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    Last Days
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    2,6
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    281 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme la plupart des films de Gus Van Sant (je pense aussi à "elephant"), il faut laisser du temps et réfléchir à ce film pour l'apprécier totalement. Si il peut suciter l'ennui par de longues scènes mélancoliques, silencieuses et molles, ce n'est que pour mieux créer chez le spectateur tout le malheur ressenti par le perso principal, de mieux le comprendre, de s'enfoncer un peu dans son univers triste, morne et las. En tout cas si le film a été assez décrié et descendu, moi je l'ai adoré, je eu la chance de le voir deux fois, ce qu'il faut pour un film comme celui-là, mais je l'avais déjà trouvé remarquable et fascinant à la première vision. Plein de cynisme et de mélancolie mais aussi avec une petite pincée de dérision et d'ironie, ce film lyrique et fatalisme est formidable par la maîtrise de la réalisation, Van Sant à une technique et un savoir-faire génial, chaque plan et chaque détail soit soigneusement préparé. Il doit aussi beaucoup à l'interprétation sans faille de Micheal Pitt, excellent et bouleversant, on ressent son mal-être comme si on le vivais. Même si il ne porte pas le nom du chanteur de Nirvana, on sait tous que son personnage dépeint Kurt Cobain, homme rongé par une vie difficile, mal dans sa peau, un caractère troublant et ambigü, une attirance pour le suicide et une incompréhension du monde dans lequel il vivait. Si il est iconé et idéalisé par une bande de jeunes rebelles à 2 sous qui ont plus de t-shirt que de cd du chanteur grunge, et qui en font un symbole et une légende, c'est peut-être ça qui l'a tué... Enfin... En tout cas, grand film, oeuvre poignante, novatrice, bercé par un vent de fraicheur et d'intelligence.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Première salve: Une sombre m****. Un foutage de gueule d’1h30. On a l’impression très désagréable que l’on se fout de la gueule du spectateur. Tout d’abord, ce film est totalement dépourvu de scénario. On a le sentiment que le réalisateur n’a tellement rien à raconter qu’il passe son temps à faire du remplissage pour atteindre tant bien que mal la barre des 1h30. Et pour cela, il a recours à tout les moyens tordus : gros plan de deux bonnes minutes, sans aucun mouvement, sur… un buisson. Séquences repassées plusieurs fois. Certaines scènes, tournées selon les angles de vue de différents personnages, font qu’on est obligé de se taper des séquences deux fois au lieu d’une, et toute les scènes sont tellement nulles à ch*** que quand on s’aperçoit qu’on va devoir se taper l’une d’elle une seconde fois, on se rapproche dangereusement… de la crise de nerf. Ce procédé de « flash-back », présentant la perception que différents personnages ont d’une scène donnée selon leur angle de vue propre était une intention louable, mais on finit par se demander si le réalisateur n’a pas fait ça, encore une fois, pour remplir son film. Il avait sans doute si peu de scènes à tourner, si peu de matière, si peu de syllabes sur son scénario qu’il a du se dire que tourner les scènes plusieurs fois, en plus de lui donner enfin quelque chose à faire, lui permettrait de paraître vachement original et talentueux. Le seul problème c’est que c’est ennuyeux à mourir, et que ce procédé de mise en scène aurait été intéressant uniquement… s’il s’était passé QUELQUE CHOSE dans son film. Enfin bref on est obligé de se taper des scènes creuses deux fois et on se demande ce qu’on a bien pu faire à ce réalisateur pour qu’il nous déteste au point de nous faire subir un film aussi nul à ch***. Au passage, le gros plan de trois heures sur la tête du mec en train de chanter est proprement exaspérant (si au moins la musique était bien… mais non !).
    Carne
    Carne

    83 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dans la lignée de Elephant, Last Days demeure tout de même moins accessible à cause de la lenteur de son rythme et de l'expérimentation de la mise en scène.
    Cela dit, Gus Van Sant est un auteur à part entière et la beauté visuelle du film laisse pantois.
    A vous de voir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Avec Last Days, Gus Van Sant nous livre le dernier film de sa trilogie labyrinthique sur la mort inspirée d’événements réels.
    Plus qu’un film sur la mort (ce qu’avait réussi à être Gerry dans les dernières minutes) ou un passionnant exercice de style qui passait à côté de son sujet avec un génie formel évident comme Elephant, Last Days est un echec artistique.
