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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 octobre 2006
J'ai pris une semaine pour me replonger dans l'univers de Kurt Cobain avant de voir le film. Des articles, sa musique, des interviews, un programme video, son journal. Et tout m'a paru plus simple, plus clair : les last days de Kurt, meme si c'est une fiction, oui, ca aurait pu etre ca, une errance solitaire, des potes à la ramasse, et d'un coup, un guitare, une chanson. J'ai aimé ce film parce qu'il m'a aidé à comprendre qu'on peut mal vivre la celebrité quand ses propres aspirations sont ailleurs. Et dans le registre, le personnage central joue a la perfection. Du grand art.
à la fin du film j'attendais toujours qu'il commence... aussi palpitant que de filmer durant 1h30 un feu de bois...un scénario autistique, une Asia Argento qui ne peut sauver les meubles, et une fin métaphorique digne d'un enfant de 5ans avec une montée au ciel ridicule digne d'un cinéaste bulgare sous l'aire soviétique... on aurait pu mettre une étoile pour la musique de fin.. un chant renaissance intitulé "la guerre" sur la bataille de Marignan, le seul interêt du film...le problème c'est que Gus ne l'a même pas composé
Conforté dans ses derniers positionnements en terme de réalisation (initiés par Gerry) par une Palme d'or douteuse, Gus Van Sant remet le couvert avec cette chronique plus ou moins assumée des derniers jours de Kurt Cobain. Et c'est reparti pour d'interminables plan-séquences suivant un héros apathique incarné par Michael Pitt à propos duquel il serait mal venu de parler de performance dans la mesure où, à son pic d'activité, il se contente de se traîner dans le champ avec une tête de lendemain de sale cuitasse. On pourrait se dire que la réalisation n'a jamais que pour but de retranscrire au spectateur la profonde lassitude du personnage principal, mais, comme Van Sant nous ressort le même procédé depuis trois films, ça ressemble plus à de la facilité. Bien décevant de la part de l'homme qui nous a offert Drugstore cowboy et Prête à tout. Au milieu de tous ces jolis plans bien contemplatifs, un éclair de génie réveille le spectateur engourdi : celui de Lou Reed, avec son Venus in furs, dont la langueur illustre à merveille un passage du film.
De l'art de se faire chier en 90 minutes. Pourtant amateur de cinéma radical et parfois extrêmement chiant, je suis resté à la porte de ce "last days" qui, il est vrai, ne me tentait guère. N'étant pas le moins du monde fan de Kurt Cobain et n'étant même pas touché par sa fin suicidaire, je restais curieux de voir ce que Gus van Sant allait en tirer. Et finalement, j'ai vu beaucoup de cheveux sales, beaucoup de nuques et beaucoup de verdure pour....rien. N'ayant visiblement rien à dire, le cinéaste a choisit d'épurer au maximum son film. La tentative est louable, mais on n'est pas obligé d'apprécier et l'on est en droit de trouver cela parfaitement vain et poseur. Suivre les déambulations d'un personnage qui marmonne quelques syllabes durant 1 heure et trente minutes, c'est pas vraiment passionnant, d'autant qu'on cherche en vain un sentiment de désespoir qui pourrait expliquer le suicide. Michael Pitt reste planqué derrière ses cheveux pendant tout le film et nous livre une prestation de camé de plus. Rien de bien sensationnel. Même la furie Asia Argento est sous-employée. Finalement, le cinéma de Gus van Sant n'a jamais autant ressemblé à celui de Sharunas Bartas, et ce n'est pas un compliment dans ma bouche.
Avec Last days sachève la trilogie de Gus Van Sant sur « lapproche de la mort ». Commencée en 2002 avec lénigmatique et flamboyant « Gerry », poursuivie avec le brillantissime « Elephant », ce troisième opus laisse perplexe. On sait où veut nous emmener le réalisateur. Comme pour les deux précédents films, on suit un héros dont on ne connaît ni le passé, ni le présent jusquau moment ultime. Sans parti pris, sans explications, juste quelques scènes épurées dune fin de vie. Mais là où lalchimie fonctionnait parfaitement sur Gerry, et plus encore sur Elephant, ici, lennui gagne vite trop vite par le manque de trame évidente. Le débat ne se plaçant même pas, comme on le lit un peu partout, sur le modèle Cobain. Cest le vide, absolu, dun être qui a déjà renoncé à la vie bien avant dy mettre fin. Alors certes il y a de poignantes scènes, Van Sant maîtrise comme jamais ses magnifiques plans séquences, et limage est souvent sublime. Est-ce suffisant pour dire que cet exercice de style dun cinéma expérimental soit un bon film ? Loin sen faut. Cest un film passionnel sans passion, une parabole sans réel message, bref Last days est un peu une coquille vide dont on se demande si un traitement en court métrage naurait pas été plus opportun.
