Aigle de Fer (1986) est un film d’aviation où l’invraisemblance est telle que vous risquez d’en faire des cauchemars ! Le colonel Ted Masters est fait prisonnier au Moyen-Orient au cours d’une mission en plein vol. L’armée U.S ne pouvant rien faire pour lui, il ne lui reste que trois jours à vivre avant son exécution. Son fils Doug et sa bande de copains « les Aigles » vont tout mettrent en œuvre pour le sauver, en dérobant des informations secrets défenses dans la base militaire où leurs parents respectifs travaillent et en faisant appel à un colonel de réserve et accessoirement technicien/machiniste ! Vous l’aurez donc compris, Sidney J. Furie n’a peur de rien en réalisant ici un film d’actions porté par des adolescents, dont l’un d’entre eux va même prendre les commandes d’un F16 pour relier les Etats-Unis au Moyen-Orient pour sauver son cher père (sachant qu’il ne sait piloter que les Cessnas et les F16 sur simulateur !!). Invraisemblable et grotesque, le pire reste à venir quand on nous gave les oreilles d’une B.O aussi lamentable et agaçante que celle-ci (le jeune pilote ne pouvant se passer de son « walkman cassette » quand il pilote, on a donc droit à deux heures de film ennuyeux avec une B.O désastreuse !). Ce premier opus est un supplice qui (hélas) sera suivi de trois autres volets (1988/1992/1995) !
Aigle de fer est un film d'aviation où l'action est au rendez-vous. Découvert à l'âge de 8 ans, il est un des films d'avions que j'admire le plus. Certes le scénario ne "vole" pas haut, malgré les F-16, mais on ne voit pas le temps passée grâce aussi à une musique prenante.