Derniers Avis : Joyeux Noël - Page 3

Décembre 1914, une histoire vraie que l'histoire a oublié... mais qu'on risque de ne plus oublier grâce à ce film tout bonnement incroyable et intense. "Joyeux Noël", sorti il y a déjà plus de 13 ans, est un film vraiment très bon qui raconte une histoire absolument passionnante durant la Première Guerre Mondiale, à savoir le jour de trêve un soir de Noël. Avec des décors et des costumes tellement réalistes qu'on se croirait vraiment à cette époque, des enjeux forts, une mise en scène spectaculaire, un aspect dramatique, et même poétique vraiment fort impactant, sans oublier les personnages tous bien cadrés dans l'histoire et qui sont tous attachants. Quelques soient les camps adverses, (Français ou Allemands), chaque personnage possède une réelle ampleur profonde et un arc narratif super prenant. C'est sûr que certains personnages sont plus mis en avant que d'autres, comme les personnages de Guillaume Canet, Diane Kruger et Benno Fürmann, mais les autres ont quand même leur intérêt dans l'histoire et c'est vraiment très agréable de voir ça. Comme je disais, la mise en scène est très bien maîtrisée et est vraiment le point fort du film. Grâce à ça, on suit avec plaisir les deux camps adverses dans leur confrontation, mais aussi dans leur relation, car l'alchimie entre les personnages fonctionnent du tonnerre. Le film est également très bien réalisé, y'a pas mal de scènes émouvantes et c'est en plus très bien rythmé et se termine de manière concrète et dramatique (no spoil). Alors c'est sûr que c'est un film majoritairement sombre, mais y'a quand même une certaine "magie" de Noël qui vient donner une dose de bon cœur au film. La musique de Phillippe Rombi correspond parfaitement au concept du film, même si elle est un peu timide, elle apporte de la douceur et de la mélancolie par moment. Au niveau des acteurs, tout va pour le mieux. Benno Fürmann est juste excellent, touchant et montre également son talent pour le chant avec une voix splendidement ténor. Même chose pour Diane Kruger, qui au-delà d'être belle comme un ange dans le film, est de plus ultra touchante et talentueuse, montrant également son talent pour le chant. Guillaume Canet s'investit très bien lui aussi, montrant qu'il est un lieutenant autoritaire et dur, mais avec quand même une grande profondeur dans son personnage et de l'émotion. Gary Lewis est très bon lui aussi, surtout avec sa cornemuse. On retrouve aussi Dany Boon, qui en fait pas des caisses et bien qu'il soit assez secondaire, joue vraiment bien, en étant même assez drôle. Daniel Brühl joue très bien lui aussi, bien qu'il soit également secondaire. Lucas Belvaux et Bernard Le Coq sont également présentes et s'en sortent à merveille dans leur rôle à chacun, bien crédibles, et les autres acteurs sont très bon également. À noter aussi la présence du défunt Michel Serrault (RIP) dans un tout petit rôle mais qui fonctionne bien quand même. En conclusion, "Joyeux Noël" est un très bon film rempli de vérité et de choses passionnantes. Une histoire attendrissante qu'on prend un plaisir à observer, surtout en cette période de fête de fin d'année. En tout cas, c'est un véritable coup de maître de la part de Christian Carion. Je sais pas si ce film va bien rester dans les mémoires, mais en tout cas, c'est le plus bel hommage qu'on ait pu faire à nos soldats tombés sous les coups des Allemands pendant la Guerre de 14-18. En vous souhaitant également un joyeux Noël, je vous conseille vivement de mater ce film et d'y trouver également votre bonheur.

Vu le 15/12/2018.
J'ai visionné ce film pour la seconde fois, que voulez vous c'est la période qui veut ça. Et encore une fois, ce film me touche. Indépendamment du fait que ce soit inspiré de faits réels (la fraternisation de soldats français et allemands à Noel 1914), je trouve ce film brillant.
Au niveau du casting, déjà c’est splendide. La magnifique Diane Kruger qui interprète le personnage fictif de la cantatrice Anna Sorensen qui va braver tous les dangers pour être auprès de son homme (Benno Furman) Nikolaus Sprink célèbre ténor mais qui n'est guère aimé dans la tranchée notamment par son supérieur Horstmayer (excellent Daniel Bruhl, j'apprécie de plus en plus cet acteur). Du coté alliés, le duo remarquable Audebert-Ponchel (Canet et Boon) excellents tous les deux, qui apporte une belle touche de sensibilité. Et puis nous avons aussi le pasteur anglican Palmer (très bon acteur Gary Lewis, déjà vu dans "Billy Elliott") touchant du début à la fin, paternel, aimant, tout l'inverse de son supérieur joué par Ian Richardson.
De nombreux sujets sont évoqués dans ce film. La froideur implacable de la hiérarchie dans chacun des 3 camps qui envoie ses simples soldats au massacre sans aucune pitié pour satisfaire son idéal, l'absurdité d'une religion qui est manipulée et qui entraine encore de nos jours la perte de la vraie foi de nombreux croyants, l'amitié entre soldats, même séparés par la barrière de la langue, la souffrance des femmes de voir leurs hommes au front...
Alors bien sûr, ce film reste gentillet par rapport à beaucoup d'autres ayant traité ce sujet, mais je trouve ça bien, on a quelques morts mais ça peut être regardé par de jeunes ados sans traumatisme pour leur montrer l'horreur de la guerre et la chance qu'ils ont de ne pas la connaitre.
Un vrai coup de maitre de Christian Carion, bravo!!!