    GVS conserve les ingrédients de ses deux précédents films, mais la sauce ne prend pas… même si il faut bien avouer que voir Thurston Moore en conseiller musical, Kim Gordon et Asia Argento en gest stars, entendre Venus in furs du Velvet Underground et découvrir le très beau Death to birth composé et interprété par Michael Pitt fait plaisir… mais ça n’est pas suffisant pour faire un bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Vers le vrai, vers la vie". Ainsi vont les choses chez la dernière merveille obstinément rock de Gus Van Sant. C'est donc en beauté (lacérée) et en fraîcheur (éthérée), que la trilogie des chroniques d'humains vivant leurs dernières heures dans un monde qui ne répond plus de rien, ni d'eux, avant leur entrée définitive dans une mort chronométrée, se termine. Gus guide son troisième choix sur un fait nettement plus médiatique... Ou presque. Les derniers jours de Kurt Cobain, visage du groupe Nirvana, procréateur du mouvement grunge et rock star vénéré, inspirent ceux de Blake, le "Kurt Cobain" de Gus Van Sant. L'inconscient créé de ce personnage charismatique et barré dans son univers fauché et suicidaire, est inondé par l'interprétation de Michael Pitt qui déverse corps (ce qu'il en reste) et âme (dans toute sa spiritualité). La mort qui approche, bourdonne dans l'intérieur profond de Blake, celui-ci déambule dans la forêt, marmonne ce qui lui vient à l'esprit, écoute les portes claquées de son dédale psychique et l'eau coulée dans laquelle il patauge. Son art sensoriel veut être nourrit, il décide, loin de ses "amis", loin de la pression médiatique de sa carrière, loin des cures de désintox et des serments de ses proches, de goûter les dernières sensations d'une nature sauvage. La présence de la mort est pesante, les paroles des chansons, sombres et crues, y font songer. Quand l'instant crucial sonne les douze coups, nous prenons quelque chose en pleine figure, le regard de Blake, qui prend soudainement une prise de conscience importante, l'image fixe, perdure et l'irrévocabilité du geste fatidique prend acte. Si les armes d'"Elephant" nous avaient percé le coeur, "Last days" est la gratte que Pitt explose contre la sono (notre émotivité) à la fin du concert.
    hubertselby
    hubertselby

    69 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Gus Van Sant est le cinéaste qui nous laisse voir et nous laisse seul juge,pas de parti pris.Ici dans last day ,il décrit la solitude d'un être,solitude dont on connait tous les causes(la célébrité et tout le battage autour).Et dans last day on sent une sorte de retour à la nature,au calme,pour Cobain.Il est bien évidemment en manque mais il éssaie de décrocher.Le réalisateur nous décrit une érrance,l'érrance d'un homme qui cherche à savoir qui il est.Ce n'est pas une fuite.C'est une interrogation d'un être sur lui même par rapport à la paternité, à la cration et à l'amitié.Et on l'aperçoit bien seul "notre" pauvre Cobain...
    Si je ne mets pas 4 étoiles c'est à cause du montage qui n'avait pas besoin selon moi de ces décalages temporels.
    Ce n'est pas une bio,c'est la souffrance d'un homme,pas Kurt Cobain,juste un homme...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Apres le somptueux Elephant, Gus Van Sant revient avec un autre film experimental. Ici dans une économie de mots et d'effet visuels il nous montre les derniers jours d'une star du rock. Le travail sur le son est genial, tout le long du film on a l'impression d'être dans la tête de Black. Les deux seules scènes ou Black joue de la musique sont magnifique et la deuxième m'a fait frissonner. Malheuresement le gros defaut de Last days est de venir après Elephant. Dans Elephant tout nous parlais tout etait important (réalisation, musique, son, dialogues ...) mais ici les images semblent être vide de sens, ce qui après la virtuosité du premier peut décevoir ici. Malgré ça Last days reste un très bon film pour qui n'est pas réfractaire aux ambiances léthargiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Last days est un film de genre, qui ne peut plaire qu' aux "initiés". Ce film est effectivement une sorte de parcours iniatique, qui certes mène à la mort, mais qui révèle des moments d'une force rare, et cela non seulement par la réalisation toute particulière de Gus Van Sant, mais aussi par la formidable interprététion de Michael Pitt. Peut-être un peu long par moment mais jamais jusqu'à l'étouffement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ennui total ! C'est l'expression qui résume le mieux ce film désastreux. L'hsitoire n'était pourtant pas sans intérêt, surtout pour un fan de Kurt Cobain comme moi mais l'impression ressentie est plus que mauvaise. Le temps paraît horriblement long et on souffre réellement du mutisme ambiant. C'est peut-être ce qu'il se passe dans la peau des drogués suicidaires mais le spectateur sain ne mérite pas ça. A oublier !
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 août 2010
    Un film manchot. D'un côté la mise en scène de Gus Van Sant est remarquable (les cadrages, l'utilisation de la bande son, la façon de filmer Michael Pitt de dos, le lent travelling arrière sur la fenêtre de la pièce où Blake chante en passant d'un instrument à l'autre...). De l'autre, le film est vide d'émotion à un point rarement atteint. Il y a quelques moments drôles (la scène avec le représentant des Pages Jaunes), d'autres avec un soupçon d'intensité (la chanson interprétée par Blake s'accompagnant seul à la guitare), mais à côté il y a tellement de passages qui laissent de marbre que la mayonnaise ne prend pas. Filmer le désespoir, l'enfermement d'un personnage à l'intérieur de lui-même est un défi difficile, et on peut savoir gré à Van Sant de s'en être mieux tiré, par exemple, que Kiarostami dans "Le goût de la cerise". Il y a du talent derrière tout ça, mais au final, ça ne suffit pas pour que le film soit convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2010
    Gus Van Sant est le plus grand virtuose du cinématographe à ce jour. La maîtrise sonore et visuelle est telle que la majorité des films actuels, aussi bons soient-ils, ont l'air vides et vains. A mon sens, le meilleur du triptyque Gerry / Elephent / Last Days
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