Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Misoramengasuki
63 abonnés
399 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 7 août 2010
Fifille Lynch a hérité de quelques unes des recettes de papa, ainsi que de certains habitués de son écurie (Bill Pullman), mais pas encore de la patte du grand David pour trousser de fascinants ovnis cinématographiques. L’accroche est sympa, la fin adroite. Mais entre les deux, on pédale pas mal, et régulièrement dans la semoule. Les mimiques zarbi de l’ami Bill, les gros stéréotypes de flics et de ploucs de l’Amérique profonde, les effets appuyés pour accentuer le côté étrange du film… Autant ces ingrédients donnent aux œuvres du père un impact et une saveur incomparables, autant ils semblent artificiels quand c’est sa fille qui les utilise. On suit le fil de l’intrigue, sans dérangement excessif mais avec un intérêt de plus en plus limité, jusqu’à ce que les vingt dernières minutes nous réveillent. A la réflexion, on se dit que tout ça se résume à une idée de scénario, bonne mais simpliste au regard des labyrinthes que sait construire Lynch-père, et à quelques recettes de mise en scène suivies avec application. On est content de revoir Julia Ormond, seule à imposer un personnage consistant, ambigu et dangereux. A part ça, on reste sur sa faim.
Excellent, je me suis régaler avec ce thriller de "Barges". La réalisatrice a su créer une galerie de personnage haut en couleur : ils sont tous aussi tarés les uns que les autres. Elle installe une tension qui n'est pas sans rappeler celle de Twin Peaks de son cher papa. Et le tout nous donne un mélange qui fait que l'on ne sort pas indemne de son film. Je le conseille vivement.
Film à la construction intéressante et à la pellicule élégante. Pour autant la fin est tellement grosse qu'on la voit arriver un peu tôt. Et moralement c'est un peu dégoûtant tout de même.
On retrouve des résidus de Papa Lynch chez Jennifer : une narration lente, assez décousue et un goût pronocé pour le morbide. Elle ne cesse d emontrer que c'est elle qui mène la danse en déroulant le fil du récit sans la moindre précipitation, comme si elle tenait absolument à mettre chaque morceau de puzzle dans le bon ordre. Au milieu de tout ça, le spectateur essaie de comprendre au travers de long fash-back ce qui est finalement une histoire assez simple. Le film se termine sur une sorte de nouveau duo à la Bonnie and Clyde, en plus sadiques, faisant de "Surveillance" un film immoral. Il ne s'agit pas d'un chef-d'oeuvre mais il faut savoir apprécier son côté déroutant. A noter enfin, les très bonnes performances de deux acteurs qui se font décidément trop rares : Julia Ormond et Bill Pullman.
On a du mal à se mettre dans l'ambiance du film au début mais au bout d'une demi heure, le film nous prouve son efficacité. Le fait de jouer sur les flash-back durant tout le film nous donne une chouette impression d'être à la place des officiers. Le seul point négatif c'est que, comme beaucoup d'autres films, la fin est prévisible. On ne s'ennuie pas du tout et, ça, peu de film du genre peuvent s'en vanter.
Un film très plaisant à visionner, bien construit car avec tous les points de vue différents, on pouvait craindre de perdre le fil de l’histoire mais il n’en est rien. Les acteurs assurent et la réalisation tient la route. Un bon thriller comme quoi, on peut être « la fille de » et être néanmoins un bon metteur en scène.
Le film vaut surtout pour ses personnages et leur interprétation, ainsi que la bonne idée de confronter les témoignages, que nous entendons, avec le réel, que nous voyons.
...Malgré les nombreuses références au travail de son père Jennifer Lynch réussit avec Surveillance un excellent thriller. Très bien écrit, bien mis en scène, excellemment interprété. Une excellente surprise. L'un des films les plus glauques et les plus dérangeants de l'année. Surtout pour sa fin très surprenante et très traumatisante (à l'instar de celle de The mist dans un style différent). Cloué au siège pendant 1h38, fasciné par l'écran. Un nouveau coup de coeur pour un film, bien loin des grosses machineries blockbusters de l'été. Sanglant, terrifiant, dérangeant. A voir.
J'ai vu un film... qui m'a étouffé, m'a assailli, m'a bousculé. Ce huis-clos sordide est réellement intéressant... On est pris, repris et lessivé de toute cette tension qui émane de l'histoire et des comédiens.. Alors, certes on a droit à qq stéréotypes qq peu embêtants, mais on est sans cesse retourné par ces histoires qui s'entre-mêlent... pour atteindre le paroxysme de la violence et du gore... Une belle surprise.
