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gizmo129
109 abonnés
1 541 critiques
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4,0
Publiée le 10 décembre 2018
Joyeux noël est plus un documentaire joué qu'un véritable film. L'histoire est belle, c'est indéniable, parler de ces poilus oubliés qui, le temps d'une soirée, ont déposé leurs armes pour fraterniser avec l'ennemi semble hautement improbable. Et pourtant, tout cela est inspiré d'histoires vraies contées par les protagonistes eux même dans leurs courriers d'époque. Malheureusement, au delà ce récit formidable, on regrette que le jeu d'acteurs soit si sobre et la guerre soit autant édulcorée avec des causes et conséquences de cet acte de rébellion passées à l'as. Le film vous marquera néanmoins, il s'agit avant tout d'une belle histoire plutôt que d'un film de guerre réaliste, problème, cela rend le tout peu crédible et c'est la preuve que le réalisateur à loupé son coup...
Oui ce film est plutôt sympathique, mais je retrouve pas l'ambiance 14/18 comme certains films on su le faire . Par contre les acteurs sont irréprochables , surtout un Dany Boon excellent. Mais à la fin du compte on ne sait pas tout, c'est dommage. Reste un bon film plaisant .
Un très bon film français sur la trêve de Noel de la guerre de 1914-1918 avec Guillaume Canet, Diane Kruger, Dany Boon, Daniel Bruhl , Gary Lewis , Benno Furman.
« Joyeux Noël » de Christian Carion (2005) se base sur les « fraternisations » qui ont eu lieu lors de la Grande Guerre à Noël 1914, fraternisations en fait très ponctuelles et essentiellement liées à l’initiative des Allemands pour lesquels la fête de Noël a une grande importance. Mais dans ce film qui dure près de 2 h, Christian Carion en fait trop avec des sapins illuminés tous les 10 mètres dans la tranchée allemande, un air de cornemuse de la tranchée écossaise auquel répondra carrément un ténor allemand, engagé comme simple soldat, qui sortira de la tranchée… puis après l’échange de victuailles, de tabac et d’alcool, carrément une messe assortie d’un Ave Maria chantée par la compagne danoise du ténor dans ce no man’s land où par hasard se situe un calvaire, une partie de foot… et comble du comble, le lendemain les belligérants changeront de tranchée pour éviter les tirs d’artillerie de leur propre armée. Je ne parlerai pas du rôle ridicule de Dany Boon – aide de camp du lieutenant Audebert (Guillaume Canet un peu « hésitant » dans ce rôle) - avec son réveil sonnant à 10 h et son accent ch’timi mais là c’est une réalité historique puisque ce terme dérive de la Grande Guerre. C’est un film certes charismatique d’où les excellentes notes reçues, mais complétement utopique sur le plan historique.
Joyeux Noel arrive à mélanger deux genres antinomiques, celui du film de guerre qui montre le pire de ce que l'homme peut produire et le film de Noël porteur d'un humanisme optimiste. Inspiré de faits réels,même si très romancé, il raconte une anecdote méconnue de la première guerre mondiale, les fraternisations entre ennemis lors du premier Noël dans les tranchées. Le côté manichéen ou la morale élémentaire à laquelle tout le monde ne peut qu'adhérer permet de faire passer un message forcément universel mais peut être d'une manière trop naive pour marquer les esprits. Bref un excès de bons sentiments qui en fait un film sympathique, grand public et qui se laisse regarder. Pas plus, mais c'est déjà bien.
Un très beau film, qui montre un instant de lumière dans les moments sombres qu'ont été les années de guerre mondiale. Très bons acteurs, émotions garanties! A voir!!!
grosse deception. La bande annonce promet un film émouvant, réaliste, quasi documentaire...la pub qui passe à la radio martèle qu'il s'agit d'un film indispensable que l'on devrait montrer à tous les écoliers... L'ennui, c'est que rien de tout cela n'apparait à l'écran, les tranchées ne sont guère réalistes: pour exemple les corps gisent gelés alors qu'aucune buée ne sort de la bouche des soldats, les doublages chants sont bien trop mauvais, pour ne pas dire risibles pour provoquer une quelconque emotion, l'intrigue se limite vraiment à amener et montrer cette amitié entre soldats ennemis, sans finesse avec beaucoup de roublardise, le sujet du film est étonnant, le film lui ne l'est pas... Je m'étonne de voir d'aussi nombreuses bonnes critiques spectateurs pour ce film...
Un beau film de guerre au message humaniste et pacifiste mais dont le défaut principal est un trait trop appuyé des émotions qui s'en dégagent, un peu trop faciles et versant un peu trop facilement dans le larmoyant. Et comme la plupart des longs-métrages traitant d'un événement précis de l'Histoire, quelques erreurs et approximations par rapport à la réalité mais sans desservir outre mesure le récit. Un très bon casting international de Daniel Brühl à Gary Lewis en passant par Dany Boon qui livre là l'une de ses prestations les plus profondes. Bien mais sur le thème de l'absurdité de la Première Guerre Mondiale loin d'être aussi fort que "Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick.
