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Michael78420
46 abonnés
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5,0
Publiée le 24 août 2022
L'histoire paraît incroyable et pourtant elle s'inspire de faits bien réels. J'y suis d'autant plus sensible qu'elle se racontait dans ma famille. Mon arrière-grand-père était dans les tranchées pendant la Première Guerre Mondiale, coté français. Les frères de sa femme, mon arrière-grand-mère, étaient côté allemand. Mon arrière-grand-père nous avait rapporté les actes de fraternisation. Avec Joyeux Noël, on se retrouve projeté en 1914. Le bruit des bombes de l'artillerie, les assauts soudains, le froid, la peur dans chaque camp, l'endoctrinement pour rendre la mort de l'ennemi plus supportable, l'insalubrité des tranchées, les corps sans vie sur le no man's land. Les hommes sont terrifiés et doivent pourtant aller combattre. À l'arrière les femmes sont tenues dans l'ignorance, les courriers ne leur parvenant pas. Le film regorge de détails, de sons, d'objets, de décors, d'un réalisme saisissant. On croirait qu'il a été filmé à l'époque avec des moyens modernes. Quelques belles répliques perlent aussi, surgissant de ce qui reste d'humanité chez ceux qui ont vécu l'horreur du front, comme "Il faut avoir peur de mourir pour prendre réellement conscience du temps qui passe." Des touches de fantaisie tentent ici et là d'égayer le quotidien des soldats. Un panneau "Froggy Land 5 feets" côté écossais. 100000 arbres de Noël côté allemand. La musique qui réunit les hommes. Joyeux Noël est un bel hommage à ces soldats courageux qui ont su braver leur hiérarchie et faire un pas vers leurs ennemis, démarche pourtant nécessaire à la paix. À voir pour se rappeler et apprécier la paix.
Oui ce film est plutôt sympathique, mais je retrouve pas l'ambiance 14/18 comme certains films on su le faire . Par contre les acteurs sont irréprochables , surtout un Dany Boon excellent. Mais à la fin du compte on ne sait pas tout, c'est dommage. Reste un bon film plaisant .
Ce film, réalisé par Christian Carion et sorti en 2005, présenté à Cannes, nominé aux Césars et tout le bazar (avec un sujet pareil, on ne s'en étonne pas), n'est pas mal mais sans plus. Le film se penche ici sur la trêve ayant eu lieu entre l'Allemagne, l'Angleterre et la France à partir du 24 décembre 1914 à l'occasion de Noël donc. J'étais assez curieux de voir ce film car c'est un évènement qui m'intriguait et je me demandais surtout comment ces soldats pouvaient repartir se battre entre eux après ce moment de fraternité. N'ayant que très peu de connaissances historiques, le film a donc été une expérience très intéressante (après, je ne me suis pas penché sur le fait de savoir s'il était vraiment fidèle aux faits historiques ou s'il présentait des incohérences) sur le plan historique. En revanche, concernant l'expérience purement cinématographique, j'avoue en avoir été un peu déçu. Le film se présente en effet avant tout comme un cours d'histoire et, comme les cours dont on a tous fait l'expérience, ils manquent de rythme et on décroche très rapidement. Il m'a fallu en effet me concentrer afin de ne pas décrocher trop souvent car je trouve finalement l'histoire, ou plutôt la façon dont elle est filmée et montée, trop lisse ! Et c'est dommage car nous avons un scénario très intéressant et profond, concernant notamment le ressenti des soldats envoyés sur le front qui n'ont rien demandés pendant que ceux qui tirent les ficèles restent bien au chaud. Mais j'ai malheureusement trouvé le tout assez gentillet, propret (je ne parle pas de la violence qui est ici plus psychologique que visuelle mais bien de la manière dont tout cela est montré). Ainsi, le film n'a jamais vraiment réussi à me prendre aux tripes ni à m'émouvoir, j'ai simplement été témoin de ces faits sans en prendre part émotionnellement, ce qui est très dommage pour un film avec tant de potentiel. Après, je reconnais que c'est un avis tout à fait personnel et que je n'ai peut-être tout simplement pas été sensible à ce qui m'a été proposé. "Joyeux Noël" est donc un film qui n'est pas mal mais qui manque, de mon point de vue, de relief pour en être vraiment marquant.
Un incroyable moment de fraternité au milieu du chaos, mais la réalisation peine à trouver le ton juste. Avec Diane Kruger, Guillaume Canet, Benno Fürmann
Un très bon film français sur la trêve de Noel de la guerre de 1914-1918 avec Guillaume Canet, Diane Kruger, Dany Boon, Daniel Bruhl , Gary Lewis , Benno Furman.
JOYEUX NOEL (2004): Noël 1914, dans les tranchés, la fleur au fusille est fanée depuis longtemps. Les tombes ne sont toujours pas creusées dans ce no's man land, mais la neige veille à recouvrir de son beau manteau blanc tous ces corps sans vie. Une lassitude se fait ressentir parmi tous ces hommes devenus de la chaire à canon. Alors, les émotions vont faire battre différemment les cœurs. Cette nouvelle force va soudainement se mettre à parler et faire taire les armes pour un bref moment de liberté. Une mise en lumière de cette trêve entre soldats français, allemands et écossais la veille de Noël, longtemps occultée par l'histoire officielle. Un court instant d'illusion de paix où des ennemis vont se serrer la main. Un émouvant condensé d'humanité, parsemé de petite scénettes qui pourront faire sourire. Une mise en scène simple, qui ne fera jamais dans dans la surabondance d'effets spéciaux, mais mettra bien en avant une harmonieuse interprétation créée par des comédiens de toutes nationalités (Dany Boon,en restant lui-même, aurait plus apporté dans son rôle de simple soldat). Noël, symbole de paix dans le monde, très bien représenté par ce fait divers très marquant.
