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stebbins
509 abonnés
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2,5
Publiée le 14 avril 2008
Difficile d'écrire une critique sur ce film... L'idée est originale , c'est plutôt bien interprété, mais Christian Carion peine à nous tirer les larmes. Le problème, c'est qu'il n'y a pas le moindre équilibre entre la forme et le contenu : la mise en scène, trop traditionnelle voire convenue, ne fait pas le poids face à la force du scénario. En visionnant Joyeux Noël, on pense aux Sentiers de la Gloire, le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick : même message et scène d'un chant de femme similaire. Mais là où Kubrick signait un film percutant avec un final bouleversant, Christian Carion nous offre un film juste correct au dénouement plat, ayant eu la mauvaise idée d'introduire le chant féminin au beau milieu de son métrage. L'interprétation et l'intrigue font que cela reste un assez beau film, mais nous sommes bien loin de la splendeur des Sentiers de la Gloire, qui traitait de l'absurdité de la guerre avec plus d'authenticité. Dommage car on aurait espéré voir un chef d'oeuvre face à nos attentes cinéphiliques. Plutôt pas mal, sans être une belle surprise.
Si l'Europe politique est un flop retentissant, l'Europe cinématographique se porte plutôt bien avec ce film très réussi sur un événement méconnu de la guerre de 14-18.
C'est sûr que cette trève guerrière et ce partage de la fête de Noël entre les différents camps lors de cette guerre n'a jamais été évoqué dans les livres d'histoires, et c'est un juste hommage et devoir de mémoire que ce film le fasse.
Car cette histoire véhicule des idées très fortes: est qu'un soldat français x a vraiment des raisosn de s'en prendre à un soldat allemand y?; que l'on soit allemand ou français ou autre, en partant en guerre on laisse tous des gens que l'on aime; surtout, quelque soit le camp choisi et même si l'homme trouve toujours une raison pour se diviser et se battre, il existe des choses qui rassemblent tout le monde autour de la joie, la paix et la convivialité.
Tout dans ce film sonne juste et surtout, Christian carion évite de tomber dans la facilité, la moralité et la niaiserie mais mise tout sur la force de son propos. Une force parfaitement ressentie dans les interprétations magnifiques de Guillaume Canet et Diane Kruger notamment. Autre signe de la bonne volonté du réalisateur, le choix de Dany boon s'avère excellent dans le rôle d'un personnage fort, émouvant, amusant et qui apporte de la légéreté et de l'humour à cette événement historique hautement symbolique.
Ce film comme tous ceux sur la première guerre mondiale depuis la Grande Illusion s'appuie sur un idéal pacifiste, humaniste et universaliste qui est totalement anachronique à l'époque. La drôle de guerre a bien été acceptée par les populations, certes un peu soumis à des décennies de formation patriotique, et les mutineries comme les trêves entre les combats ont été des épiphénomènes. L'officier joué par Daniel Brühl est représentatif de cette interprétation éronnée. Les officiers allemenands étaient très nationalistes, formés à une idéologie conquérante depuis Bismarck. Néanmoins, le film est très réussi formellement, les tranchées sont reconstituées dans le moindre détail.
Début poussif mais deuxième partie qui met en avant mieux qu'aucun film l'absurdité humaine de la guerre : une bataille ne changera pas le cours de la guerre, ce n'est pas un homme qu'il faut tuer mais tout un pays "à mettre hors d'état de résister" pour reprendre l'expression de Clausewitz. Dès lors, alors que la montée aux extrêmes pousse les belligérants à s'engager toujours davantage, de mener toujours des assauts sans l'espoir de remporter quoique ce soit de décisif mais juste laisser l'ennemi sans répits. Face à cette situation, l'engagement des soldats ne peut que s'amoindrir. Ainsi, a partir du moment où le réveillon de Noël est passé en commun, plus aucune reprise des combats n'est possible. N'oublions pas que ce temps de fraternité n'est possible qu'après les horreurs vécues par chacun des soldats sur le terrain. D'où les théories de donant-donant d'Axelrod. Au départ, une bonne partie des soldats sont heureux d'en découdre, de trouver un sens à leur vie à travers l'héroïsme. Ainsi, bien que tout le monde s'accorde à critiquer la guerre, la nature humaine est belliqueuse, et la guerre s'inscrit dans son prolongement. De même, au final, le discours nationaliste reprend le dessus.
Le début du film est bien, mais le milieu et la fin sont malheureusement plongés dans la monotonie (l'ennui, en quelque sorte). On sait bien qu'il y a eu une trève de Noël en 1914, mais si pendant le film, on ne voit que des soldats jouer aux cartes et discuter de tout, on finit quelque fois par lâcher ! Mais bon, ce film est bien fait et vous pouvez regarder si ça vous chante.
l'intention était bonne mais le résultat est vraiment navrant: de la mièvrerie en vois-tu en voila! un film chiant et même pas touchant tant tout sonne faux du début à la fin. et dire qu'au générique final les spectateurs ont massivement applaudi... j'avais envie de me cacher sous mon fauteuil!
Un film magnifique, émouvant, qui en fait peut-être un peu trop parfois, mais on l'accepte, car on a vraiment envie de croire au message de paix qu'il véhicule...Croire en l'être humain de temps en temps, c'est bien agréable!
Remarquablement adapté de faits réels datant de la première guerre, ce film montre un autre aspect de la guerre des tranchées. On retrouve ici des personnages attachants, tous autant qu'ils sont et parfois la guerre les rattrape, elle laisse tout de même place à moments de nostalgie. Les principaux protagonistes sont plus que de bons acteurs et ils réussissent ici à montrer leur indéniable talent. La musique est agréable et la morale est belle. Un film à voir, à revoir et à rerevoir...
C'est un film magnifique. Emouvant mais pas aussi triste qu'on pourrait le supposer en voyant qu'il traite de la Première Guerre Mondiale. Danny Boon est epoustouflant...Ce film est une réelle réussite. Les images sont sublimes. A voir absolument !