Joyeux noël est plus un documentaire joué qu'un véritable film. L'histoire est belle, c'est indéniable, parler de ces poilus oubliés qui, le temps d'une soirée, ont déposé leurs armes pour fraterniser avec l'ennemi semble hautement improbable. Et pourtant, tout cela est inspiré d'histoires vraies contées par les protagonistes eux même dans leurs courriers d'époque. Malheureusement, au delà ce récit formidable, on regrette que le jeu d'acteurs soit si sobre et la guerre soit autant édulcorée avec des causes et conséquences de cet acte de rébellion passées à l'as. Le film vous marquera néanmoins, il s'agit avant tout d'une belle histoire plutôt que d'un film de guerre réaliste, problème, cela rend le tout peu crédible et c'est la preuve que le réalisateur à loupé son coup...

Que dire sinon que c'est un film magnifique tiré de plus d'une histoire vraie ça n'en est que plus beau. J'avoue avoir eu les larmes aux yeux. Dire que je ne savais même pas que cette trêve de Noël avait vraiment eu lieu. Comme quoi ces hommes quel qu’ils soient, confrontés à l'horreur de cette terrible guerre restent avant tout des êtres humains. C 'est magnifique. Et dire que tout est parti d'un chant repris par les tranchées adverses.
Le pire de tout est ensuite le reproche fait à ces soldats courageux par ces généraux planqués à l'arrière qui se fichaient bien du destin tragique de ces combattants qu'ils soient Allemands, Écossais ou Français.
Un film Français qui est un vrai chef d’œuvre et que tout le monde devrait voir.
Guillaume Canet est très juste dans son interprétation, Dany Boon (dans un rôle à contre emploi), que pourtant j'ai beaucoup de mal à supporter signe là son meilleur rôle. Et que dire de Diane Kruger, elle est juste magnifique.
Si j'étais prof d'Histoire au collège c'est un film que je passerais à mes élèves, je pense que ça pourrait les faire réfléchir.

Film moue du début à la fin, une histoire beaucoup trop enfantine ne reflétant pas la réalité de la guerre. Je déconseille

Un super film qui permet d'en apprendre encore un peu plus sur la guerre 14/18.
Très émouvant de voir que les rapprochements et l'amour des êtres humains est bien plus fort que la guerre.
A voir absolument.

