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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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1,0
Publiée le 23 mai 2016
Une maison au milieu des bois. Des jeunes qui traînent sans véritable but et le héros qui avance comme une tortue, qui s'habille, se déshabille(??!!), creuse un trou. C'est passionnant comme de lire un livre ennuyeux. C'est tiré de la vie d'un musicien....pas tellement flatteur comme portrait. C'est stylisé mais creux.
Vu 11 ans après sa sortie à la Cinémathèque Française, dans la salle Henri Langlois, lors du cycle Gus Van Sant. J’ai été déçu, déception accentuée par la réputation flatteuse qui entourait ce film. Ce n’est pas la réalisation qui est en cause mais l’histoire : je pensais que les derniers jours d’un chanteur de Rock’n’Roll seraient plus « sexy », genre orgies et soirées festives. Or, ici, c’est tout le contraire, que la vie de Blacke est glauque et vaine ! Heureusement, musicalement, le film tient la route.
Gus Van Sant s'inspire des derniers jours vécus par Kurt Cobain pour ce film où il laisse son personnage principal, musicien désabusé et en perdition (Michael Pitt dont la ressemblance avec Cobain est frappante) errer de scènes en scènes, plus ou moins intéressantes. "Last Days" est typiquement le genre de film qui frise à la fois le génie et la branlette. Il est vrai qu'à travers ces longs plans laissant Blake face à ses démons, l'ennui n'est jamais loin. Mais la beauté non plus. Il suffit d'un moment de grâce pour que "Last Days" s'illumine, notamment quand Blake se lance dans l'interprétation d'une chanson, où l'on sent toutes ses déchirures s'exprimer. C'est donc une œuvre aussi fascinante que déroutante, abordant une multitude de thèmes sans en faire trop et en laissant le spectateur assister impuissant à la fin de Blake, que Pitt incarne avec fièvre, se plongeant corps et âme dans ce personnage complexe et torturé que personne ne peut comprendre vraiment. En donnant son interprétation personnelle sur les derniers jours de Cobain, Gus Van Sant évite donc les pièges du biopic et livre surtout un film dépouillé d'artifices, allant droit à l'essentiel quitte à nous perdre un peu en chemin.
Inspiré des derniers jours de la vie de Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana, avant son suicide, Last days est un film hypnotique sur le naufrage physique et psychologique d'un homme rongé de l'intérieur. Une œuvre d'atmosphère étrange, envoûtante et tragique, qui réserve aussi des passages plus drôles. Magnétique.
Oui Gus Van Sant, tu es un bon cinéaste, il n'y a pas de doute. Pas de bol pour l'instant, je suis tomber que sur ses mauvais. Les plans de "nuques" dixit pour reprendre l'expression de Thierry Frémaux, chère au cinéma de Jacques Audiard, sont bien exploités dans Last Days. Comparaison fermée, je trouve ses films toujours vide et chiant à mourir. Ai-je pris le recul nécessaire ? Je ne sais pas. Mais la fin de vie de Kurt Cobain narrée de cette façon ne m'intéresse pas. Et vu la puissance d'un tel sujet, c'est problématique. A sauver les touches de rock "sale" plaisant à l'oreille.
Un film très (trop) contemplatif. On suit le quotidien ennuyeux d'un chanteur dépressif qui erre sans but dans sa maison et les bois alentours. Chacune de ses rencontres donne lieu à des dialogues sans intérêt. C'est certes le but recherché, mais cela donne au final un film lent, sans aucun point d'intérêt, terriblement ennuyeux. Seul moment qui vaut le coup, quand le chanteur prend sa guitare et entonne une chanson. Mais c'est trop peu pour sauver le film.
Encore une catastrophe masturbatoire signée de Gus Van Sant... mais qui ne procure absolument aucun plaisir! Sauf à la presse apparemment... La fin de la vie de Kurt Cobain vue par le réalisateur de manière lente et ennuyeuse, avec force plans interminables et inaction. Minimalisme et prétention. A voir, éventuellement, en faisant autre chose. Et encore...
