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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Bien filmé...c'est tout ce que je retiens de bon de ce film ovationné!L'idée était pourtant bonne, mais peut-être aurait-il fallu quelqu'un de moins froid et moins vide que Gus Van Sant pour traiter ce sujet? C'est vide, froid,il n'y a aucune émotion, aucun dialogue digne de ce nom...On reste planté pendant deux heures à regarder un type marmonner des incohérences, manger et se piquer...Pas beaucoup de recherche là-dedans...Pourtant, juste une petite scène d'émotion, par exemple:le type se tapant la tête contre un mur en sanglotant à grands coups de "j'ai tout raté"...et j'aurai déjà pû être plus touchée !
Gus Van Sant n'est pas aimé par tous. En effet, depuis quelques temps, il se lance dans des films expérimentaux qui ne plaisent pas à tout le monde. Pour commencer, Gerry qui était énormément ennuyeux, qui ne révélait pas de performance technique, ni de message fort. Puis, il y a eu Elephant qui fut un grand film. La vision de la société américaine par Gus Van Sant. Puis, il y a Last Days, son petit dernier que l'on peut comparer à Gerry. En effet, on s'ennuie toujours autant, si ce n'est plus, et on ne trouve pas vraiment l'intérêt aussi bien esthétique que moral à observer pendant une heure et demi les protagonistes marcher et parler de choses qui ne facilitent pas toujours le spectateur à rester à l'écoute. Bref, vous l'avez compris, Last Days ne m'a pas convaincu. Inspiré du suicide de Kurt Cobain, leader de Nirvana, le film y révèle une être glacial, qui pourrait jouer dans un film de Michael Haneke. Michael Pitt n'a pas vraiment choisi le bon rôle, car il n'apporte pas grand chose à sa carrière. Bref, un film décevant qui, je l'espère, sera vite oublié.
Pour moi, le meilleur film de Gus Van Sant. Encore plus profond et encore plus beau visuellement qu'Elephant, "Last Days" nous dresse le portrait d'une star déchue, vivant ses derniers jours entouré de ses "amis" dans une vieille bâtisse isolée du monde. Le réalisateur reprend certains des procédés utilisés dans "Elephant" notamment celui d'une situation vu par les différents protagonistes de la scène, avec retours en arrières, etc... Le spectateur sait donc à chaque instant où se trouvait chaque personnage et ce qu'il faisait. Loin du voyeurisme que l'on pourrait imaginer avec cette description, Gus Van Sant fait au contraire preuve d'une pudeur et d'une sobriété exemplaire. Plus qu'un témoignage sur les derniers jours d'une personne, "Last Days" est avant tout une oeuvre d'art à part entière où chaque scène est sublimement travaillée, où aucun détail n'est laissé au hasard. "Last Days" captive. Par sa mise en scène, sans aucun doute mais aussi par le jeu de ses acteurs. Michael Pitt, qui incarne Blake, réussit l'exploit de faire passer tout un panel d'émotions sans parler (ou très peu), et en montrant le moins possible son visage. Les rôles secondaires sont eux aussi excellents mais sans aucun doute beaucoup moins travaillés que le personnage principal.
Gus Van Sant persiste dans sa veine contemplative, sur l'étude du comportement humain dans ses dernières heures, à l'approce d'une mort imminente, à l'instar de ses précédents films, tout aussi réussis, "Gerry" et "Elephant". Aucun cliché du Biopic n'est décelable. Pas question ici de voir Kurt en train de se faire un fix, de jouer "come as you are" devant une foule en liesse, ou de flirter avec Courtney Love the Starsucker. C'est plutôt un voyage aérien, un ballet intérieur, sur un homme blasé, qui va mourir et qui le sait, sur sa fuite hors du monde. Un magnifique film sur la solitude et le mal de vivre. Et qui finalement, ne doit pas être si éloigné que ça des ultimes jours de Cobain, sans doute vécus de la sorte, en véritable loque humaine. Un mot sur la musique et le musicien quand même, les deux seules fois où ils sortent de leur silence, on atteint une intensité, une densité émotionnelle exceptionnelle... et Michael Pitt, bien que droitier, y excelle.
Le problème est de trouver un enjeu à ce film; c'est là aussi sa réussite, dans ses pauses bouleversantes; en revanche, beaucoup moins bien dans ses redites "éléphantesques".
Je ne sais toujours pas si j'ai aime ce film ou non, c'est bizarre. Oui c'est le terme: "bizarre", comme dans un univers parallele ou l'on n'arrive pas à se raccrocher a la realité. Mais intéressant.
Ce film est une référence de ce qui se fait de plus mauvais. Pas de scenar, pas de musiques, pas de dialogues, pas d'histoires, pas de conclusion et bien il est logique qu'il n'y ai pas de spectateurs.
Poursuivant son chemin dans les méandres de la perdition humaine, Gus Van Sant parvient une fois de plus à nous faire toucher du doigt une réalité d'une extrême crudité mais en même temps d'un agréable fraicheur. Le rythme et la réalisation épurée pourront susciter chez les non-initiés une profonde incompréhensions, les autres apprécierons encore une fois le travail de maître Van Sant dans son sens du cadre et de la dynamique de l'histoire. Saisissant.
