Bon, franchement, j'aurais eu un truc à faire, je pense que JAMAIS je n'aurais regardé ce film... Mais voilà, le temps, l'ennui, l'envie de faire une pause dans les trucs habituels et surtout "franchement, 80 minutes, ça passe vite, et on peut toujours zapper", ont eu raison de moi, et m'ont plongé dans ce film, qui reconnaissons le, ne restera pas dans les annales.
5 minutes de film, première réflexion qui vient confirmer le sentiment premier : "c'est débile!". Car oui, ce film est débile, et ne se fixe aucune limite dans le genre. Sans aucune continuité temporelle ou logique, DOA ne se présente que comme un enchainement de scènes spectaculaires, rythmées, chorégraphiés et "techno-isées"...
Mais finalement, on finit par avoir une petite tendresse pour ce film, avec du recul, beaucoup de recul !!!
On se dit qu'il ravira les fans du jeu de baston, car a priori, les personnages sont assez bien trouvés, et assez proches de leurs avatars pixellisés. Et de plus, ce film n'est rien d'autre qu'une transposition de jeu video. Au contraire même, il apporte un semblant d'histoire à chacune des personnages féminines du jeu, comme une grande cinématique entre 2 combats entre potes sur la Playstation.
Sans compter le côté farfelu, hyper décalé, ultra abusé mais presque touchant.
Et du coup, en tant qu'adulte, on se dit que le realisateur aurait pu aller encore plus loin dans l'excès, quitte à créer un must. Abuser encore un peu plus (y compris au niveau pulmonaire des actrices qui me semblaient mieux "fournies" dans le jeu"). Aller tout simplement au bout de son délire et se lacher...
Mais le cinéma est un commerce, et le public recherché, plus jeune, plus estivalier, moins critique aussi sans doute, y trouvera son compte... Nous, on reste sur notre faim... Avec quand même un petit sourire en coin lors de la fin du film, et une réflexion lancinante : "c'est débile... Mais c'est sympa".