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Fritz L
187 abonnés
767 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Avec Last days sachève la trilogie de Gus Van Sant sur « lapproche de la mort ». Commencée en 2002 avec lénigmatique et flamboyant « Gerry », poursuivie avec le brillantissime « Elephant », ce troisième opus laisse perplexe. On sait où veut nous emmener le réalisateur. Comme pour les deux précédents films, on suit un héros dont on ne connaît ni le passé, ni le présent jusquau moment ultime. Sans parti pris, sans explications, juste quelques scènes épurées dune fin de vie. Mais là où lalchimie fonctionnait parfaitement sur Gerry, et plus encore sur Elephant, ici, lennui gagne vite trop vite par le manque de trame évidente. Le débat ne se plaçant même pas, comme on le lit un peu partout, sur le modèle Cobain. Cest le vide, absolu, dun être qui a déjà renoncé à la vie bien avant dy mettre fin. Alors certes il y a de poignantes scènes, Van Sant maîtrise comme jamais ses magnifiques plans séquences, et limage est souvent sublime. Est-ce suffisant pour dire que cet exercice de style dun cinéma expérimental soit un bon film ? Loin sen faut. Cest un film passionnel sans passion, une parabole sans réel message, bref Last days est un peu une coquille vide dont on se demande si un traitement en court métrage naurait pas été plus opportun.
C'est en effet le style bien connu de Gus Van Sant qu'on retrouve pour la 3e fois qui se concentre plus sur des personnage que sur une intrigue, et c'est avec plaisir. Gus a marché sur les pieds de Courtney Love si la raison pour laquelle son personnage s'apelle Blake est parce qu'il n'a pas obtenu les droits (raison bien probable), car ce n'est pas un quelquonque Blake que l'on voit à l'écran mais Kurt Cobain (scene avec les chats, pied chaussé d'une Converse qui dépasse, robe, etc...), dût à un prestation hors du commun de Michael Pitt, mysterieux & intrigant mais attachant. Pour finir, Ze scene magnifique reste quand il chante
Le dernier film en date de Gus Van Sant, qui nest ni plus ni moins, et haut la main, que le plus grand cinéaste actuel, a beaucoup fait parler de lui à cause de son sujet : les derniers jours de la rock star Kurt Cobain, leader de Nirvana. En le voyant, on comprend vite quil ne sagira pas dun énième biopic à laméricaine, mais dun film abstrait, dernier volet de la trilogie expérimentale de Gus Van Sant, entamée avec Gerry (lun des plus beaux de ces vingt dernières années) et poursuivie avec le palmé Elephant. Avec Last Days, létau se resserre davantage. « Gerry » montrait des personnages marchant dans un espace indéfini et ouvert, Elephant des personnages marchant dans un espace clos, Last Days des personnages ne marchant même plus dans un espace clos. Avec à chaque fois, la mort au bout, comme ultime sursaut, comme preuve unique du fait dêtre en vie. Last Days est un très beau film. Conceptuel en diable. Un peu moins jouissif que ses deux jumeaux. Mais il nen imprimera pas moins votre rétine dimages persistantes.
Bizarre... Je crois que ca résume bien le film. Un dialogue qui ne doit pas excéder une feuille recto verso, des flash-backs au milieu de l'action, un rythme lent (mais riche en symboles), une intrigue plus devinée que racontée,... L'entrée en matière est très longue (il faut une demi heure pour rentrer dans le film), et même après, on est pas totalement absorbé par le film... Si vous aimez les films d'ambiance, où les éléments n'ont aucun rapport les uns avec les autres, allez-y. Sinon, vous trouverez ce film bizarre...
Que dire de ce film à part qu'il est spécial... très spécial. Il n'y a pas vraiment d'histoire, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Bref une déception. Une étoile cependant pour la musique.
