dans la famille LYnch , je voudrais la fille !elle n'y est pas, pioche . Et pioche bien bien, car c'est un beau navet . Faut un manuel pour voir ce film . Parfois, je me dis qu'il faudrait passer un permis pour faire des films .Des plans, toujours des plans, 25 /mn !! des effets sépia , stoboscopiques, etc , comme papa, mais la classe en moins . Faut retourner a l'ecole mademoiselle
Le film de jennyfer Chambers Lynch semble avoir presque tous les travers de ceux de son père, mais aussi presque aucune de ses qualités. L’un des travers perceptibles dans les films de papa, que l’on note ici, réside dans l’existence d’un scénario, qui certes un peu tordu au départ, mais encore crédible, et avance tant bien que mal, finit par partir complètement « en vrille » et briser nombre codes de vraisemblance. Les qualités de stylisation de fifille, au niveau des plans, par contre ne sont pas traitées avec la finesse de papounet Lynch. Bref, les deux membres de la famille semblent bénéficier de la même béatitude narcissique et boboesque de la part de nombreux critiques.
Excellent thriller, beaucoup de tension jusqu'à la fin, Surveillance met nos nerfs à rude épreuve. C'est juste quelques instants avant que l'on découvre l'identité des meurtriers que j'ai eu le déclic. L'histoire est bien montée avec ses 3 témoins et 3 versions différentes. Vraiment prenant et efficace.
La petite Lynch a du talent… rien à redire… c'est assez surprenant… violent… amoral… très bien réalisé (surtout pour un second film) et bien interprété… que demandé de plus…
Signé par la fille de David Lynch, un polar surprenant, bourré de faux-semblants plus ou moins crédibles mais dans l’ensemble efficace, prenant et divertissant, soutenu par un casting solide. 3,25
histoire rondement menée et dérangeante. on sent dès le départ l'atmosphère malsaine qui règne. décidément jennyfer lynch a été à bonne école. on reconnait bien là l'influence de son père. je pense que les non fans de lynch (père) trouverons le film dérangeant...
Un très bon film vraiment surprenant et au final très original, ça commence doucement il y a quelques longueurs pas spécialement gênante car l'histoire est prenante mais ça monte en puissance et la dernière demi heure est juste excellente même si ça devient prévisible.
Qu'il peut être semé d'embûches bien souvent, le parcours cinématographique des fils et filles à papa. En 2008, Jennifer Lynch réalise son premier long-métrage "Surveillance". Avec ce thriller choral, la jeune cinéaste en herbe entend clairement marcher sur les traces de son père. Elle confie d'ailleurs le rôle principal à Bill Pullman, inoubliable antihéros de "Lost Highway". Le problème est qu'en persistant dans ce genre, la cinéaste prend le risque de souffrir de la comparaison. Or Jennifer Lynch ne possède ni l'écriture ciselée, ni la maîtrise de son père. Son trait s'avère même grossier et ses personnages caricaturaux, notamment dans les rapports entre police locale et FBI. Cette intrigue ennuyeuse et assez ringarde ne se distingue pas le moins du monde d'une quelconque série B américaine.
Il ressort de ce petit thriller une mise en scène relativement réussie, un bill pullman convaincant, une ambiance assez immorale. Mais on a l'impression que la fille Lynch ne va pas au bout de ces idées ce qui enlève un peu de charme à la trame qui nous laisse deviner trop vite le pourquoi du comment.[12/20]
Très classes avec leurs costumes noirs et leurs lunettes de la même couleur, deux agents du FBI débarquent dans une petite ville perdue au beau milieu de la campagne américaine, pour enquêter sur un quadruple meurtre. Face à eux, trois témoins (les seuls rescapés du drame en fait). Aucun d’eux n’a tout vu, et chacun ment un peu, beaucoup ou pas tellement, en proposant à leurs interlocuteurs une version différente de l’histoire que leur fait vivre Jennifer Lynch. De retour derrière la caméra, quinze ans après “Boxing Helena”, la réalisatrice n’oublie d’abord pas de rappeler qu’elle est bien la fille de David, en prenant deux acteurs vus chez son père (Julia Ormond et Bill Pullman, respectivement à l’affiche de “Inland Empire” et “Lost Highway”), un point de départ semblable à celui de “Twin Peaks”, et une scène d’ouverture qui rappelle certaines de ses fulgurances esthétiques. Mais passé ce clin-d’œil familial, elle lorgne nettement moins vers le cinéma de papa que vers “Rashomon” de Kurosawa, au cours d’une première partie ennuyeuse, et où l’accolage des récits n’a finalement qu’une fonction décorative, ce que ne contredit pas le recours à trois types de photos, selon le point de vue que l’on suit. Cependant, un doute finit par s’installer, quant à la part de vérité que chacun détient, tant les personnages (enquêteurs comme témoins) semblent bizarres. Un sentiment que vient confirmer la seconde moitié de “Surveillance”, quand le film s’extirpe de sa mollesse pour glisser vers la violence et l’amoralité, suite à un coup de théâtre malin qui nous emmène tout droit vers un dénouement jubilatoire, malgré une forte proximité avec le grand-guignolesque. Certes, le long métrage n’atteint pas pour autant les sommets qu’a souvent côtoyés son père, mais il contient finalement assez pour faire de Jennifer Lynch une artiste à… surveiller.
En dépit de quelques incohérences et confusions, ce thriller sans gros budget, qui frise le gore, est plutôt bien ficelé. La meilleure partie reste la confrontation entre les agents du FBI et les flics de campagne. Mais, plutôt que de jouer en subtilité, la réalisatrice a préféré se lancer dans une surenchère d'hémoglobine. Dommage, un peu plus de subtilité et moins de sang auraient pu faire de cette série B un petit bijou.
N'est pas Lynch qui le désire et l'art de la mise en scéne n'est pas forcément héréditaire... Ce que nous prouve ce film est que la présence d'un père de talent peut aider à bien connaitre et maitriser les ficelles d'une bonne histoire mais du point de vue de la réalisation, cela ne s'apprend pas forcément. L'intrigue est plustôt bien ficellé mais je regrette surtout l'ambiance qui a voulu être créer à la mode papa (twin peaks notament) entre une musique presque monotone mais omniprésente et des situations étranges avec des personnages d'un autre monde (toute les ficelles du papa sont présentes). Dommage que la réalisatrice est trop voulu imiter son père.
La fille de David Lynch a vu les films de son père, et surtout Twin Peaks qui a dû marquer sa jeunesse … Avec beaucoup de culot et pas mal de virtuosité technique, elle nous propose un thriller angoissant qui commence de façon presque classique (deux agents du FBI arrivent dans un bled paumé où un carnage vient de se produire et se retrouvent aux prises avec les flics tarés du coin) et se termine de façon ahurissante et cauchemardesque. L’interprétation est solide avec Julia Ormond envoûtante et sensuelle, Bill Pullman qui se régale dans un rôle énorme et la petite Ryan Simpkins, sidérante de maîtrise et de lucidité. Il faut tout de même noter que ce film, certes rempli de qualités, laisse un petit goût de malaise tant il donne à voir une humanité désespérante et tant sa fin se révèle glauque et malsaine…
Un excellent polar psychologique, doté d'une ambiance bien trop rare dans ce style de film. De gros point fort concernant la photographie du film et les acteurs tip top. L'histoire quoi qu'un peu tiré par les cheveux reste très entrainante et quelques rebondissement risque de vous surprendre...