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Ce film inspiré des derniers jours de Kurt Cobain risque de laisser de marbre tous ceux qui ne sont pas un minimum familiers avec le parcours et la vie de cet artiste. Et pourtant ce film contemplatif s'avère particulièrement bouleversant. Certains seront indifférents à ce qui se trame et s'ennuieront, d'autres seront davantage sensibles à l'atmosphère particulière du film.
Si la lenteur au cinéma vous rebute, c'est surement un film à éviter...
Et pourtant ce film n'en reste pas moins une totale réussite. Il m'a plongé dans une espèce d'état léthargique et contemplatif vraiment très agréable. Il ne se passe décidément pas grand chose dans ce film, mais pourtant c'est un plaisir pour les yeux : on suit ce personnage à travers des longs plans où la mise en scène est toujours parfaite et pleine de poésie.
Vraiment je garde de ce film une très bonne expérience cinématographique, avec en bonus des acteurs auxquels on ne peut rien reprocher, une mise en scène très riche, et des dialogues rares mais toujours authentiques et passionnants (comme souvent chez Gus Van Sant).
(peut-être le film est-il encore plus intéressant si on connaît l'histoire de Kurt Cobain, mais je n'en ai pas eu besoin pour apprécier!)
Et pourtant ce film n'en reste pas moins une totale réussite. Il m'a plongé dans une espèce d'état léthargique et contemplatif vraiment très agréable. Il ne se passe décidément pas grand chose dans ce film, mais pourtant c'est un plaisir pour les yeux : on suit ce personnage à travers des longs plans où la mise en scène est toujours parfaite et pleine de poésie.
Vraiment je garde de ce film une très bonne expérience cinématographique, avec en bonus des acteurs auxquels on ne peut rien reprocher, une mise en scène très riche, et des dialogues rares mais toujours authentiques et passionnants (comme souvent chez Gus Van Sant).
(peut-être le film est-il encore plus intéressant si on connaît l'histoire de Kurt Cobain, mais je n'en ai pas eu besoin pour apprécier!)
Pas de musique planante, pas de ralenti, mais beaucoup de plans fixes, une image sombre, quelque chose de très décadent. Par sa sécheresse, ce film se distingue d'autres oeuvres de Gus Van Sant, comme Elephant ou Paranoïd Park. S'inspirant de l'histoire tragique de Kurt Cobain, ici rebaptisé Blake, le réalisateur ne propose pas une approche biographique, mais plutôt une "vision" très personnelle de ce que furent peut-être les derniers jours du chanteur. Au programme : errance, déchéance, vide et silence, une solitude lourde, même au milieu des autres, vagues fantômes. Le risque, avec ce genre de thématique, c'est de perdre le spectateur en cours de route... Pas facile, en effet, d'accrocher pendant 1 h 30 à ce personnage qui ne fait que murmurer, au bord de la folie. Un film quasiment sans dialogue, ou du moins sans dialogue cohérent. Expérience rare, certes, mais mollement enthousiasmante. Heureusement, deux rencontres, l'une avec un représentant des Pages Jaunes US, l'autre avec deux jeunes prêcheurs, introduisent une dimension absurde, réjouissante. C'est dans la première moitié du film. Par la suite, morne plaine. Sauf la fin, brutale et troublante.
C.H.I.A.N.T ! Il ne se passe rien de rien, les acteurs sont abattus & léthargiques mais venant de Gus Van Sant, ce n'est pas très étonnant puisqu'il adore utiliser l'ennui pour réaliser ses films et ici il est fidèle à son style légendaire puisqu'il conduit l'ennui à son paroxysme, il y est mortel ! Les silences sont interminables et quand ENFIN les acteurs ouvrent la bouche, ils débitent tout un tas de banalités qui nous font regretter les moments où ils étaient mués :/ Je me suis senti vieillir en visionnant ce film et pour survivre à la mort cérébrale, je n'ai pas arrêté de mettre le film sur pause pour reprendre ma lecture plus tard sinon je serai tombé dans le coma à cause de cet ennui si cher au coeur de Gus Van Sant, un ennui qui vous engourdi les yeux, le genre d'ennui qu'on est habitué à rencontrer lorsqu'on regarde ARTE un dimanche après-midi...