C'est en effet le style bien connu de Gus Van Sant qu'on retrouve pour la 3e fois qui se concentre plus sur des personnage que sur une intrigue, et c'est avec plaisir. Gus a marché sur les pieds de Courtney Love si la raison pour laquelle son personnage s'apelle Blake est parce qu'il n'a pas obtenu les droits (raison bien probable), car ce n'est pas un quelquonque Blake que l'on voit à l'écran mais Kurt Cobain (scene avec les chats, pied chaussé d'une Converse qui dépasse, robe, etc...), dût à un prestation hors du commun de Michael Pitt, mysterieux & intrigant mais attachant. Pour finir, Ze scene magnifique reste quand il chante
Le dernier film en date de Gus Van Sant, qui nest ni plus ni moins, et haut la main, que le plus grand cinéaste actuel, a beaucoup fait parler de lui à cause de son sujet : les derniers jours de la rock star Kurt Cobain, leader de Nirvana. En le voyant, on comprend vite quil ne sagira pas dun énième biopic à laméricaine, mais dun film abstrait, dernier volet de la trilogie expérimentale de Gus Van Sant, entamée avec Gerry (lun des plus beaux de ces vingt dernières années) et poursuivie avec le palmé Elephant. Avec Last Days, létau se resserre davantage. « Gerry » montrait des personnages marchant dans un espace indéfini et ouvert, Elephant des personnages marchant dans un espace clos, Last Days des personnages ne marchant même plus dans un espace clos. Avec à chaque fois, la mort au bout, comme ultime sursaut, comme preuve unique du fait dêtre en vie. Last Days est un très beau film. Conceptuel en diable. Un peu moins jouissif que ses deux jumeaux. Mais il nen imprimera pas moins votre rétine dimages persistantes.
Bizarre... Je crois que ca résume bien le film. Un dialogue qui ne doit pas excéder une feuille recto verso, des flash-backs au milieu de l'action, un rythme lent (mais riche en symboles), une intrigue plus devinée que racontée,... L'entrée en matière est très longue (il faut une demi heure pour rentrer dans le film), et même après, on est pas totalement absorbé par le film... Si vous aimez les films d'ambiance, où les éléments n'ont aucun rapport les uns avec les autres, allez-y. Sinon, vous trouverez ce film bizarre...
Que dire de ce film à part qu'il est spécial... très spécial. Il n'y a pas vraiment d'histoire, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Bref une déception. Une étoile cependant pour la musique.
Du vide du vide et encore du vide. Tout dans ce film n'est que vide ou arnaque cinématographique. On nous balance un personnage sans charisme qu'on nous certifie être un kurt Cobain solitaire qui représente l'errance d'une amérique désenchantée. Super mais il n'y a rien, pas de symbolique et surtout, contrairement à ce que la critique semble obstinée à défendre, pas de beauté dans la mesure ou meme un cinéaste amateur est capable de filmer un acteur dénué de répliques, marcher dans une belle foret en prétendant vouloir représenter l'errance. Mais Last Days est suréstimé car il provient du "néo-intelectuel" Gus Van Sant réputé apres avoir gagné une palme pour un Elephant tout aussi vide. Que reste t-il alors dans last days ?Une scene gay sur venus in furs du velvet underground (de quoi nous dégouter de cette superbe chanson). Injustifiée et injustifiable cette scene nous prouve...rien. De plus ces scenes gay deviennent un peu trop récurrentes chez Gus Van Sant. Qu'y a-t-il d'autre ? Des musiques immondes qui collent si merveilleusement a l'ambiance vide du film. La ou certains y voient la résurection de Kurt Cobain, je n'y voit une fois de plus qu'une tentative conceptuelle inaboutie et irréfléchie. Alors peut etre que je ne comprend rien mais pour moi ce film n'a aucune valeure, aucune utilitée. Le cinéma peut (doit) laisser part à l'interprétation personnelle mais si le réalisateur ne nous laisse rien de plus que des images et des plans séquences interminables, cela n'a aucun intéret. Nous pouvons très bien reproduire cette errence chez nous elle n'aura pas plus de sens que ce que veut nous montrer, non sans prétention, Gus Van Sant
Ah non ! Là non ! Trop c'est trop Gus ! Va pour Gerry où c'était déjà pas mal lourd mais justifié : on s'engoissait et on souffrait avec les jeunes perdus dans le désert. Mais là non, je dis non. On s'ennuie, c'est stéréotypé et des effets de mise en scène plaisants dans Gerry et dans Elephant (suivi des personnages de dos, retours brisant la chronologie...) sont repris sans servir vraiment le sujet. Bref, je trouve ça raté, c'est mon droit ? En tout cas Gus, tu permets que je t'appelle Gus ? Ne fais pas comme Georges Lucas : ne nous ressert pas une deuxième trilogie ! (08/20 : parce qu'il y a quand même une ou deux belles scènes)