Du vide du vide et encore du vide. Tout dans ce film n'est que vide ou arnaque cinématographique. On nous balance un personnage sans charisme qu'on nous certifie être un kurt Cobain solitaire qui représente l'errance d'une amérique désenchantée. Super mais il n'y a rien, pas de symbolique et surtout, contrairement à ce que la critique semble obstinée à défendre, pas de beauté dans la mesure ou meme un cinéaste amateur est capable de filmer un acteur dénué de répliques, marcher dans une belle foret en prétendant vouloir représenter l'errance. Mais Last Days est suréstimé car il provient du "néo-intelectuel" Gus Van Sant réputé apres avoir gagné une palme pour un Elephant tout aussi vide. Que reste t-il alors dans last days ?Une scene gay sur venus in furs du velvet underground (de quoi nous dégouter de cette superbe chanson). Injustifiée et injustifiable cette scene nous prouve...rien. De plus ces scenes gay deviennent un peu trop récurrentes chez Gus Van Sant. Qu'y a-t-il d'autre ? Des musiques immondes qui collent si merveilleusement a l'ambiance vide du film. La ou certains y voient la résurection de Kurt Cobain, je n'y voit une fois de plus qu'une tentative conceptuelle inaboutie et irréfléchie. Alors peut etre que je ne comprend rien mais pour moi ce film n'a aucune valeure, aucune utilitée. Le cinéma peut (doit) laisser part à l'interprétation personnelle mais si le réalisateur ne nous laisse rien de plus que des images et des plans séquences interminables, cela n'a aucun intéret. Nous pouvons très bien reproduire cette errence chez nous elle n'aura pas plus de sens que ce que veut nous montrer, non sans prétention, Gus Van Sant
Ah non ! Là non ! Trop c'est trop Gus ! Va pour Gerry où c'était déjà pas mal lourd mais justifié : on s'engoissait et on souffrait avec les jeunes perdus dans le désert. Mais là non, je dis non. On s'ennuie, c'est stéréotypé et des effets de mise en scène plaisants dans Gerry et dans Elephant (suivi des personnages de dos, retours brisant la chronologie...) sont repris sans servir vraiment le sujet. Bref, je trouve ça raté, c'est mon droit ? En tout cas Gus, tu permets que je t'appelle Gus ? Ne fais pas comme Georges Lucas : ne nous ressert pas une deuxième trilogie ! (08/20 : parce qu'il y a quand même une ou deux belles scènes)
A l'encontre du formalisme américain d'aujourd'hui et de tous les produits commerciaux qu'ils nous envoient, se situent des oeuvres véritablement artistiques. Gus Van Sant est un grand artiste, et Last Days est une oeuvre inestimable. Fonctionnant par l'utilisation massive de séquences curieusement longues et formés d'un unique plan (belle performance), l'apathie de Blake s'évapore ainsi de l'écran pour atteindre le spectateur, assistant impuissant à la déchéance d'un homme que l'on ne peut s'empêcher de dévisager à l'écran tant la caméra en fait sa muse, et le charisme de M. Pitt est indéniable. Rarement la souffrance d'un être n'a été aussi bien dévoilé au cinéma car Gus Van Sant la montre avec pudeur, et nous évite des scènes classiques où Blake se droguerait ou encore se suiciderait devant l'écran. Nous n'entendons même pas le coup de feu, la symbolique des lumières sur son visage et le résonnement des cloches sonnant le glas d'une fin d'existence pathétique. Le montage, habilement mené fait perdre toute valeur au temps, si bien que l'on se retrouve totalement égaré temporellement au même titre que Blake, ses scènes rejoignant d'autres déja vus. Mais de cette rencontre avec Blake, qui dès les premières secondes se présente à nous sans pudeur et pratiquement nu dans les bois, l'intimité apparait immédiatement et se lie avec le spectateur comme si ce dernier se devait d'assiter à ce qu'il va se passer; la prochaine heure et demie qu'il passe se noue à celle de Blake et de son mal être, un peu comme le public d'Elephant s'unissait au destin de ses étudiants. Enfin, les scènes où Blake s'évade par la musique sont authentiques, vrais et troublantes par la puissance qu'elle dégage car M. Pitt n'est pas qu'un simple acteur, c'est aussi un musicien. Cette qualité est indispensable dans le film, et les 2 scènes qu'il nous offre à la guitare et au chant sont un grand moment de liberté et d'évasion. Bref, ce film est prodigieux, on aime encore plus le cinéma en sortant.
"comment filmer l'ennui sans ennuyer son public?" Cet extrait d'une critique parue dans le Nouvel Obs' résume parfaitement l'équation insoluble à laquelle Van Sant s'est frotté. Si l'intention est louable et courageuse de la part du réalisateur, le résultat se révèle particulièrement pénible pour le spectateur qui doit soutenir des plans fixes d'une minute sur un buisson. Ce que certains qualifient de virtuosité et de merveilleux effets de style tient plutôt du foutage de gueule. Aucun cinéaste débutant n'aurait pu faire distribuer une telle bobine. Seulement voilà, Monsieur Van Sant est la coqueluche du cinéma d'art et d'essais, donc tout ce qu'il fait est beau. Le montage se riant de la chronologie, l'absence de véritables dialogues, l'inesthétisme des images sont censés traduire l'isolement et le désenchantement de cette rock star paumée. Ils ne font que nous arracher bâillements et rires nerveux tant ce film est vide. Quant à son positionnement bancal (non c'est pas Cobain mais il lui ressemble quand même vachement) destiné à attirer les foules tout en repoussant les foudres des Nirvaniens, il parachève l'enfermement du film dans ses contradictions.
