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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 octobre 2008
Un film hypnotique, fascinant et morbide à la fois. Totalement dépouillé, au point qu'on en arrive à oublier ce que la caméra fait là, Last Days ne peut s'analyser, ni se comprendre. On peut le trouver totalement vain, désespérément ennuyeux ou inutile. Mais on peut aussi se sentir saisi par ce portrait de la détresse et de la fragilité humaine.
Une magnifique réfléxion sur l'Art et la civilisation contemporaine, stérile au point de ne plus pouvoir en produire. Si les Romains avaient maîtrisé la lanterne magique, nul doute que c'est le genre de films qu'on aurait pu voir dans une salle du Colisée vers 476... Pendant 100 interminables minutes, Gus Van Sant ne filme rien. Rien sur la forme. Rien sur le fond. Créateur d'un style osé (le vide pseudo naturaliste chargé de faire réfléchir en "poétisant" la tragédie de l'existence), il est désormais en mesure de recycler à l'infini un procédé déjà usé jusqu'à la semelle. Avec cette géniale caution: ne pas aimer ce qu'il fait, c'est le signe indubitable qu'on est un bourrin fan de Bruce Willis. A ceci, une réponse: il ne suffit pas de filmer un post ado paumé pendant 1h30 pour faire un film contemplatif digne de ce nom. Pauvre époque. Et pauvre Kurt, qui à mon sens méritait mieux que cette caricature autiste dont on finit par ne plus attendre qu'une seule chose: le geste salutaire qui nous permettra d'en sortir !!!
Encore une catastrophe masturbatoire signée de Gus Van Sant... mais qui ne procure absolument aucun plaisir! Sauf à la presse apparemment... La fin de la vie de Kurt Cobain vue par le réalisateur de manière lente et ennuyeuse, avec force plans interminables et inaction. Minimalisme et prétention. A voir, éventuellement, en faisant autre chose. Et encore...
Excellent, je suis en quelque sorte réconcilié avec le réalisateur qui a vraiment approfondit sa realisation depuis Elephant.Il va plus loin cette fois, beaucoup plus suptile, il ne se limite pas à "la caméra qui se ballade en long plan-sequences devant des personnages sous exploités".
Le thême est peut être moins "séduisant" qu'Elephant mais il est beaucoup mieux composé. Biensur faut être curieux de la pate de Gus Van Sant, on peut y voir premierement une "lenteur" mais il faut changer de regard sur ce type de film...
Un anti-divertissement total, c'est courageux, mais il faut vraiment de la patience pour aller au bout. Quand on y arrive, on n'est récompensé que par un sentiment de malaise. Gus Van Sant aurait-il atteint son objectif ?
Blake-Michael Pit-Cobain fait…areuh areuh areuheh eh eh hmm hmm hhhh f !uhclk gscheehhh ba babbable blelbelll nhmhm e u g… euhhhh…rrroasp pep e pa pe pi po pu pep e ha…eppppend..Pendant une heure trente. Un monologue incompréhensible, mélange entre les vagissements de bébé, et le délire verbal d’un gars sous l’emprise d’une drogue quelconque. Le tout semble largement improvisé, avec les autres acteurs qui ne servent à rien et Van Sant qui semble s’être passé de scénario, ou d’un début d’histoire à développer. Les scènes se succèdent et se referment sur elles-mêmes, comme autant de chapitres clos, avec aucun lien de l’un à l’autre, le tout sans refrain en somme. Ça sent l’artifice à plein nez. L’astuce qui consiste à faire un portrait premier degré, très premier degré de Cobain, mêlé à une fiction expérimentalo-onirique qui n’a rien à voir avec le dit Cobain, en même temps, limite c’est limite foutage de gueule, et c’est une excuse pour ne pas développer. Puis nous gaver de plans contemplatifs et vides à la fois, puisqu’il n’a rien à dire sur le sujet, ça tourne en rond, c’est le cliché de l’artiste à la recherche de l’inspiration, la solitude du génie incompris, le romantisme du héros sans cause à défendre. C’est déjà pas mal, mais il ne cherche pas plus loin, et on s’éloigne de Cobain qu’on avait soi-disant comme modèle. N’arrivant pas à s’en sortir, il balance ces quelques clichés qui plombent le film au lieu d’apporter de la valeur ajoutée. Trop peu d’intérêt accordé au sujet, Gus fait un film d’auteur sur une rock-star ou plutôt ce qu’il en reste, et se regarde penser au lieu de filmer. Quant au dernier plan mystique, c’est limite, c’est racoleur, et sans rapport avec le reste.
Voila un film qui donne envie de voir le perso se suicider le + vite possible afin d'abreger nos souffrances de spectateurs ,un veritable OFNI qui s'inspire vaguement des derniers jours de Cobain.Rien a retenir de cette bouse filmé a 2 a l'heure sous acide et qui alterne de grandes plages de silences (15mn avant le 1er mot : a part les films muets et le monde du silence de Cousteau ,ca doit etre le record du monde !!!) avec d'autres bien bruyantes ,le tout entrecoupés par de rares dialogues marmonés (on dirait du Francoise Sagan) par une bande de toxicos a l'ouest.Je vous passe les interventions inutiles (comme tout le reste d'ailleurs) au possible du vendeur de pages jaunes et des 2 temoins de Jehova .Je crois que pour apprecier ce film ,il faut soit etre fan du cinema torturé de Lynch ou bien avoir pris un tas de produit illicite avant car meme en accéléré ca reste long et chiant.