Le nouveau film de Gus Van Sant est là sur les écrans et c 'est un pur plaisir de voir des films comme ça, surtout qu' on en voit pas souvent. Blake interprété par Michael Pitt marche seul dans la forêt se parle à soi-même et c'est la longue agonie d' un homme qui va mourir dans 2 jours que nous suivons donc. Filmé de dos, Blake marche comme un zombie, la tête basse, les mains balantes, ne sachant que faire. Du génie, il en a comme nous montrent ces 2 superbes improvisations à la basse et à la guitare. On retrouve donc le talent de Gus Van Sant à travers ce magnifique film.
Si la réalisation sent la formule (même procédé que le décevant Elephant), il y a ici une sorte mise en abyme fascinante sur la solitude et 'les derniers jours' quand la mort est proche, Micheal Pitt y est toujours aussi excellent, le scénario est profond bien que peu accessible au plus grand nombre...un petit film fascinant à défaut d'être génial.
Le talent de Gus Van Sant n'est plus à prouvé, mais son oeuvre bascule de plus en plus dans le néant, Last Days tout comme Elephant ennuie au plus haut degré, il s'y passe peu de choses, on suit l'errance de personnages fantômatiques,ici l'idée de filmer la fin de vie de Kurt Cobain est excellente, l'interpretation de Michael Pitt est inspiré mais le film ennui car il ne s'y passe quasiment rien, mais en même temps il y a cette mise en scène envoutante, ces cadrages remarquables, ces plans hallucinants presque hypnotiques,et rarement la déchéance n'a été filmé avec autant de réalisme, donc même si j'ai trouvé le film ennuyeux, je suis obligé de lui reconnaitre des qualités indéniables qui m'en font gardé un agréable souvenir.Etrange sentiment contrasté pour une oeuvre difficile d'accès.
Last Days, on accroche ou on n'accroche pas. On aime ou on n'aime pas. Moi j'aime. J'aime l'authentique style de Gus Van Sant, j'aime sa façon de métamorphoser l'ordinaire du quotidien et les longs plans figés en instants d'éternité profondéments touchants. Le cinéaste, qui voit son talent atteindre totale plénitude, n'a pas besoin d'effets spéciaux, ni de factices rebondissements pour envoûter son spectateur. Non, juste la complainte d'une cascade qui effrite les rochers, le frisson des feuillages, un rayon de soleil, une chanson fredonnée à la guitare suffisent. On a enterré une rock-star sous les points d'interrogation et si Van Sant livre là un bel hommage au mythe Cobain, il ne cherche en aucun cas à trouver explication là où il n'y en a pas. Le film n'est pas creux, il est plein d'une détresse étherée et pathétique, son contenu n'est pas vide, mais empli d'élans elliptiques qui cherchent tous une sortie de secours. Kurt Cobain (que dis-je, Blake!) avance gémissant, tête baissée, dans un long chemin sinueux et craquelé vers l'enfer, et nous on le suit, déconcertés.
Ce film, malgré ce que j'aurais pû croire, m'a laissé malheuresement beaucoup trop perplexe et indécis... Points positifs: on retrouve les techniques très originales du réal Gus Van Sant (voir Elephant), notamment au niveau des plans fixes, une même scène filmée et montrée sous le point de vue de différents personnages, les illusions de l'image et Michael Pitt est un très bon acteur etc... La froideur du film représente bien les dernières heures de Kurt Cobain et la musique ne sert pas à meubler le film mais s'adapte plutôt à l'état d'esprit du personnage de la scène. Points négatifs: en revanche, le réal ne s'est pas fouler niveau scénario, niveau dialogues et j'aurais aimé que le film parle plus de la vie du rockeur, ici on a l'impression d'assister à quelque chose dépourvus de sens, les liens entre les personnages sont difficiles à cerner, les scènes sont beaucoup trop longues et trop de etc. En clair si on ne sait pas que ce film est "inspiré" des derniers instants de Kurt Cobain, il apparait comme un vulgaire navet. Pour conclure, ce film a beaucoup de qualités mais aussi de gros défauts.
Une magnifique réfléxion sur l'Art et la civilisation contemporaine, stérile au point de ne plus pouvoir en produire. Si les Romains avaient maîtrisé la lanterne magique, nul doute que c'est le genre de films qu'on aurait pu voir dans une salle du Colisée vers 476... Pendant 100 interminables minutes, Gus Van Sant ne filme rien. Rien sur la forme. Rien sur le fond. Créateur d'un style osé (le vide pseudo naturaliste chargé de faire réfléchir en "poétisant" la tragédie de l'existence), il est désormais en mesure de recycler à l'infini un procédé déjà usé jusqu'à la semelle. Avec cette géniale caution: ne pas aimer ce qu'il fait, c'est le signe indubitable qu'on est un bourrin fan de Bruce Willis. A ceci, une réponse: il ne suffit pas de filmer un post ado paumé pendant 1h30 pour faire un film contemplatif digne de ce nom. Pauvre époque. Et pauvre Kurt, qui à mon sens méritait mieux que cette caricature autiste dont on finit par ne plus attendre qu'une seule chose: le geste salutaire qui nous permettra d'en sortir !!!