La mécanique "Elephant" semble s'user, et semle-t-il, elle n'était pas faite pour un tel sujet. Pendant la séance, l'ennui est plus que profond : il ne se passe absolument rien, il n'y a aucun interet... oui, comprenons ceux qui ont envie de partir... Sans pousser trop loin dans l'interprétation, ne pourrait-on pas penser que ce que nous ressentons est exactement ce que ressent le personnage principal : de l'ennui, de la lassitude, qu'il a envie de partir. Certes, ce n'est pas ça qui rendra le film meilleur sur la surface. Mais les images reviennent dans nos esprits entêtantes, encore et toujours...
Ce film est d'un ennui pas possible. Les plans sont long et fixes. La vie du héros se résume à parler dans sa barbe et à marcher comme un prisonnier de guerre allant à l'échaffaud. Franchement il y a des films qui valent leur pesant de pesetas, celui là ne vaut même pas le coup d'etre download sur internet.
Après on peut avoir un autre point de vue, du genre y mettre son 3 étoiles en affirmant que le realisateur a su faire passer le malaise de cette jeune vedette et s'extasier devant la fin d'un artiste, d'un homme torturé et blablabla et blablabla... mais à quoi bon passer pour un intellectuel quand on s'ennuie pendant une scéance de cinéma. La vérité est ailleurs, ce film ne vaut pas le coup qu'on s'y interresse. Pour ce qui est de Nirvana et Kurt Cobain, le meilleur souvenir que l'on puisse avoir d'eux est leur musique.
Difficile d'apprécier une telle oeuvre à sa juste valeur. C'est vrai que certaines scènes nous incitent à regarder notre montre, tant elles n'en finissent plus de se concentrer sur des objets, des postures, des décors, sans grand intérêt par apparence. Finalement, il ne se passe pas grand chose... Et pourtant, qui peut dire ce qui se passe dans la vie d'un homme aux abords de la trentaine, dont l'avenir proche est centré sur la mort qu'il a choisie pour toute échappatoire. Sans doute rien qui puisse être traité au cinéma avec plus de fantaisie et de pathologique. Les scènes sont lentes, se répètent, se ressemblent sans être identiques. A la fin de ce film, on regrette d'avoir attendu la fin avec impatience. Aller voir ce film n'a rien du divertissement. Mais on ne peut que dignement respecter les dernières heures d'intériorité grave d'un homme presque déjà mort... Rappelons aussi à ceux qui s'attendaient à une B.O. "nirvanesque", à des scènes de concert et tout ce que l'on peut attribuer à Kurt Cobain, que ce film lui est dédié sans pour autant être adapté de sa vie.
Un film fade sans aucune intrigue qui fatigue plus qu'autre chose au final...On en sort frustré. On se demande rapidemment si Gus Van Sant ne s'est pas encore une fois pris pour un génie de la caméra en oubliant qu'il devait tourner un film! 20 personnes sont parties de la salle durant le film ce qui est du "jamais vu" jusqu'ici... Kurt Cobain a été déshonoré et c'est dommage car ce film aurait pû être beaucoup mieux approfondi puisque l'idée de base est vraiment intéressante. Mon étoile revient à la chanson du film qu'on a entendu pendant 2min30...
Bon, après le fond bleu d'"Elephant", on laisse place à la verdure, aux bois et aux feuilles mortes de "Last days". Pour ma part, ce film m'a déçu. Tout d'abord, la mise en scène et le parfait copier-coller d'"Elephant", mais "Last days" n'a pas la même force, la même atmosphère pesante ou la même émotion qui fit le charme de son prédécesseur et au final, on se retrouve avec un film à la limite de l'ennuie mais qui se laisse quand même voir. La fin ne réussi pas à retranscrir la même sensation d'ambiguïté d'"Elephant". Reste la bonne photographie et l'interprétation de Michael Pitt parfait en sosie de Kurt Cobain qui une fois la guitarre dans les deux mains devient une légende en lachant la seule scène du film contenant l'émotion pure qui est la musique. Mais il mérite quand même que l'on y jette un coup d'oeil, même si la vituosité est lointaine pour un film évocant la déchéance du chanteur du groupe Nirvana.
Plue le temps passe, plus je me dis que c'etait un bon film. Ce film relate l'histoire de Blake, personnage fortement inspiré par Kurt Cobain, et très bien interprété par Michael Pitt. On assiste aux errements des derniers jours du personnage principal, coincé dans sa dépression, sa folie, sa lenteur... Un film intéressant et qui fait réfléchir. Peut-être un peu austère, il faut se laiser envahir sans réfléchir par la magie du film, et admirerle film, bien servi par des plans et une bande son magnifique.