Goal ! : naissance d'un prodige : les secrets du tournage

Goal ! : naissance d'un prodige est le premier volet d'une trilogie dont l'ultime volet se tournera durant la Coupe du Monde de Football 2006, en Allemagne. Le réalisateur Danny Cannon profitera de l'occasion pour filmer des scènes de la compétition qu'il incluera dans le troisième film.

Le producteur Matt Barrelle se souvient du jour où l'idée de faire un film sur le football germa dans son esprit : "C'est à l'occasion du match Angleterre-Brésil, pendant la Coupe du Monde 2002 au Japon, que j'ai pris conscience de l'enthousiasme et de l'émotion que pouvait susciter un match partout dans le monde. Le cinéma est un média d'émotion, d'aventure et de rêve. Le producteur Mike Jefferies et moi-même nous sommes dit que tous les ingrédients étaient là. Mais Goal ! : naissance d'un prodige ne parle pas seulement de football. C'est l'histoire d'une destinée, celle d'un jeune Latino de Los Angeles qui, lancé à la poursuite de son rêve, va vivre un parcours exceptionnel."

Pour le producteur Mike Jefferies, Goal ! : naissance d'un prodige s'adresse bien sûr aux passionnés du ballon rond, mais pas seulement. Il explique : "Nous voulions construire une histoire qui ne s'adresse pas uniquement aux fans de football. Il est question d'enjeux humains, de sentiments, autant de sujets universels qui parlent à chacun. L'aventure de Santiago trouve forcément un écho chez tous ceux qui ont des rêves."

Pour incarner le jeune héros de Goal ! : naissance d'un prodige, les producteurs se sont tournés vers le Mexicain Kuno Becker, star du petit écran dans son pays mais peu expérimenté sur grand écran. Le producteur Matt Barrelle raconte : "Nous ne voulions pas d'une vedette déjà installée. Il nous fallait un très bon acteur ayant un physique d'athlète, des origines hispaniques, argentines ou mexicaines ainsi que l'assurance et l'innocence dont fait preuve Santiago. Ces qualités-là ne se jouent pas, elles se ressentent. (...) Dans la plupart des films liés au sport, le rôle principal est tenu par un joueur professionnel. Ce n'était pas notre vision. Nous avions l'intention de faire un film, et non de diriger une équipe de football !" Pour Danny Stepper, le producteur associé, Kuno Becker répondait à tous ces critères : "C'est un garçon formidable à bien des égards et avec qui il a été très agréable de travailler. Bon footballeur et plutôt charmant, il a su donner beaucoup de crédibilité à son personnage."

La FIFA, la Fédération Internationale de Football, a activement et étroitement participé à l'élaboration du projet. L'aide de l'organisme a été précieuse, comme le raconte le producteur Mike Jefferies : "La FIFA nous a servi de guide pour avoir accès à des stades et autres infrastructures sportives, régler les problèmes de droits de licences et d'utilisation d'images et bien sûr, nous assurer la collaboration de grandes équipes de football."

Plusieurs grands noms du football apparaissent, dans leurs propres rôles, au générique de Goal ! : naissance d'un prodige. Le Français Zinedine Zidane est ainsi entouré des Britanniques David Beckham et Alan Shearer, du Hollandais Patrick Kluivert ou encore de l'Espagnol Raul.

L'acteur Kuno Becker a suivi un entraînement intensif pour incarner son personnage, entraînement dirigé par l'ancien footballeur Andy Ansah. Durant cinq semaines, à raison de cinq heures par jour, en plus des séances de musculation, le jeune mexicain a tout fait pour ressembler à un vrai footballeur. Il se souvient : "J'ai joué au football à l'école, mais cela n'a rien à voir avec le jeu d'un professionnel. Je ne prétends pas avoir atteint ce niveau mais j'ai amélioré ma technique et les gestes de base – faire une passe, courir avec une balle aux pieds – afin que ma prestation soit crédible."

Le choix de l'équipe vedette du film s'est vite porté sur la formation britannique de Newcastle United. Le producteur Mike Jefferies explique les raisons de ce choix : "Plusieurs raisons ont motivé ce choix. Ce club est mythique, il fait rêver tous ceux qui se passionnent pour le ballon rond. Son stade est immense et ses joueurs sont réputés pour leur jeu très offensif. L'esthétique de Newcastle, la ville, répondait aussi à nos besoins sur le plan visuel." et Matt Barrelle, son compagnon de production, d'ajouter que "les supporters de Newcastle United, surnommés la "Toon Army" et présents dans le monde entier, attachent beaucoup d'importance aux résultats de leur équipe. Quand elle gagne, la ville exulte et la fièvre est là. C'est exactement ce que nous voulions montrer."