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g0urAngA
80 abonnés
1 735 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2010
Le film repose de façon ouverte sur des classiques du genre pour ses bases, doter dune photographie superbe, dacteurs implacables et dune direction artistique impeccable(les couloirs du pensionnat qui semplissent de feuilles tout au long du film, les branches de lierres qui envahissent peu a peu les salles de classe, le brouillard se rependant chaque nuit le dortoir ) Si le réalisateur multiplie clins dil et hommages, indices et fausses pistes, il noublie pas non plus de faire monter de façon constante la pression et de la libérer dans un dernier quart dheure apocalyptique, Bruce Campbell et une hache, un hôpital dont personne ne voudrait être le patient... Tous ces éléments brillamment dosés se retrouvent mélangés de façon subtile pour créer un labyrinthe dans lequel on se perd avec délice : Tout le film est-il un fantasme dadolescente ? Seulement la fin ? Le début ? Tout est-il vrai ? Les chocs multiples que subit lhéroïne sont-ils autant dindices de passage vers un état de sommeil ou déveil ???
Malgré un premier film réussi (may), ce film est vraiment décevant. L'esthetisme et la qualité d'interpretation des acteurs sont certes un facteur positif mais l'ensemble reste très mou. Il faut attendre les 5 dernières minutes pour se marrer. Heureusement, les apparitions du génial Bruce Campbell font oublier en partie la déception qu'est ce film.
Un peu déçu par Lucky Mckee avec ce film. Certes, les décors sont magnifiques, et le soin de la mise en scène est perceptible sur pratiquement chaque plan (les tenues étudiées, les couleurs contractées, une photo particulièrement bien réglée...). Oui, les acteurs sont plutôt savoureux (quel amateur d'horreur ne serait pas ravi de retrouver Bruce Campbell avec une hache dans une dark forest tout droit sortie d'Evil dead ?). Mais cependant, c'est au niveau du scénar que ça coince un peu. Les personnages sont trop figés, trop bloqués. Face à certaines situations, on s'attend logiquement à quelque chose, qui n'arrive pas, les personnages semblant se glacer sur les derniers instants (insultes, coup dans le ventre, et notre héroïne reste pliée sur elle même pendant de longues secondes sans plus se défendre). Cependant, l'intrigue recèle quelques surprises (et louche définitivement vers Evil Dead), ce qui assure un spectacle plutôt conséquent. Le fan en aura pour son argent.
Après l'excellent, dérangé et décalé May avec l'inquiétante Angela Bettis, Lucky McKee réalise ici une sombre fable poétique mêlant histoire de fantômes, forêt mystérieuse et pensionnat de jeunes filles hanté. Outre une première partie littéralement excellente, à l'ambiance inquiétante, un montage remarquable, laissant en permanence place aux doutes et divers questionnements ainsi qu'un enchaînement de scènes parfois aliénantes et terrifiantes... la deuxième partie, elle, retombe malheureusement dans le vide en stagnant, répétant de façon incessante le même style de scènes et essayant de laisser un suspense scénaristique se dévoilant au fur et à mesure mais devenant finalement trop long à se développer, le tout de façon involontairement laborieuse. Malheureusement, l'idée de base captive et se montre intéressante pour finalement se dévoiler avec énormément de confusion et de maladresses qui met le spectateur dans un doute total... mais pas un doute spécialement voulu, plutôt un doute scénaristique qui oblige une certaine réflexion et importante remise en question de l'histoire pour tout saisir, notamment à la fin, bâclée involontairement par le réalisateur, faute de désaccords envers la production. Si l'on peut regretter que The Woods maltraite quelques peu son spectateur avec une histoire maladroite et mal exploitée (possédant pourtant une base excellente), on en peut en revanche nier aucunement la qualité esthétique du film, presque parfaite, reprenant diverses styles aux maîtres du genres comme Hitchcock lui même ou encore Dario Argento, une stylisation d'images remarquables, des scènes angoissantes avec une ambiance d'ancien temps, des décors et effets spéciaux simples mais excellents, une interprétation féminine parfaite et une bande originale de qualité. Malgré un léger gâchis scénaristique dû à une maladroite gestion de l'histoire, The Woods mérite malgré tout sa place chez les films d'horreur originaux, stylisés et inquiétants.
Univers très soigné pour un film d’horreur efficace avec une mise en scène soignée et une superbe photo. Le pensionnat est très travaillé au niveau de l’esthétisme avec en plus une palette de couleurs très réussie. Magnifique interprétation de la directrice et de sa bande de professeurs énigmatiques. Un bon casting de jeunes actrices dont la superbe Rachel Nichols. L’horreur monte en puissance et ce film assez méconnu est une réussite.
