Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 1 février 2014
Le scénario aurait pu être mieux travaillé mais la realisation soignée de Pasquale Squitieri ( Django défié Sartana) et le trio Claudia Cardinale ( "Il etait une fois dans l Ouest)- Franco Nero ( "Django") - Fabio Resto ( "Le tueur") est parfait. A voir .
13 657 abonnés
12 397 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 juin 2013
La beautè du vieux Naples et les ètonnements qu'elle procure dans ce quartier misèrable de la fin du XIXème siècle n'ont pas laissè insensible Pasquale Squitieri (cinèaste italien ambitieux dont l'oeuvre mèrite d'être rèhabilitèe à sa juste valeur) qui installa en 1974 sa camèra pour tourner "I Guappi" avec un casting parfait: Claudia Cardinale (juste belle à tomber) en Lucia Esposita, Franco Nero en ex-dètenu sans le sous et Fabio Testi en maître de quartier! Son atmosphère si particulière de ses rues ont contribuè à la cèlèbritè de la ville mais il fallait aussi compter sur la surveillance très prècise de la Camorra! Car même si "I Guappi" se passe dans un autre siècle que le notre, la puissance de celle-ci est tout aussi rèelle de nos jours! L'autre atout de Squitieri, c'est qu'il fait tout simplement confiance à son sens de cinèma! D'abord parce que son film tèmoigne d'une maîtrise rare (violence, lyrisme, camèra à l'èpaule, plan sèquence, direction d'acteurs...) Ensuite, parce que, comme il ne met pas en doute sa dèmarche une seule seconde, son mèlange de flamme (Testi) et d'innocence (Nero) lui permet d'avancer droit au but et d'atteindre des sommets de vèritè et d'èmotion, avec une très belle rèplique de Testi à Nero: "Ce vieux est comme toi, il m'appartient". Même si Nicola n'approuve pas les mèthodes de l'organisation de Gaetano, on voit bien qu'il y a de l'amitiè entre les deux hommes! Certaines scènes sont tout de même d'une violence qui peuvent mettre mal à l'aise, plus particulièrement la torture infligèe à Don Gaetano! Mais à la manière d'un Mauro Bolognini, le cinèaste n'hèsite pas à convertir cette violence en un romantisme fièvreux et noir, placè sous le signe de la douleur et du pessimisme! C'est en tout cas un grand film, indiscutablement, qui figure parmi les plus belles rèussites du cinèma italien des annèes 70! Avec la formidable musique de Gigi et Franco Campanino qui accompagne le tout! La vie est un droit, pas une aumône! Souvenons-nous en...
Après un départ un peu laborieux le film devient excellent avec des acteurs de grande classe. De plus un bon scénario et une description du fonctionnement de la camorra à la fin du XIXème siècle en font un film injustement méconnu.
Les cinéastes italiens des années 70 nous offrirent de nombreux films politiques, engagés, dénonciateurs. Lucia et les Gouapes n'en est pas le fleuron mais c'est un film tout à fait estimable, malgré ses maladresses et un parti-pris un peu trop appuyé.
Peu connu des spectateurs actuels, "I Guappi" est l'une de ces multiples productions ayant vu le jour durant les années 70 en Italie avec des moyens limités, mêlant film de genre et discours politique. Située à Naples à la fin du 19ème siècle, cette reconstitution historique a pour objectif de plonger son public dans le système mafieux alors en place tout en développant un parallèle explicite avec la situation d'alors de la botte et ces années de plomb qui l'ont tant minée. Dans un premier temps, ce long-métrage ne propose cependant qu'une vision caricaturale pleine de clichés de la délinquance locale malgré le fait que le résultat se défende techniquement et visuellement. Sans posséder un style très personnel, le metteur en scène tient relativement bien son intrigue, varie ses plans et ne commet pas de trop grosses fautes. La deuxième partie dérivera quant à elle dans la critique politique, souvent courageuse et généreuse, pleine de bons sentiments bien que souffrant de contradictions pour finir sur un ton limite démagogique. A trop vouloir se faire l'avocat d'une justice équitable, le réalisateur en vient à filmer ses personnages avec complaisance, en négligeant des actes graves et en déversant tous les maux du monde sur un Etat il est vrai plus que corrompu mais certainement pas seul responsable d'une société marchant sur la tête. L'absence de surprises d'une intrigue très convenue, des répliques à côté de la plaque et quelques scènes kitsch achèvent une oeuvre qui démarrait pourtant assez bien. Au milieu de ce film ni bon, ni réellement mauvais surgit une Claudia Cardinale comme d'habitude étincelante, enflammant l'écran à chacune de ses trop rares apparitions. La plus belle et plus talentueuse actrice de tous les temps parvient ainsi à relever de temps à autres notre attention, exerçant un pouvoir de fascination immense sur le spectateur malgré un rôle limite potiche ne l'avantageant pas. Claudia, il y a de quoi être fou de toi !!! Et le film ? Moyen...