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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 mars 2007
la peur au ventre prouve une fois de plus que ce sont les meilleurs films qui passent souvent inaperçus. C'est une sorte de grosse série B mélange de Shane Black avec un conte, Tarantino, Sin City et les films ultra noir. Quoiqu'il en soit une très grande réussite aussi bien au niveau scènaristique que visuel. Le metteur en scène sais vraiment tenir une caméra puisque la plupart des plans sont prodigieux. Un vrai bon film à découvrir en espérant que le réalisateur revienne vite derrière la caméra pour nous offrir une autre perle. Tout simplement magnifique.
Gros film bourrin « La peur au ventre » relate durant une heure quarante la course poursuite, à la recherche d’un flingue censé être détruit, de Joey Gazelle (!) petit malfrat de la maffia italienne du New Jersey. Son jeune voisin l’ayant volé, Joey part à la recherche de ce dernier avec l’aide de son fils et de son épouse, poursuivit par un flic corrompu, des associés soupçonneux et des mafiosi russes animé d’intentions belliqueuses. Si l’on s’amuse de façon perverse à voir Paul Walker (Joey) courir après un flingue qui prend un malin plaisir à se dérober chaque fois au dernier moment, on ne peut faire abstraction de la vacuité du scénario qui ne propose pas grand-chose hormis des péripéties un peu rocambolesques ; le tout s’achevant dans une fin heureuse passablement agaçante surtout du fait d’un suspens (le héros est-il mort ou pas ?) qui cherche mollement à tromper le spectateur. On pourra aussi lui reprocher la grande quantité, pas vraiment nécessaire, d’hémoglobine répandue durant le film. Un film qui ne relâche jamais la pression, qui fait preuve parfois d’un humour noir et d’un recourt systématique à la violence et à la vulgarité verbale, mais qui reste cependant prenant et distrayant si on n’est pas trop regardant sur le fond.
Même si l'histoire n'est pas du tout orginale et que l'intrigue se devine de bout en bout, un thriller qui se suit avec intérêt, pour ma part surtout grâce au beau Paul Walker et au talentueux Cameron Bright.
Attention, énorme navet ! Un gros condensé de n'importe quoi, de situations incohérentes, ubuesques et ridicules qui s'amoncellent pendant pratiquement deux heures - insupportables -, le tout parsemé de répliques complètement nulles et pathétiques - allant du "espèce de sale bouffeur de céréales de merde" au "je vais te fumer le cul" - et pour assurer le tout est surplombé d'une mise en scène esthétiquement affreuse - le réalisateur abuse d'effets accélérés complètements ratés qui n'apportent rien si ce n'est la nausée. Sans doute Wayne Kramer c'est certainement trop épris du cinéma de Guy Ritchie ou encore de Quentin Tarantino, sauf que n'a pas le talent de ces deux hommes qui le veut, et pour Kramer c'est définitivement cramé. Le scénario est tellement absurde que le film en devient presque - oui, presque, pas plus - drôle, même Paul Walker auteur d'une prestation égale au niveau du film ne peut essayer de sauver ce navire en perdition. Plus on avance dans le film et plus on se dit que la stupidité ambiante a atteint son paroxysme mais chaque nouvelle scène surclasse la précédente jusqu'à une fin à peine - mais alors, à peine - prévisible. Sans doute l'un des plus mauvais film que j'ai pu voir - et pourtant...- et dont il n'y a rien, vraiment rien à retenir de positif. Et oui, à force de vouloir se donner un genre que l'on ne maitrise pas, on ne fait rien de bon, à proscrire, définitivement.
Le rythme de ce film est ahurissant ! Le scénario va dans l'action pure et dure en ensant par le maffieux à "l'affranchis" et se reservant même le luxe de clin d'oeil au glauque que seul les films asiatiques arrivent à faire !
Paul waker acteur détestable dans la série des "fast and furious" et là ma foie une agréable surprise !
La réalisation manière clip MTV ne donne même pas mal à la tête rajoute même du suspence au bon moment .
Du grand art dans le plus ca tire et explose mieux c'est !
Quel dommage ! Après une scène d'introduction violente et carrément mémorable, La Peur Au Ventre s'enfonce dans un scénario d'une débilité affligeante avec des rebondissements d'une poussivité extrème. Ajoutons à ça une stylisation visuelle à la Tony Scott qui ne sauve rien et qui fait perdre au film tout effet choc, surtout avec son final moraliste et débile. A éviter !