C’est tout à l’honneur de Christian Carion de relater ces faits méconnus de la Guerre 14-18 sauf que l’ensemble est beaucoup trop lisse et fade pour véritablement séduire. Je me suis senti que le spectateur d’un bel exemple de fraternité entre ennemis dont rares sont les moments d’émotion. Dommage.
Joyeux Noël prend au cœur ! Il dessine avec beaucoup de délicatesse et de réalisme l'histoire incroyable qui s'est passé en décembre 1914. On est porté par ce film qui nous donne quelques merveilleux moments.
« Joyeux Noël » de Christian Carion (2005) se base sur les « fraternisations » qui ont eu lieu lors de la Grande Guerre à Noël 1914, fraternisations en fait très ponctuelles et essentiellement liées à l’initiative des Allemands pour lesquels la fête de Noël a une grande importance. Mais dans ce film qui dure près de 2 h, Christian Carion en fait trop avec des sapins illuminés tous les 10 mètres dans la tranchée allemande, un air de cornemuse de la tranchée écossaise auquel répondra carrément un ténor allemand, engagé comme simple soldat, qui sortira de la tranchée… puis après l’échange de victuailles, de tabac et d’alcool, carrément une messe assortie d’un Ave Maria chantée par la compagne danoise du ténor dans ce no man’s land où par hasard se situe un calvaire, une partie de foot… et comble du comble, le lendemain les belligérants changeront de tranchée pour éviter les tirs d’artillerie de leur propre armée. Je ne parlerai pas du rôle ridicule de Dany Boon – aide de camp du lieutenant Audebert (Guillaume Canet un peu « hésitant » dans ce rôle) - avec son réveil sonnant à 10 h et son accent ch’timi mais là c’est une réalité historique puisque ce terme dérive de la Grande Guerre. C’est un film certes charismatique d’où les excellentes notes reçues, mais complétement utopique sur le plan historique.
Production franco-anglo-allemande : "Joyeux Noël"fait partie de ces œuvres vraiment à part qui vous touche en plein cœur dès le début de la projection. La justesse et la sincérité que met Christian Carion, le réalisateur dans son film nous émeu autant que les très belles interprétations du casting dont Benno Furman, qui en est l'épatant chef de chœur, et Diane Kruger qui en est la douce voix féminine. Guillaume Canet n'en fait pas des caisses, et reste très touchant et vibrant d'humanité autour d'un Dany Boon un peu inutile mais qui nous éclipse quelques sourires. Un pan méconnu de l'histoire en même temps qu'un grand moment d'émotion.
L'histoire est bien filmée et le sentiment du malheur est totalement existant. Mais ce qui est un peu décevant c'est le thème de la fraternité qui ne ressort pas assez, qui n'est pas en exergue et un peu englué dans les longues séquences de discussions.
Joyeux Noël est un magnifique film de paix. L'histoire est simple et magnifique en même (en plein conflit mondial, les deux camps décident de faire une trêve à Noël et de célébrer ce jour plutôt que de se tirer dessus) et démontre que l'on ne peut véritablement forcer deux groupes à s’entre-tuer alors qu'ils n'ont rien pour se détester (si ce n'est la haine qu'on leur a inculqué). Comme quoi, il n'y a rien de plus absurde que la guerre. La scène d'introduction (trois enfants récitant respectivement en anglais, en français et en allemand des chants extrêmement belliqueux et véhément à l'encontre du peuple de l'autre côté du Rhin) en ce sens est très pertinente et dessert un propos très fort (la haine de l'autre étant entretenue dès le plus jeune âge). Le fait que le film soit inspiré de faits réels ne rend l'histoire que plus belle. Les acteurs sont très bon. Diane Kruger est excellente dans ce film (même si bon, on voit un peu que ce n'est pas elle qui chante). La nomination aux Césars de Dany Boon en revanche est assez surprenante. S'il est bon, ce n'est pas non plus mémorable et cela reste dans le registre du comique troupier. D'autant que sa prestation est complètement effacée par celles de Guillaume Canet, Daniel Brühl et de Gary Lewis. Les rôles de Guillaume Canet (qui est séparé de sa femme et de son nourrisson par la ligne ennemi), de Daniel Brühl (le lieutenant allemand francophile) et de Gary Lewis (homme de foi au cœur pur dans un conflit où tout le monde semble avoir perdu la foi) sont magistraux. Le peu de scène de combat réellement (ironiquement, pour un film dont le cadre est la Première Guerre Mondiale, il n'y a que la scène du début qui soit une scène de guerre, l'objectif du film n'étant pas là) que l'on voit est extrêmement convaincant et immersifspoiler: (le regard du cadavre de soldat français contemplant le lieutenant qui se sert de lui comme d'un bouclier est glaçant) . Cette première scène est impressionnant et donne l'atmosphère violente et paralysante du quotidien des tranchées. La composition de Philippe Rombi est magnifique : entre les passages très prenant dans les combats et les moments célestes pour célébrer la fraternité entre les peuples, la bande-originale est mémorable. Une très belle ode à la paix.