Le concept film en trois langues est réjouissant! Les acteurs sont justes, le scénario peaufiné, les images travaillées... On a peine a croire qu'une telle trêve a existé, mais puisqu'on nous le dit, croyons le. Quelques longueurs cependant. Dany Boon offre ici une performance mémorable et juste. Un rôle en or à un acteur qui nous a malheureusement habitué a pire...
Un très joli film traitant d'un sujet peu connu de la 1ere guerre mondiale : la trève de Noël instaurée entre les 2 camps qui ont fraternisé. Un sujet magnifique traité avec beaucoup de subtilité et joué par des comédiens fantastiques (Guillaume Canet impeccable, Dany Boon hallucinant, Diane Kruger et Benno Furmann en amants, l'excellent Daniel Bruhl, Gary Lewis, le terrible Ian Richardson, Bernard Le Coq et les apparitions de Michel Serrault et Suzanne Flon). Dommage que des longueurs se fassent ressentir par moments et que les histoires parralèles soient un peu trop nombreuses (celle des 2 amants est pas terrible) car on est pas passé loin du chef d'oeuvre. Une ode pacifiste et un très beau film!
Que c’est beau la fraternité en temps de guerre ! On y croirait presque, à cette histoire vraie ! Comme quoi le cinéma est un redoutable manipulateur des âmes, qui réussit à nous faire passer la plus grande boucherie de l’histoire pour un conte de Noël. Donc résumons : moralement, c’est discutable et du point de vue du cinéma, c’est plat. N’empêche que l’histoire est belle et que c’est bien joué. A voir pour pouvoir en parler...
Tiré d'un fait réel, cette très surprenante et émouvante histoire que nous raconte ce film, nous fait ressentir de belles émotions et nous montre en même temps les absurdités de la guerre. Quoi de plus beau que de voir les Ecossais, les Français et les Allemands fraternisé la nuit du réveillon de noël et des jours suivants ? c'est vraiment très beau et émouvant. La mise en scène est excellente et les acteurs sont tout aussi excellent. Un très bon film, a voir absolument.
Depuis Cannes, mon attente était forte sur ce film qui sannonçait (trop sans doute) comme lun des évènements majeurs de 2005. Force est de reconnaître que le résultat final nest pas à la hauteur de lespérance. Joyeux Noël est un beau film dont certaines scènes sont tout simplement sublimes et empruntes dune forte émotion. Mais lensemble manque passablement de rigueur. Il aurait fallu à Christian Carion se concentrer sur lidée forte de cette fraternisation de la nuit de Noël 1914 et éviter toutes les ramifications quil fait suivre. A force de trop insister et denfoncer le clou, le film perd en authenticité et donc en crédibilité. Restent une uvre dune qualité plastique irréprochable, quoique trop proprette, quelques vibrations à vous faire tirer les larmes des yeux et une interprétation classieuse dont celle, adorable, de Dany Boon en archétype du chtimi.
Beau moment d'histoire méconnu de la première guerre mondiale mais surtout très belle émotion et frissons qui "mettent les poils" avec ces moments de fraternité entre allemands, britanniques et français, la nuit de Noël 1914 dans l'horreur des tranchées de cette Grande guerre qui fut surtout une grande boucherie où souvent l'absurde l'emporta par le décalage de la réalité de terrain vécue par "la chair à canons" et les États majors et responsables politiques de l'époque. Ce film retrace l'histoire vraie d'une trêve qui exista dans de nombreux sites de tranchées entre ennemis voisins, campant sur leurs positions sous le feu nourri des bombardements, dans des conditions atroces d'hygiène, de santé mentale et physique avec comme seul objectif de tenir sa position ou gagner quelques mètres pour reprendre la tranchée suivante. En ce Noël 1914,nombre d'hommes cessèrent le combat et sympathiserent le temps de la trêve de Noël, découvrant en l'autre non pas l'ennemi mais l'homme qui lui ressemble. Un film poignant, émouvant, réalisé avec précision dans les décors et costumes mais surtout avec une part belle faite aux acteurs. Superbe interprétation entre autre de Guillaume Canet et plus étonnant de Dany Boon dans un registre très inhabituel pour lui. Mais la prouesse de ce film est de donner de l'importance à chaque personnage, faisant de lui un maillon de la chaîne fraternelle qu'est l'humanité. Belle prestation également de la toujours parfaite Diane Kruger, personnage iconoclaste, diva de la chanson lyrique qui se retrouve au milieu des tranchées et de cette tranche de vie et d'histoire pour être prêt de son amoureux, partenaire de scène ténor avant la guerre. Son Avé Maria sous le front en zone no man's Land entre les tranchées des divers camps, devant tous les soldats réunis en une seule communauté humaine le soir de Noël est un pur moment d'enchantement et d'émotion, une belle scène de cinéma. Un film original et beau, sans doute romancé mais profondément humain et positif.