Un film qui va a 100 à l'heure dès les premières minutes. Réalisation très musclée pour un film vraiment prenant qui ravira tous les amateurs du genre. Bien sur le scenario ne révolutionne rien, de plus il est parfois tiré par les cheuveux (le coup du flingue qui passe de mains en mains) mais au moins on passe un bon moment. Les scenes sont belles, et il y a une réelle ambiance dans ce film. Les acteurs sont pas mauvais non plus, mention spéciale au gamin qui fout vraiment la pétoche. Au final on voit pas le tps passer avec ce petit film qui paye pas de mine, mais qui m'a plu.
Peur au ventre est un film très médiocre de Wayne Kramer. Le casting est déjà plutôt médiocre on retrouve notamment à l’affiche Paul Walker, Cameron Bright et Vera Farmiga. Le scénario est nul et je n’hésiterais pas à employer ce mot que je n’aime pas prononcer, le film est sans intérêt et on s’ennui quasiment tout le temps. J’ai dû m’arrêter avant la fin, 04 / 20.
Ce film est l'exemple-type du film raté. Mais totalement. Avec des effets d'image et un montage bougrement immature, le film est devenu un merdier sans nom, les personnages ont l'air de s'amuser, il y a qu'eux... quant aux bains de sang organisés par ci par là, c'est inadmissible. Vulgaire, pitoyable et superficiel!
Paul Walker ? Oui Oui. Ne pas se fier à toutes ces atrocités associées à la présence dun tel acteur. Ici on ne parle ni de voitures bodybuildées ni de bluette insipide avec Jessica Alba mouillée. On a affaire ici à un polar dur de chez dur, qui ne sembarrasse de la morale ou des bonnes conventions. On y torture des enfants, on flingue à tout va, et on se découvre sur la machine à laver. Cest donc génial ! Mais trêves de rigole, le film est très dynamique, violent, noir et finalement extrêmement plaisant. La réalisation samuse avec un rien et nous balance des plans fous et impossibles, et lon est comblé, même si les effets sont totalement gratuits. Un peu vulgaire, pas très fin, mais on en a pour son argent. Une bonne surprise, qui sadresse à un public bien défini quand même...
Une série B bien bourrine et musclée qui accumule les caricatures et les stéréotypes du genre, mais avec une énergie débordante (voire trop). Que ce soit dans la mise en scène ou dans l’interprétation, tout est exagéré e outré, notamment les effets de style qui font sombrer le film dans le ridicule. Alors que le traitement noir et ultra violent du film fonctionne plutôt bien quand la camera se pose, on aurait aimé pouvoir en dire autant sur l’intégralité du film, mais le réalisateur a préféré œuvrer dans la démonstration de styler foirée et dans le cliché. Dommage, il y avait matière à faire mieux.
Un gun-fight d'ouverture, qu'on avait pas vu depuis longtemps, qui donne envie de voir la suite...Oui mais voilà... Si on est tout de suite accroché, on décroche tout aussi vite malgré des effets de caméra intéressants (Les Experts - la série) mais qui s'intègrent mal à ce genre d'histoire. Une histoire assez simple en fait, de truands, de flics ripoux et de mafias, sur fond de drame social. Beaucoup de clichés donc, toute une compilation en fait, un vrai festival de n'importe quoi. A commencer par les accents trop appuyés, en passant par le russe alcoolo, les méchants mafieux, le vilain maque et la pute au grand coeur, les latinos magouilleurs, les jamaïquains drogués, et...cerise sur le gâteau, un couple de pédophile kidnappeurs et tueurs d'enfants, amateurs de vidéo de surcroît. La fusillade de fin est à se tordre de rire et le film, handicapé de tous ces vilains défauts perd toute crédibilité acquise avec la scène d'ouverture. C'est bien dommage, car le film aurait été tout à fait acceptable, bien que déjà-vu, en filmant avec plus de simplicité et en allégeant le scénario de tous ces personnages débiles et caricaturaux qui déservent le film plutôt que l'enrichir. Une sorte de risotto, où vous mettez un peu tout ce qu'il vous reste dans le frigo pour servir les copains qui débarquent à l'improviste. Ca peut, effectivement, paraître sympa, mais faut aimer les mélanges.
Un thriller de bon envergure, qui diverti, et qui constitue un bon film. Comme son titre l'indique, on est réellement pris dans le rythme effréné de cette course nocturne pour la survie des personnages principaux. Ces derniers vont se retrouver dans diverses situations à la découverte du monde de la nuit, dans une ville saugrenue. Un reproche que je peux déjà lui faire concernant cette exploration de thèmes lourds, est que le film reste parfois trop soft à mon goût, là où il pourrait encore plus marquer son spectateur. Un choix qui se fait également ressentir dans la conclusion, puisque finalement mon ressenti après le visionnage de ce film a été : tout ça pour en arriver là...