A événement exceptionnel, casting exceptionnel au service du réalisateur Christian Carion venu nous conter un fait très éloigné de l’ordinaire. Pour ce faire, il a choisi d’implanter 3 angles de vue. Nous sommes en décembre 1914, en plein conflit appelé la Première Guerre Mondiale. Bien entendu nous avons celui des allemands parmi lesquels on reconnait Daniel Brühl, celui des français (cela va de soi) avec Guillaume Canet et Dany Boon en première ligne (si j’ose dire) ainsi que Bernard Le Coq, et enfin celui des écossais avec entre autres Gary Lewis, Steven Robertson et Alex Ferns. C’est d’ailleurs par ces derniers que commence Carion, en nous faisant survoler les vastes vallons écossais au creux desquels chantent les rivières sur une très belle musique de Philippe Rombi. Cette première séquence chargée de poésie nous amène tout droit dans une édifice religieux où un prêtre anglican s’évertue à allumer quelques cierges. Peine perdue : ses efforts sont ruinés pas l’entrée en scène d’un jeune drille plein de fougue impatiente, pressé de venir chercher son frère parce que trop heureux de partir à la guerre, au grand désabusement du curé. Un désabusement dont on ignore si c’est le fait de voir ces deux jeunes partir « la fleur au fusil », ou de voir ces cierges incidemment éteints par un malencontreux courant d’air. Ou les deux à la fois… Le fait est que nous retrouvons les belligérants tous mis sur le même pied d’égalité au même endroit, dans ce qui s’apparentait déjà à une guerre de tranchées. Des tranchées séparées par un no-man’s land animé par des assauts et des répliques particulièrement meurtriers. La reconstitution est assez convaincante malgré un budget serré. Mais un budget a priori bien maîtrisé si on en juge par la bonne qualité de la pyrotechnie et les nombreux costumes qu’il a fallu distribuer. Ah tiens, concernant les costumes, je ferai un seul reproche : ils me semblent un peu trop propres à mon goût par rapport au lieu fréquenté. Mais bon, ça n’engage que moi. Bref ! Qu’ils soient allemands, écossais ou français, tout le monde est dans le même bateau, ou plutôt dans la même tranchée. spoiler: Enfin bon là, j’anticipe un peu.
Mais en ce début de XXème siècle, les traditions étaient encore bien présentes. A commencer par la nuit de la nativité. On peut trouver remarquable l’idée de la danoise Anna Sörensen de se rapprocher du front pour donner un récital. Même si c’est plus l’idée de retrouver l’homme qu’elle aime (engagé lui aussi dans le conflit en tant que simple soldat) qui l’a poussée plus que tout à réaliser cette folie. Une folie mûrement préparée qui va amener une autre folie encore plus folle et amener ce qui semblait inenvisageable quelques heures, quelques minutes plus tôt . Diane Kruger, puisque c’est elle, se voit prêter pour l’occasion une voix d’ange par Natalie Dessay, cantatrice soprano française, laquelle hérite des logiques remerciements dès le générique de début. Il en va de même pour Rolando Villazón, lui qui a prêté sa voix de ténor à Benno Fürmann. Les deux acteurs se sont montrés d’ailleurs très doués pour la synchronisation avec les chanteurs d’opéra. Mais c’est bien par leurs personnages qu’une anecdote incroyable se produit, lançant en pleine face du spectateur toute l’absurdité de la guerre et du manque (pour ne pas dire absence) d’humanisme des différents états-majors. Parce qu’il y avait là une occasion en or de stopper dès cette nuit un conflit et épargner ainsi des millions de vies humaines. Parce que ce qu’on ignore, c’est que cette anecdote s’est passée en plusieurs endroits. Une anecdote qui tourne ici presque à la farce et réduit presque la guerre en une blague de très mauvais goût. Cependant je ne peux m’empêcher de penser qu’il manque quelque chose à ce film. Ce petit quelque chose qui vous prend aux tripes. Certes nous voyons Guillaume Canet avec le trouillomètre dans le rouge, un fait des plus amusants chez les écossais, l’étouffante rigidité des allemands, et cette insatiable soif de vengeance chez Jonathan qui menace de faire capoter ce moment de répit à tout instant, mais il manque ce petit supplément d’âme supplémentaire, ce petit quelque chose d’indéfinissable pour en faire un grand film. Est-ce à cause du bruitage pas toujours à la hauteur, notamment lorsqu’un cadre se brise ou un peu plus tard un verre ? Peu importe, "Joyeux Noël" ressort un peu comme un conte de Noël dans un contexte qui n’a rien d’un conte, tout en ayant le mérite de nous révéler un fait inconnu de la plupart d’entre nous. Je crois d’ailleurs qu’on peut dire bravo à Christian Carion d’avoir effectué cet énorme travail de recherche dans les archives secrètement gardées par l’armée. Ben oui, révéler au grand public que les ennemis fraternisaient au lieu de se faire la guerre fait un peu désordre, il faut bien le reconnaître. Mais nous les spectateurs remercions Christian Carion pour son entêtement, ainsi qu'Yves Buffetaut dont le livre Batailles de Flandres et d’Artois 1914-1918 est la base de ce film. A noter : un caméo sympathique du toujours excellent Michel Serrault.

joyeux noel est un petit film bien fait, touchant intelligent et profondement pacifique et fraternaliste basé sur une histoire vrai. ou l'on voit le point de vue des 2 cotés des tranchées.
un vrai plaisir a voir ou revoir

cool surtout spoiler: quand il chante et ce rejoigne sur le milieu du champ de bataille

rien a dire de plus

Même si le film force parfois sur quelques détails improbables tel que la présence d'une cantatrice toute frêle et naïve en première ligne grâce à son laisser-passer du Kaiser et son amour fou pour un ténor, il n'en reste pas moins émouvant et tiré de faits réels (les trêves de noël 1914) . Il est intéressant d'avoir laissé à chaque camp (français, britannique et allemand) sa langue d'origine, sans doublage. Cela nous immerge davantage dans l'histoire et confère au film une grande crédibilité. " Joyeux Noël " est également la réunion de toute une brochette d'acteurs : on retrouve Guillaume Canet, Dany Boon, Bernard Le Coq et Michel Serrault côté France tandis que Diane Kruger, Benno Furmann et Daniel Bruhl assurent la présence allemande. On retrouve, dans le camp écossais, Gary Lewis, Christopher Fulford et Ian Richardson. Loin d'être un film de guerre au sens propre du terme, '' Joyeux Noël '' démontre surtout l'absurdité du conflit et montre qu'un rien suffit à rapprocher les hommes entre eux. Non, les français n'étaient pas tellement différent des allemands ou des britanniques. Tous n'attendaient qu'une chose : La fin de l'hécatombe. C'est ce sentiment de paix et d'amitié que le film fait ressortir de manière efficace. Il est conseillé à chacun de le visionner pour comprendre mieux que jamais la définition du mot '' fraternité ''.