Malgré un volontarisme indéniable,Last days de gus van sant est une catastrophe tant sur la forme que sur le fond. Difficile en effet,et ce en dépit de toute l'énergie déployée,de retranscrire sans travestissement,la douleur de la solitude humaine face à sa destiné ironique,quand bien même on aurait engagé le meilleur acteur au monde pour ce faire. Car nul doute ici que tout a été pensé pour coller au plus près de l'âme humaine,dans ce quelle peut receler de plus insaisissable. Mais force est de constater que jamais la "magie" n'opère,tout comme jamais un dessin,aussi puissant soit il,ne réussira à restituer l'éclat de la vie logé dans le regard d'un être de chair et de sang. C'est donc l'ennui qui nous assaille devant ce spectacle "joué". Un ennui d'autant plus dérangeant qu'il ne peut empêcher malgré tout de s'interroger sur l'alternative d'une autre approche que celle optée par gus van sant. Peut être moins frontale. Car même si la mort d'un personnage de cinéma peut facilement être émouvante,il apparait évident que tel malheur ne saurait être aussi tragique, qu'accomplit douloureusement par celui là même qui en serait la victime. Le reste n'étant voué qu'à la performance heureuse ou au ridicule...
Première salve: Une sombre m****. Un foutage de gueule d1h30. On a limpression très désagréable que lon se fout de la gueule du spectateur. Tout dabord, ce film est totalement dépourvu de scénario. On a le sentiment que le réalisateur na tellement rien à raconter quil passe son temps à faire du remplissage pour atteindre tant bien que mal la barre des 1h30. Et pour cela, il a recours à tout les moyens tordus : gros plan de deux bonnes minutes, sans aucun mouvement, sur un buisson. Séquences repassées plusieurs fois. Certaines scènes, tournées selon les angles de vue de différents personnages, font quon est obligé de se taper des séquences deux fois au lieu dune, et toute les scènes sont tellement nulles à ch*** que quand on saperçoit quon va devoir se taper lune delle une seconde fois, on se rapproche dangereusement de la crise de nerf. Ce procédé de « flash-back », présentant la perception que différents personnages ont dune scène donnée selon leur angle de vue propre était une intention louable, mais on finit par se demander si le réalisateur na pas fait ça, encore une fois, pour remplir son film. Il avait sans doute si peu de scènes à tourner, si peu de matière, si peu de syllabes sur son scénario quil a du se dire que tourner les scènes plusieurs fois, en plus de lui donner enfin quelque chose à faire, lui permettrait de paraître vachement original et talentueux. Le seul problème cest que cest ennuyeux à mourir, et que ce procédé de mise en scène aurait été intéressant uniquement sil sétait passé QUELQUE CHOSE dans son film. Enfin bref on est obligé de se taper des scènes creuses deux fois et on se demande ce quon a bien pu faire à ce réalisateur pour quil nous déteste au point de nous faire subir un film aussi nul à ch***. Au passage, le gros plan de trois heures sur la tête du mec en train de chanter est proprement exaspérant (si au moins la musique était bien mais non !).
un film qui donne une mauvaise image sur Gus Van Sant le réalisateur du film, car c'est c'est la catégorie de film que les réalisateur réalise pour éviter le chômage. seul point positive du fil: c'est qu'il y a une conformité totale entre lenteur du film et l'oisiveté puisqu'il est sans intérêt.
Gus Van Sant est admirable. Il est habile! Il n'impose pas de jugement, n'oriente jamais notre pensée. Il est prudent le monsieur. Il évite l'écueil de la dénonciation morale, et personne ne peut prétendre être offensé. C'est la recette de chacun de ses films. Il a compris le truc. C'est scandaleusement rusé! Last days c'est le néant total, mais il envoute ce néant. C'est impensable... (Pour les plus réfractaires, moi je dis: Rien que pour Michael Pitt en robe, ça vaut le détour.)
Les derniers jours fictifs de Kurt Kobain, évoquant l’errance et la solitude intérieure d’un homme en mal de vivre. Un requiem déroutant, hypnotique par moment mais trop contemplatif et souvent ennuyant, porté par un Michael Pitt taiseux mais très convaincant.
J'ai beaucoup aimé Gerry et surtout Elephant. Mais ici, on passe de l'autre côté de la frontière et la masturbation intellectuelle pointe un peu trop le bout de son nez... Dommage. Je n'ai pas du tout accroché. Ce n'est pas faute d'avoir essayé !
Ce film inspiré des derniers jours de Kurt Cobain risque de laisser de marbre tous ceux qui ne sont pas un minimum familiers avec le parcours et la vie de cet artiste. Et pourtant ce film contemplatif s'avère particulièrement bouleversant. Certains seront indifférents à ce qui se trame et s'ennuieront, d'autres seront davantage sensibles à l'atmosphère particulière du film.
Gus Van Sant s'inspire des derniers jours vécus par Kurt Cobain pour ce film où il laisse son personnage principal, musicien désabusé et en perdition (Michael Pitt dont la ressemblance avec Cobain est frappante) errer de scènes en scènes, plus ou moins intéressantes. "Last Days" est typiquement le genre de film qui frise à la fois le génie et la branlette. Il est vrai qu'à travers ces longs plans laissant Blake face à ses démons, l'ennui n'est jamais loin. Mais la beauté non plus. Il suffit d'un moment de grâce pour que "Last Days" s'illumine, notamment quand Blake se lance dans l'interprétation d'une chanson, où l'on sent toutes ses déchirures s'exprimer. C'est donc une œuvre aussi fascinante que déroutante, abordant une multitude de thèmes sans en faire trop et en laissant le spectateur assister impuissant à la fin de Blake, que Pitt incarne avec fièvre, se plongeant corps et âme dans ce personnage complexe et torturé que personne ne peut comprendre vraiment. En donnant son interprétation personnelle sur les derniers jours de Cobain, Gus Van Sant évite donc les pièges du biopic et livre surtout un film dépouillé d'artifices, allant droit à l'essentiel quitte à nous perdre un peu en chemin.