A l'encontre du formalisme américain d'aujourd'hui et de tous les produits commerciaux qu'ils nous envoient, se situent des oeuvres véritablement artistiques. Gus Van Sant est un grand artiste, et Last Days est une oeuvre inestimable. Fonctionnant par l'utilisation massive de séquences curieusement longues et formés d'un unique plan (belle performance), l'apathie de Blake s'évapore ainsi de l'écran pour atteindre le spectateur, assistant impuissant à la déchéance d'un homme que l'on ne peut s'empêcher de dévisager à l'écran tant la caméra en fait sa muse, et le charisme de M. Pitt est indéniable. Rarement la souffrance d'un être n'a été aussi bien dévoilé au cinéma car Gus Van Sant la montre avec pudeur, et nous évite des scènes classiques où Blake se droguerait ou encore se suiciderait devant l'écran. Nous n'entendons même pas le coup de feu, la symbolique des lumières sur son visage et le résonnement des cloches sonnant le glas d'une fin d'existence pathétique. Le montage, habilement mené fait perdre toute valeur au temps, si bien que l'on se retrouve totalement égaré temporellement au même titre que Blake, ses scènes rejoignant d'autres déja vus. Mais de cette rencontre avec Blake, qui dès les premières secondes se présente à nous sans pudeur et pratiquement nu dans les bois, l'intimité apparait immédiatement et se lie avec le spectateur comme si ce dernier se devait d'assiter à ce qu'il va se passer; la prochaine heure et demie qu'il passe se noue à celle de Blake et de son mal être, un peu comme le public d'Elephant s'unissait au destin de ses étudiants. Enfin, les scènes où Blake s'évade par la musique sont authentiques, vrais et troublantes par la puissance qu'elle dégage car M. Pitt n'est pas qu'un simple acteur, c'est aussi un musicien. Cette qualité est indispensable dans le film, et les 2 scènes qu'il nous offre à la guitare et au chant sont un grand moment de liberté et d'évasion. Bref, ce film est prodigieux, on aime encore plus le cinéma en sortant.
"comment filmer l'ennui sans ennuyer son public?" Cet extrait d'une critique parue dans le Nouvel Obs' résume parfaitement l'équation insoluble à laquelle Van Sant s'est frotté. Si l'intention est louable et courageuse de la part du réalisateur, le résultat se révèle particulièrement pénible pour le spectateur qui doit soutenir des plans fixes d'une minute sur un buisson. Ce que certains qualifient de virtuosité et de merveilleux effets de style tient plutôt du foutage de gueule. Aucun cinéaste débutant n'aurait pu faire distribuer une telle bobine. Seulement voilà, Monsieur Van Sant est la coqueluche du cinéma d'art et d'essais, donc tout ce qu'il fait est beau. Le montage se riant de la chronologie, l'absence de véritables dialogues, l'inesthétisme des images sont censés traduire l'isolement et le désenchantement de cette rock star paumée. Ils ne font que nous arracher bâillements et rires nerveux tant ce film est vide. Quant à son positionnement bancal (non c'est pas Cobain mais il lui ressemble quand même vachement) destiné à attirer les foules tout en repoussant les foudres des Nirvaniens, il parachève l'enfermement du film dans ses contradictions.
La mécanique "Elephant" semble s'user, et semle-t-il, elle n'était pas faite pour un tel sujet. Pendant la séance, l'ennui est plus que profond : il ne se passe absolument rien, il n'y a aucun interet... oui, comprenons ceux qui ont envie de partir... Sans pousser trop loin dans l'interprétation, ne pourrait-on pas penser que ce que nous ressentons est exactement ce que ressent le personnage principal : de l'ennui, de la lassitude, qu'il a envie de partir. Certes, ce n'est pas ça qui rendra le film meilleur sur la surface. Mais les images reviennent dans nos esprits entêtantes, encore et toujours...
Ce film est d'un ennui pas possible. Les plans sont long et fixes. La vie du héros se résume à parler dans sa barbe et à marcher comme un prisonnier de guerre allant à l'échaffaud. Franchement il y a des films qui valent leur pesant de pesetas, celui là ne vaut même pas le coup d'etre download sur internet.
Après on peut avoir un autre point de vue, du genre y mettre son 3 étoiles en affirmant que le realisateur a su faire passer le malaise de cette jeune vedette et s'extasier devant la fin d'un artiste, d'un homme torturé et blablabla et blablabla... mais à quoi bon passer pour un intellectuel quand on s'ennuie pendant une scéance de cinéma. La vérité est ailleurs, ce film ne vaut pas le coup qu'on s'y interresse. Pour ce qui est de Nirvana et Kurt Cobain, le meilleur souvenir que l'on puisse avoir d'eux est leur musique.