Derniers Avis : La Peur au ventre - Page 15

Un bon film qui se regarde avec plaisir et dont le scénario est très interressant.
Cependant l'on ne peut nier que le film donne cette impression de vite fait et les acteurs ont un peu trop tendance à surjouer...(même Paul Walker n'y échappe pas).
Mais bon l'on oublie pas que ce film se classe comme étant vraiment un bon film d'action, avec de bonne histoire de flingues et que l'intrigue est aussi intelligente car pas rempli de préjugé.
Dommage qu'il ne fut pas assez exploité..

Un film qu'on n'avait pas vu venir, et qu'on se prend en pleine face. La peur au ventre est d'autant plus étonnant que le précédent travail de son réalisateur, un Lady Chance non dénué de qualités, ne laissait pas présager du revirement stylistique opéré. Alors que cet opus était très posé, nous voilà en présence d'un furieux métrage lorgnant largement vers l'exploitation, marqué par une foultitude de délires de mises en scène et une volonté d'en donner pour leur argent aux amateurs de polars hard-boiled par une accumulation de séquences glauques et de bastons sanglantes. D'entrée de jeu, Wayne Kramer pose ses conditions avec un gunfight étourdissant truffé de friandises filmiques (retours en arrière...) dont la générosité en hémoglobine donne le ton pour le reste du film. A partir de là, c'est un festival visuel (certains pourront peut-être reprocher au cinéaste d'en faire un peu trop par moments) alignant les confrontations brutales où notre anti-héros (Paul Walker fait instantanément oublier une filmographie d'abonné au navetons) ne va pas faire dans la finesse pour sauver sa couenne. De la fesse un peu plus poussée que dans la production hollywoodienne classique, des scènes qui font mal (aïe, les palets !), des moments de pure épouvante (le couple trop clean pour être honnête), un humour grinçant : tout serait parfait sans cette fin foirée (quelques twists qui abusent vraiment). Ne boudons toutefois pas notre plaisir : pendant 110 minutes, La peur au ventre est un grand-huit vraiment généreux et souvent jouissif.

Le fournisseur d'hémoglobine a du faire fortune sur ce seul film!! Scenario original lorsqu'il s'agit de tirer (à 30 cm) dans les testicules (aouch)du flic ripoux, beaucoup moins si l'on se réfère à la fin qu'on aurait voulu moins conventionnelle. Ceci dit, et en mettant de coté le trop plein de coincidences ainsi que la remarquable capacité des enfants du film à résister aux chocs traumatiques, ce film mérite bien une petite étoile

Un film où l'ennui est inexistant, et où l'adrenaline est avec nous à 100%. Running Scared est un thriller de haute qualité, avec des personnages étranges mais qui rendent l'intrigue plus intéressante. J'ai pas mal aimer.

Comme souvent, il suffit de prendre le contre-pied des critiques pour se faire plaisir au ciné. "La peur au ventre" reste en effet un excellent film, "pêchu" du début à la fin et rempli de personnages tous plus allumés les uns que les autres. Une seule nuance : les âmes sensibles feraient mieux d'aller voir Bambi...

C'est le grand retour du film bourrin décomplexé avec cette "peur au ventre" qui martèle ses intentions à coup de grands effets de caméra. Le montage très cut plaira à tous les amateurs d'un autre hystérique du cinéma nommé Michael Bay, tandis que les autres risquent d'attraper la nausée. Le sous-texte franchement facho n'améliore en rien la situation. Pourtant, malgré un amoncellement d'invraisemblances, le film se regarde avec un certain plaisir. Tout d'abord parce qu'il décrit une Amérique d'une noirceur incroyable au travers de personnages tous plus pourris les uns que les autres. Le cinéaste évoque des thèmes essentiels tels que la corruption, la pédophilie et la maltraitance des enfants, la prostitution. Il décrit un pays au bord du gouffre social et sa mise en scène renforce le côté apocalyptique de son métrage. Le tout baigne dans une atmosphère violente, souvent tendue et insoutenable. Malgré une fin au contenu idéologique douteux, le générique final, de toute beauté, nous donne une clé de lecture différente : et si le film n'était qu'un conte fantastique pour grands enfants ? Bref, voilà un film étrange, pas totalement abouti et même souvent raté, mais qui détonne dans la production actuelle.

Je voulais voir Munich.. finalement ce fut la peur au ventre......
Non, je ne regrette rien.... le scenario est incoherent.... certes...mais j ai aimer les personnage... les rebondissements.... l esthetisme....
et en plus, il y a une vieille mustang.....
Bref, je le recommange fortement

J'ai été vraiment surpris par ce film. Je ne m'attendais pas à cela.
Je ne comprend vraiment pas les critiques proffessionnelles qui descendent ce film, qui vaut vraiment le détour. Meme si ce n'est pas le film du siecle, il est prenant du début a la fin.

Une réalisation épileptique tant par ses flashs de lumières que par ces coups de feu explosifs. On retrouve Paul Walker dans un thriller musclé et ultraviolent, ce film lui réussi, car il endosse un role sur mesure aux côtés de la ravissante Vera Farmiga et du jeune prodige Cameron Bright (découvert en 2002, dans le film Godsend). Un scénario où tout ce mélange, et où l'on n'arrête pas d'être étonné durant les deux heures que dure ce film ! On retiendra notamment la parodie de la pub Mastercard : " acheter un sac Nike a 60€, un Nokia à 100€ & du Semtex à 300€ pour buter un flic ripoux ? Cela n'a pas de prix ! ".

Excellent film...J'adore le style de Wayne Kramer...l'intrigue est surprenante, on s'y engouffre et on en ressort décoiffé. La violence du sujet est retranscrite avec soin et un certain réalisme, les acteurs sont excellents, et c'est sans compter sur un scénario béton, une mise en scène prodigieuse et un montage un tantinet loufoque qui produit un très bon policier/thriller ! C'est ça le divertissement cinématographique, le vrai ;)

un film impressionnant et tres bien joué mais gaché par une fin debile

Un film surprenant ! Un Ovni qui vaut le coup d’œil. Attention c’est sanglant. Certes incohérent mais qu'importe! Excessif : cf la scène de la patinoire…et tant mieux ! Aucun temps mort..
C'est une histoire, un conte : l'histoire d'un gamin qui parcourt un monde hostile, un gamin aux pays des horreurs : le monde des adultes, l’Amérique des armes à feu, de la violence,
Tout y passe, la mafia russe, les flics ripoux, le trafic de drogue, la prostitution, un couple pédophile !
Le passage du film dans l'appartement du couple pédophile : c'est surréaliste ! Voyez les décors, la lumière intérieure de cet appartement , le monde féerique des jouets qu’on y trouve ( allusion à la société de consommation ! gamins pourris-gatés !) , l’intérieur de cet appartement s’oppose au monde extérieur par sa lumière, ses décors mais c’est l’horreur absolue qui y est racontée.
Même John Wayne apparaît dans le film, et oui le pays des cowboys, c’est l’Amérique des armes a feu, de la conquête de l’ouest où le flingue est synonyme de « virilité ».
Ne partez pas avant que le générique de fin soit fini….. et portez une attention particulière à ce dernier, particulièrement soigné et travaillé. Moi j’ai adoré, attention ça dure deux heures…..on aime ou on déteste.