Merveilleux film ! Carion signe une histoire incroyable pendant la guerre de 1914-1918 . Une interprétation cinq étoiles . Diane Kruger , Guillaume Canet , Dany Boon, Buennon Furmann sont parfaits . Un flm historique de bonne qualité comme le film très tragique qui suivra Joyeux Noel est le film "En mai fais ce qu'il te plait " en 2015 du même réalisateur .

Beau moment d'histoire méconnu de la première guerre mondiale mais surtout très belle émotion et frissons qui "mettent les poils" avec ces moments de fraternité entre allemands, britanniques et français, la nuit de Noël 1914 dans l'horreur des tranchées de cette Grande guerre qui fut surtout une grande boucherie où souvent l'absurde l'emporta par le décalage de la réalité de terrain vécue par "la chair à canons" et les États majors et responsables politiques de l'époque. Ce film retrace l'histoire vraie d'une trêve qui exista dans de nombreux sites de tranchées entre ennemis voisins, campant sur leurs positions sous le feu nourri des bombardements, dans des conditions atroces d'hygiène, de santé mentale et physique avec comme seul objectif de tenir sa position ou gagner quelques mètres pour reprendre la tranchée suivante. En ce Noël 1914,nombre d'hommes cessèrent le combat et sympathiserent le temps de la trêve de Noël, découvrant en l'autre non pas l'ennemi mais l'homme qui lui ressemble. Un film poignant, émouvant, réalisé avec précision dans les décors et costumes mais surtout avec une part belle faite aux acteurs. Superbe interprétation entre autre de Guillaume Canet et plus étonnant de Dany Boon dans un registre très inhabituel pour lui. Mais la prouesse de ce film est de donner de l'importance à chaque personnage, faisant de lui un maillon de la chaîne fraternelle qu'est l'humanité. Belle prestation également de la toujours parfaite Diane Kruger, personnage iconoclaste, diva de la chanson lyrique qui se retrouve au milieu des tranchées et de cette tranche de vie et d'histoire pour être prêt de son amoureux, partenaire de scène ténor avant la guerre. Son Avé Maria sous le front en zone no man's Land entre les tranchées des divers camps, devant tous les soldats réunis en une seule communauté humaine le soir de Noël est un pur moment d'enchantement et d'émotion, une belle scène de cinéma. Un film original et beau, sans doute romancé mais profondément humain et positif.

Ce film est un chef-d'oeuvre. Un film profond, touchant, poignant et bouleversant, qui fait chaud au coeur et qui montre bien la stupidité de la guerre. En plus, c'est un film également historique car il relate des événements qui se sont bel et bien déroulés. Les musiques sont magnifiques et le casting prestigieux. Je pense sincèrement que si on voyait ce film plus souvent, la guerre serait moins présente.

Un beau film de guerre au message humaniste et pacifiste mais dont le défaut principal est un trait trop appuyé des émotions qui s'en dégagent, un peu trop faciles et versant un peu trop facilement dans le larmoyant. Et comme la plupart des longs-métrages traitant d'un événement précis de l'Histoire, quelques erreurs et approximations par rapport à la réalité mais sans desservir outre mesure le récit. Un très bon casting international de Daniel Brühl à Gary Lewis en passant par Dany Boon qui livre là l'une de ses prestations les plus profondes. Bien mais sur le thème de l'absurdité de la Première Guerre Mondiale loin d'être aussi fort que "Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick.

Un film retraçant une histoire vraie sur la Première Guerre Mondiale mais qui se retrouve assez peu connu de l'Histoire. Cette histoire s'avère être poignante et Christian Carion a su la reproduire à merveille avec une certaine intelligence, un certain réalisme contenant de l'émotion.
Les personnages sont attachants, et les acteurs plutôt bons. Les enjeux manquent toutefois de dramatisme et d'explosivité à l'écran mais on peut toutefois souligner cette touche d'humanité qui renforcent l'histoire de la guerre. Une humanité qui fait permet de découvrir une certaine bonté humaine malgré tout ce sang versé par ces mêmes hommes. Une double face se révèle sur cette humanité sous une ambiance assez captivante grâces à des musiques efficaces.