13 . 5 / 20 , J'ai accroché. Agnes bruckner mène ce thriller horrifique comme une experte. Première heure bonne , voir très bonne , un rythme soigné , des personnages déjà vu mais sympathique , mais malheureusement le final est très déçevant...Je ne m'attendais pas du tout à sa et pour le coup sa m'a foutu un gros coup! The woods reste pour moi un film d'épouvante de base , avec tous les ingrédients nécessaires pour en faire quelque chose de bon.
Après le très bon 'May', sorti en 2002, Lucky McKee revient avec un film tourné vers l'épouvante pure et dure (alors que 'May' s'orientait plus vers le thriller psychologique). C'est Agnes Bruckner qui est au centre de cette histoire de fantômes et sorcières, en adolescente rebelle délaissée par ses parents, qui sera confrontée à une étrange malédiction dans les bois avoisinant le pensionnat dans lequel elle a été envoyée. On retrouve les bonnes recettes et caractéristiques du cinéma de McKee : une mise en scène léchée, une femme au centre de l’intrigue, et un final tonitruant et jouissif. En revanche, on pourra constater que le rythme est irrégulier, laissant de pesants creux de temps en temps. Les effets spécieux quant à eux ne sont pas excellents mais leur apparition est nécessaire, indispensable pour mettre en scène certains effets d’épouvante intéressants. Les chuchotements – qui se veulent terrifiants mais qui ne le sont plus depuis bien longtemps – sont pour ma part de trop, inutiles, qui rendent même légèrement ridicules certaines scènes. L’ensemble est tout de même bon, c’est indéniable.
Un film pas vraiment passionnant sur un sujet pourtant accrocheur. Je ne suis pas arrivé à suivre l'histoire dans son intégralité malgré un bon casting et une mise en scène maitrisée.
Dans le genre sorcellerie mystique et pensionnat maléfique « The woods » se situe quelque part entre « Suspiria » et « la résidence » de Serrador pour le meilleur, et « Saint ange » pour le pire. Heureusement, Lucky Mc Kee reste plutôt dans la bonne tranche. On y retrouve aussi avec plaisir ce brave Bruce Campbell, de nouveau victime de racines tentaculaires. On est tout de même en droit dattendre un peu plus du réalisateur de lexcellent « May ».
08 / 20 Le gros défault de ce film c'est le rythme ! Frenchement on s'ennui pourtant on s'attend toujours a quelque chose mais non il faut attendre la fin , c'est bien dommage . Donc pour moi ça reflete pas le vrai film d'horreur . Je n'aime pas . Je le déconseil a tous bien entendu .
Malgré des problémes avec ses producteurs et un montage qui n'est peut être pas le sien, lucky Mckee réalise avec ce film une oeuvre intéressante à la photographie sublime avec une ambiance evoquant Argento . Cependant la fin décoit un peu par exces de scénes sanguignolentes et un montage saccadé. On notera aussi la présence du cultissime Bruce Campbell.
The Woods est une belle surprise , mélangeant un peu l'horreur et le conte spoiler: sorcier . Les acteurs jouent tous très bien leurs rôles , on regrettera cependant le manque flagrant de scénario et les longueurs un peu ennuyeuses qui rendent le film un petit peu fade ainsi que le manque total de frissons.
The woods est un bon film , mais qu'on oubliera bien vite 3/5
Avant de regarder "The Woman", son dernier long métrage, je me suis replongé avant-hier dans un autre film de Lucky McKee, "The Woods", que j'avais déjà vu il y a quatre ou cinq ans, et je tiens à dire ici que contrairement à ce que l'emballage du DVD peut laisser penser, "The Woods" n'est pas une série Z torchée à la va-vite et fréquentée par des comédiennes qui ne savent pas jouer, mais un film d'une indéniable qualité, pétri de sensiblité et affichant une grande élégance formelle (certains plans et mouvements de caméra sont impressionnants par leur technicité et leur beauté) (le seul petit reproche qu'on peut lui faire : après une première demi-heure envoûtante aussi évidente que la chevelure émeraude d'un bouquet d'arbres, le rythme devient bizarre et saccadé, mais le final hautement artistique biffe d'un coup de pastel ce petit travers narratif (pour terminer, un mot sur Lauren Birkell qui, avec son beau visage à la physionomie inhabituelle, dégage un sacré charisme ; on ne la voit pas assez souvent)).
Le film manque un peu d'ame pour être vraiment bien. Dommage, il commence par un petit mystère autour de l'académie, des acteurs très honnêtes, un visuel tout à fait respectable... Tout ceci laisse présager du bon, et puis la fin tombe à plat. Le dénouement est médocre. Le film laisse un sentiment d'inachevé.