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3,0
Publiée le 12 novembre 2012
Honte à ceux qui s'abritent derrière une fausse culture cinèphilique pour masquer leur indiffèrence! Car dire que Raffaelo Matarazzo n'ètait pas rèputè pour sa subtilitè dans les mèlos, c'est ne rien connaître à l'oeuvre de ce grand spècialiste du mèlodrame à l'usage d'un public populaire! Pourtant des films comme "L'avventuriera del piano di sopra", "Catene", "Tormento", "I figli di nessuno" ou "L'intrusa" sont de cela! Avec "Giuseppe Verdi" qu'il signe en 1953, Matarazzo n'a pas vraiment eu la main heureuse: d'un point positif, la critique italienne a retenu ce film, mais d'un point nègatif, elle dèlaissa le reste de ses oeuvres, ce qui paraît fort injuste! Bref, passons cet intermède "coup de gueule" qui vient du fond du coeur de l'Italie et parlons du biopic de ce compositeur italien où s’unissait puissamment l'expression vocale et une action dramatique intense! Matarazzo dècrit Verdi comme un homme venu au monde pauvre et humble! Sans oublier de parler de ses compositions, de ses malheurs, de ses accrochages (avec Victor Hugo) et de ses amours contrariès où seul le sacrifice du personnage de Giuseppina a fait la place parmi les meilleures femmes! Le cinèaste italien nous fait savoir que la gloire et la richesse ne comblent pas une vie sans affection! Si ce biopic n'est pas le meilleur film de Matarazzo, il recèle, nèamoins quelques beaux moments d'intensitè dramatique sur fond de musique d’opèra! il a pleurè et aimè pour nous tous, tels sont les derniers mots de ce film honorable qui se termine au pied de la statue de Giuseppe Verdi à Milan...
Raffaelo Matarazzo n'était pas réputé pour sa très grande subtilité dans les mélodrames, et ce n'est pas ce biopic sur l'immense compositeur italien qui pousse à dire le contraire. Déjà on ne peut pas dire que l'ensemble raconte grand-chose, et le peu qui est raconté n'est guère rendu intéressant car le cinéaste se contente d'appuyer à fond sur la touche "mélodrame" à chaque fois à l'instar du moment où il fait un parallèle très lourd entre "La Dame aux camélias" (qui inspirera à Verdi la "Traviata" !!!) et l'histoire d'amour avec sa maîtresse et future seconde épouse au lieu de le faire avec distance et sobriété ; ce qui aurait pu fonctionner très bien en le prenant ainsi. Pour les intermèdes musicaux, on ne peut pas dire que ce soit plus créatif le réalisateur ne faisant que filmer platement sans recherche d'originalité et en choisissant mal les interprètes (le chanteur lors de "Libiamo ne'lieti calici" est aussi expressif qu'une ampoule de 15w grillée !!!). Reste le plaisir d'entendre les compositions géniales et inoubliables d'un compositeur génial et inoubliable.