tout. Que ce soit Rock Academy ou Before Sunset, il décide de refaire son monde à chaque film. C'est rare et ça fait plaisir. Mais cependant, son dernier film n'est pas à la hauteur de nos espérances. Ce qui est étrange avec A Scanner Darkly, c'est que la forme est bonne, le fond aussi, mais il manque quelque chose, et le spectateur n'arrive pas à savoir quoi. Finalement, il trouve le film correct, mais sans plus. Il aime le concept, original, mais ne peut pas dire que le film est génial. Il qualifie A Scanner Darkly de film moyen. Malgré tout, on ne peut pas rester indifférent à la façon dont le film a été fait, on a rarement vu un film avec une esthétique aussi particulière, aussi originale. Et rien que pour ça, le film intéresse. Le scénario quant à lui est complexe, peut-être un peu trop par moments, mais révèle une fin intéressante.
Une nouveauté filmique qui enchaine une animation réelles et dessin animé, avec une histoire de drogue du futur. Bravo! Et avec deux poids lourds du cinéma qu'ont reconnait tous même sous leurs camouflage
Cette pseudo animation est une adaptation d'un roman de Philip K. Dick, écrit dans le but de dénoncer les conséquences néfastes de la drogue. Ce film nous raconte l'histoire de Bob Arctor alias Fred - un agent de la brigade des stupéfiants - à qui il a été demandé d'infiltrer le milieu des junkies. L'atmosphère de paranoïa est, ici, absente. Le scénario ressemble à une ébauche et la série de rebondissements finaux n'a que très peu d'effet sur un spectateur en plein bad trip, shooté par des images brouillonnes. Tout cela est regrettable dans la mesure où le message sous-jacent de prévention cher à Philip K. Dick ne peut être transmis dans des conditions aussi médiocres. 0/20
Ce film est une merveille. Il retranscrit parfaitement l'univers de Dick, un auteur que j adore. Visuellement c'est très novateur mais il faut un temps d'adaptation. Probablement la deuxième meilleure adaptation de Dick après Blade Runner qui lui est indétrônable. Point négatif pas de version française mais c'est bien le seul.
déçu, le traitement graphique est superbe, bien que destabilisant au début, mais l'histoire est totalement opaque, j'ai beau l'avoir revu je ne comprend toujours pas, il me reste plus qu'a lire le livre original pour comprendre
Je dois avouez que je n'ai pas réussi à choper le film du début sur le cable, et je le regrette car ce film est un bijou d'animation. Un procédé de dessin encore jamais vu au cinéma. Ce procédé de réalisation rend le film encore plus intéressant à voir, l'interprétation des acteurs n'en est plus que touchante et profonde. Avec un Robert Downey Jr au sommet de son art qu'on regrette de ne pas voir plus souvent sur la toile. Les comédiens sont juste et les graphismes très beau. A la fois comique, psycotique, thriller et intrigant; un film le vaut le coup d'etre vu.
C'est un bon film, incontestablement mais qui comporte, à mon goût, des longueurs. Et puis l'univers dérangé, même s'il est extrèmement bien rendu a eu tendance à me faire perdre le film par moment. Pareil, l'animation est excellente mais aussi déroutante sur la longueur. Cela dit j'ai beaucoup aimé le retournement à la fin car j'avais un peu peur qu'il n'y ait pas de fin.
A Scanner Darkly, nous voila dans un mélange, de trainspoting, les infiltrés ou encore a goog shepperd. Le cell sheding fait sont effet, et nous fait entrer dans un mode torturer, ou la drogue a pris un ampleur telle qu'elle est associé au terrorisme. Des personnage convainquant, mon seul b-mol serai à propos des différents décors qui aurait du être plus nombreux et différents. pour finir le twist de la fin est vraiment intéressant, surtout qu'il est double !!!
Les images du film sont très intéressantes et le jeu des acteurs ne laisse pas à désirer mais le scénario est , je trouve , trop classique. Un film qui aurait pu être bien meilleur.Snif
Sorte de méga trip hallucinant dû à la substance D elle rend dingue ce qui devienne accroc..On à du mal à comprendre quelquechose au départ mais plus le film avance plus tout s'éclaircis, les images de synthése sont vraiment bien, la texture des images est énorme, j'ai vraiment aimé.
Ne parlons pas des acteurs tous au top, Reeves, Ryder, Downey Jr. allez y de suite ce film est à voir ne serait ce que pour les images!
L'idée de base n'est pas très originale, adapter du K.dick semble devenu une routine. Mais, grâce à son esthétisme fascinant et son atmosphère malsaine, ce film se révèle surprenant.
Une adaptation surprenante et réussie du roman Substance Mort de Philip K. Dick. La plus grande trouvaille de ce film est d'avoir redessiné couleurs et contours par dessus les images réelles, rendant une étrange impression d'irréalité bienvenue. On appréciera également les jeux incohérents et torturés de Keanu Reeves et Robert Downey Jr., dont les dialogues égarés et paranoïaques donnent toute sa saveur à la noirceur désespérée de l'histoire. Un regret cependant : La lenteur du tempo autorise de brefs bâillements. Une plus grande implication du spectateur aurait pu être orchestrée par des choix de mise en scène plus explicites, faisant par exemple clairement ressortir la schizophrénie du personnage principal. Pour autant, ne boudons pas notre plaisir !
A scanner darkly; ou comment rendre un film au super scénar, empreint d'humour, avec de bons acteurs..... quasi insupportable à cause du choix graphique. Le film est servi dans un style toonesque modifié à la palette graphique; des plus déplaisant, quelle drôle d'idée! Je me suis battu constamment avec l'envi de stopper le film tellement c'est ... moche.
Before death. Après "Blade Runner", "Minority Report" ou "Paycheck", Richard Linklater adapte "Substance mort" du maître... d'oeuvres d'anticipation Philip K. Dick. Au premier abord, l'originalité de ce film dessiné semble privilégier la forme puisqu'on assiste à la vision du storyboard ( jusqu'à la dernière image). Paradoxalement, cette trouvaille ( quoique réitéré par Linklater) semble atteindre ses limites tant les décors sont rudimentaires. Quant au fond, le titre du roman autobiographique, véritable pamphlet sur les ravages causés par ce fléau qu'est la drogue, prend tout son sens lorsqu'on voit le piètre résultat de cette adaptation. Tout le film pourrait se résumer à la fin tant tout ce qui précède est d'un ennui mortel, faute de fluidité scénaristique. Au final, le réalisateur donne l'envie de découvrir le scénario original. Je vous laisse car je vais de ce pas le dénicher à la bibliothèque. Maigre consolation...