Ce n'est pas en exprimant la solitude du héros par des plans séquences interminables et des séquences sans intérêt que le spectateur ressentira de la compassion pour lui. Dans ce film, Van Sant se perd totalement, sans rien à raconter, essayant de signifier l'enfermement de Pitt par des scènes dont le spectateur peine à croire qu'elles ont été gardées au montage final : la conversation avec l'agence des Pages Jaunes, le clip R'N'B passé en intégrale à la télé, Pitt qui joue à la guitare pendant 10 minutes alors que 20 secondes suffisent, etc ... Il n y a que la séquence avec les témoins de Jéhovah coincés qui contienne une touche d'humour. Le reste n'est qu'ennui et de la paresse de mise en scène. Pas d'attachement non plus au personnage principal, ( le regarder marcher comme un zombie en permanence, oui, mais a t-il un but dans la vie ? ), avec ceux qui parlent de tout et de rien, surtout de rien. Sans rire, il y a mille autres manières de suggérer par l'image ce thème, surtout à travers le personnage d'une célébrité du rock. D'ailleurs la musique rock permet l'insertion du spectateur dans le rythme, ici Van Sant c'est juste du je-m'en-foutisme.
Je suis fan absolu de ce film. Je ne saurais dire pourquoi, tant il est particulier, lent et avec très peu de dialogues. Il vient compléter une série de films similaires (gerry et elephant) mais c'est celui-ci que je préfère. Cela vient peut être du fait que je suis attaché à cette histoire dédiée à kurt cobain. Un moment unique en tout cas que tout le monde ne peut pas aimer.
"Last Days" décrit la solitude, la lassitude et le profond mal-être de l'artiste [Kurt Cobain] avec une indéniable authenticité, c'est aussi un film que l'on peut trouver ennuyeux.
Gus Van Sant se penche sur les derniers jours de Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana. Même si ce n'est pas exactement le même personnage, le metteur en scène a souhaité traiter cette sensation de dépression (ou autre spiritualité enivrante) menant à l'acte ultime que l'on connait tous. L'aspect spirituel prend le dessus, sur cette histoire vraie qui prend soin de changer les noms, afin d'éviter toute erreur sur le plan biographique de ce chanteur mythique (difficile de se faire une idée exacte en ayant rencontré une seule fois le personnage). L'état d'esprit est donc clairement bien retranscrit, cette tristesse et cette aspiration mystérieuse seront parfaitement gérées sur la palette d'acteur de Michael Pitt, on y est, bienvenue dans la solitude et la dépression. Sujet fort donc, mais film lent et long. Des scènes en boucle, des plans figés, des dialogues rares, Gus Van Sant livre un film dans la même lignée que son "Gerry", réalisé 3 ans auparavant. Ce dernier sera pour ma part bien plus captivant, car plus dérangeant ; sans compter toute la particularité de cette mise en scène. Le coté original et lent de "Last days" le sera donc moins pour les connaisseurs de son long-métrage porté par Casey Affleck et Matt Damon. Attention tout de même, le spectateur lambda et inexpérimenté s'aventurant sur ce film dans l'unique but de découvrir un peu plus le personnage de Kurt Cobain, se retrouvera confronté à un véritable film somnifère.
Pour ma part, il aurait fallu faire un choix entre celui de réaliser un film sur les derniers instants de Kurt Cobain en personne ou de faire un film sur un histoire factice d'un musicos en souffrance drogue, alcool, paranoïa, tout ce que vous voulez, mais pas le mix des deux. La réalisation à la mode Elephant ne me dérange pas, car elle représente la vie lente de son personnage principal, blake, une sorte d'immersion dans son monde. J'aurai voulu que certaines scènes musicales ne cessent jamais, comme quoi j'ai été totalement imprégné. Peut-être devrais-je le revoir une seconde fois ou le voir différemment ?
Un film en hommage à Curt Cobain, mais au delà de ça une véritable plongée dans le tourbillon de la pulsion suicidaire. Le film retrace ainsi les derniers jours d'un homme dépassé par la futilité et la superficialité du monde qui l'entoure, et sa tentative aussi vaine que désespérée de se reconnecter aux vraies choses de la vie le temps d'une dernière introspection l'issue ne pourra être autre que la mort.. Magnifique.
Ce cinéma me boulverse, ces plans fixe, qu'importent combien de temps ils durent, j'adore. Les scènes musicales sont d'une immense beauté , Gus Van Sant est un grand cinéaste et un immense auteur. Un chef d'oeuvre au même titre que Gerry ou Elephant
Une oeuvre Gerriesque parfaitement mené. Très sobre, lente, belle, et passionante si on est un grand fan du légendaire Cobain. Gus van Sant Clos parfaitement sa trilogie, et montre qu'il est un des auteurs les plus doués de sa génération.