Long, lent mais... hypnotisant. A voir sans hésiter !
Last Days est un film contemplatif. Au premier visionnage, on s'emmerde. Au deuxième aussi, mais on commence à saisir une certaine beauté dans le traitement des images ainsi que dans le jeu de l'acteur principal. En effet, Michael Pitt montre un certain potentiel, potentiel largement confirmé depuis dans Boardwalk Empire, entres autres. Du côté des acteurs secondaires, on regrette presque que Gus Van Sant n'ait pas décidé de faire un film uniquement sur le personnage de Blake. Les quelques clins d'oeil aux fans de musique (La scène sur Venus in Furs, ou l'apparition de Kim Gordon) sont assez sympathiques... Last Days est donc, de loin, le film le plus réussi de Gus Van Sant, malgré de nombreuses longueurs, des scènes sans aucun intérêt... Notamment la scène du baiser entre les deux mecs "hétérosexuels", qui donne tout simplement l'impression que G.V.S. n'a pas trouvé de bonne idée pour inclure son fantasme dans le film, alors il s'est juste contenté de balancer ça, bien que cette scène n'apporte rien et que ça n'ait aucun rapport avec l'histoire. Scène vite oubliée, heureusement, notamment grâce au passage ou Michael Pitt chante Death to Birth, de loin le meilleur moment du film. Un film intéressant, certes, mais clairement pas un chef d'oeuvre.
Trés beau film, mais ne vaut pas le "paranoid park" du même réalisateur.
Film à ne mettre que dans certaines mains. En effet, pour le comprendre, il faut connaître un minimum la vie de Kurt Cobain. En effet, il est jonché de clins d’œils (les tenues vestimentaires, les chatons, le plan de fin qui est exactement identique à la photo qui était parue dans la presse, etc.) Non seulement Last Days retrace les hypothétiques derniers jours du chanteur de Nirvana, mais il montre aussi la longue déchéance d'un homme qui voit en la mort la seule alternative qui lui reste.
La chronologie des faits est complètement bouleversée, il faut donc prêter une grande attention à la bande son. Les musiques sont absolument sublimes, Michael Pit est impressionnant et le plan de la montée de l'âme au ciel, juste bouleversant.
La chronologie des faits est complètement bouleversée, il faut donc prêter une grande attention à la bande son. Les musiques sont absolument sublimes, Michael Pit est impressionnant et le plan de la montée de l'âme au ciel, juste bouleversant.
"Last Days" est un long-métrage qui s'inspire des derniers jours de Kurt Kobain mais avec la vision atypique de Gus Van Sant. Le film se découpe en de nombreux sous-entendu qui converge tous vers la mort inévitable de blake. la force du film réside toujours dans ces nombreux plan-séquence et aussi dans cette non-linéarisation de l'intrique. C'est donc avec un troisième chef d'oeuvre que Gus Van Sant boucle admirablement cette trilogie en passant par l'expérimental "Gerry" et le sublime "Elephant"!!
Les derniers jours d’un déchet humain, défoncé en permanence, marmonnant, titubant, fuyant chaque élément nouveau. Une loque à l’intérêt relatif, si le grand Kurt ne s’en était mêlé. Et voilà la bouée pour Van Sant, le looser devient magnifique, le décor prend du relief, l’équipe marketing a bien travaillé. Hélas il faut aussi compter sur la patte du réalisateur : des plans fixes interminables, riches en symbolique lourdaude, parsemés de trouvailles farfelues, tel cet étrange clip des Boys II Men qui habille trois-quatre longues minutes en milieu de film. Last days, c’est lent, très lent, excessivement maniéré, on pourrait croire calibré pour Cannes. Le générique de fin, en français dans le texte, serait-il un indice ? Une œuvre à prendre pour ce qu’elle est, un exercice de style, conceptuel, visuellement magnifique, mais quand même gentiment creux.