Un flic pourri jusqu’à l’os, amoureux de son flingue (et par la même occasion de son coéquipier)…Une junkie sans foi ni loi… Une petite fille, toute innocente, loin d’être pervertie par cette société …Voici les seuls survivants d’un massacre atroce orchestré par un duo de fous furieux qui sévi sur les routes Américaines… Ceux sont les agents du FBI, Sam Hallaway et Elizabeth Anderson, qui seront chargés de recueillir les témoignages de ces trois individus… Trois individus, trois points de vus…L’agent Hallaway les observe au travers de ces écrans…Ecrans qui semblent être tous trois les seuls détenteurs de la vérité… Quand Jennifer Lynch film, on sent que papa n’est pas très loin…Effectivement, la réalisation, la photo, le traitement générale de son film fait fortement penser au travail de David Lynch…Même si son film est beaucoup plus abordable pour le public que ceux de David Lynch (qui est pour moi, rappelons le, l’un des plus grands cinéastes actuels). Ce que je peux dire pour « Surveillance », c’est que je n’ai pas vu arriver la claque que je me suis mangé ! Sans être parfait, il m’a littéralement scotché sur mon siège…Dés le début, avec cette scène d’ouverture franchement éprouvante…Sans être gore, ni même graphique…On est glacé d’effroi face à cette violence inouïe ! Jennifer Lynch nous offre un thriller féroce d’une incontestable efficacité qui prend le spectateur aux tripes jusqu’à une fin des plus traumatisante qui ne peut laisser indifférent ! En plus de ces qualités, notons également un casting nickel…Bill Pullman a pris de l’âge, certes…On n’a pas l’habitude de le voir dans ce genre de rôle…Mais ça lui va comme un gant…Julia Ormond (qu’on a pu voir dans Inland Empire) est franchement convaincante…Suis pas fan de Michael Ironside…J’aurais préféré qu’il ne soit pas au générique, mais il ne m’a absolument pas dérangé…Quand à la petite Ryan Simpkins…Jeune mais impressionnante…On dirait qu’un nouveau talent est né… !Un film quatre étoiles largement mé
Un petit bijou de sadisme pour un polar portée par une réalisatrice qui nous dépeint son histoire de la pire façon qui soit, là où un homme aurait peut-être eu peur de choquer. Un final époustouflant même si certains peuvent le trouver prévisible. Un climat érotique électrisant, du sang, de la sueur, une réussite.
Que dire... Le récit est si mal construit que j'ai tout de suite compris la supercherie! Le jeu d'acteur est aussi morne que la mise en scène, l'ambiance générale aussi plate que les dialogues, pas de partis pris esthétique, pas d'audace, aucun tenant ni aboutissant... Qu'est ce que c'est mauvais!
Jennifer Lynch, la fille de David (le réalisateur du dantesque "Elephant man"), s'émarge de la psychologie de son père pour tisser un thriller conventionnel. Il est conventionnel pour trois raisons : le casting est alléchant ; la mise en scène façon flashback est routinière ; et le final manque de consistance. Il est dans la veine de son père, car Jennifer arrive, à l'aide d'une histoire brillament racontée, à insuffler une petite dose d'horreur dans ce thriller (les tueurs sont présentés comme des personnes ayant perdu les pédales). Bill Pullman ("Independance day", "Lost Highway") et Julia Ormond ("Che", "Inland empire") participent au casting pour rendre un hommage mérité au père, mais aussi pour leur jeu énigmatique sur lequel le film repose. Les seconds rôles sont représentés par un Michael Ironside ("Total recall") différent, donnant de la profondeur à ce film en montrant sa stature d'acteur reconnu. Jennifer Lynch les dirige merveilleusement bien et parvient ainsi à créer une atmosphère pesante, lourde, caractérisée par un script un brin balourd, mais métamorphosé en perle rare pour les moments de vérité (le jeu du flashback est intéressant en montrant ainsi la faille de la vérité de chaque personnage). Jennifer, tu es bien la digne fille de ton père, je t'en suis reconnaissante. Tout ce que je te demande, c'est de frapper un peu plus fort la prochaine fois. Merci ! A noter : le producteur exécutif de "Surveillance" est Monsieur David Lynch lui même !
Un thriller assez déjanté qui met un peu de temps à se mettre en place mais qui nous livre un scénario assez habile et innatendu. Un coté pervers et psychologique , quelques scénes assez trash et une trés bonne mise en scéne sont les points forts de ce film. Et meme si on constate quelques longueurs et une interprétation parfois moyenne, lensemble , étrange , est à voir