L’art vidéo pénètre de plus en plus le monde du cinéma. Les jeunes réalisateurs qui ne peuvent rivaliser avec le cinéma hollywoodien ont compris qu’ils pouvaient s’en démarquer par le rythme. Ainsi, le cinéma de Gus Van Sant est caractérisé par une temporalité qui lui est propre, lente, faite d’introspection et capable de recréer visuellement la finesse et la subtilité d’une émotion et donc de ce qui fonde notre humanité. Dans Lastdays, dernière chapitre de la recherche de l’auteur au tour du thème d’une jeunesse déboussolée, Gus Van Sant met en scène l’errance d’une rock star qui vit reclus afin de se désintoxiquer. Nous comprendrons finalement que nous assistons aux derniers jours d’un animal blessé incapable de résister à ce qui le détruira définitivement. Gus Van Sant ose s’offir, dans ce long métrage, quatre minutes quarante-huit de traveling arrière qu’accompagne un chant acoustique au tempo dramatique.
spoiler:
Un très grand film. Des séquences d'une beauté incontestable, une utilisation du son excellente, une mise en scène flamboyante et surprenante. Gus Van Sant est l'un des meilleurs réalisateurs actuels.
Un film de Gus Van Sant, qui m' a laissé à la sortie de la salle, un sentiment contrasté comme jamais.
D'un côté je me sentais escroqué par ce film ,vide ou rien n'est raconté, vaguement inspiré par la mort de Kurt Cobain.
De l'autre cette ambiance de linceul avec ce corps quasiment spectral presque déjà mort qui déambule sans but précis (Michael Pitt excellent) m'a réellement marqué voir touché.
Mais mon opinion reste malgré cela négative en ce qui concerne ce film.
D'un côté je me sentais escroqué par ce film ,vide ou rien n'est raconté, vaguement inspiré par la mort de Kurt Cobain.
De l'autre cette ambiance de linceul avec ce corps quasiment spectral presque déjà mort qui déambule sans but précis (Michael Pitt excellent) m'a réellement marqué voir touché.
Mais mon opinion reste malgré cela négative en ce qui concerne ce film.
Une déraison qui s'insinue, s'installe, prolifère et enveloppe, jusqu'à... la libération : de soi ! Très bon film de Gus Van Sant, bien rythmé (omniscience du temps), bien pensé, bien filmé (lumière désincarnée, etc.), et un jeu d'acteur excellent.
Déçue. J'ai voulu regarder ce film pour Cobain et la performance de Pitt (que j'aime beaucoup), en me disant que Van Sant était capable du meilleur comme du pire (je reste mitigée sur sa filmographie). Et bien ici, on se rapproche plutôt du pire. Que les derniers moments de Kurt soient analysés à travers un regard creux et vide est un parti pris particulier, mais que le rendu donne quelque chose d'aussi tristounet, c'en est un autre. Certes, je ne m'attendais pas à un film d'action, avec cascades et rebondissements en tous genres, je savais ce que j'allais regarder, mais, très intriguée par la vie et la mort de Cobain, j'avoue ne pas avoir trouvé dans ce long-métrage les sensations que je recherchais. Je m'attendais à quelque chose de plus rythmé (moins lent et morne en tout cas), percutant et touchant. Ici, je n'ai même pas été submergée par l'émotion tant j'ai trouvé la mise en scène chiante et soporifique (quasi pas de dialogues, quelques musiques mornes, on le voit toujours tourner en rond sans que le moindre petit évènement débouche sur quelque chose), alors que la mort de Cobain, c'est quand même quelque chose. Le problème avec Van Sant c'est qu'on ne comprend pas où il veut en venir.
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