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Un visiteur
1,0
Publiée le 4 juillet 2013
Pour sa 11ème réalisation, 2 ans après le grand succès d'Elephant, Gus Van Sant s'attaque à la mise en images des derniers jours de Kurt Cobain, à travers le personnage fictif de Blake. Pour jouer le rôle de cette rock-star introvertie, on retrouve Michael Pitt, un acteur talentueux qui n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. Sur le papier, tous les ingrédients semblent réunis pour donner vie à un film qui saura nous plonger dans l'univers torturé d'un artiste au bord du gouffre. Hélas, dans les faits, seule la déception est au rendez-vous.
En dehors du synopsis initial qui a poussé de nombreux spectateurs à se rendre dans les salles obscures, le film est totalement dénué de scénario, et d'une quelconque structure interne. Il est également quasiment dépourvu de dialogues, mais aussi de musique... Dans sa maison au milieu des bois, Blake n'est pas d'humeur à la composition, ce qui peut se comprendre à l'orée de son suicide. Toutefois, un accompagnement musical de ses déambulations et de ses longues absences aurait aidé à mieux faire passer la pilule. Un ou deux morceaux viennent nous réveiller à mi-parcours, mais la seconde partie du film retombe très rapidement dans la monotonie.
Gus Van Sant filme bien, très bien même. Les plans choisis sont souvent audacieux, et la photographie « contemplative » est de toute beauté... mais ça ne suffit pas. Filmer du « vide » de façon maîtrisée ne permet pas de garder le spectateur attentif durant les 97 minutes que durent Last Days. Blake s'ennuie dans cette grande maison perdue dans les bois, et nous tout autant que lui, si ce n'est plus... Et quand vient l'heure où il met fin à ses jours, sa libération est également la nôtre.
Un seul pari a été réussi avec ce film atypique et finalement très peu accessible : le réalisateur a su transmettre la souffrance du principal protagoniste aux spectateurs, et je félicite les plus courageux qui, comme moi, auront su rester dans la salle jusqu'au bout.
Une maison au milieu des bois. Des jeunes qui traînent sans véritable but et le héros qui avance comme une tortue, qui s'habille, se déshabille(??!!), creuse un trou. C'est passionnant comme de lire un livre ennuyeux. C'est tiré de la vie d'un musicien....pas tellement flatteur comme portrait. C'est stylisé mais creux.
J'aurais peut-être bien aimé l'ayant vu au cinéma, plongé dans l'ambiance mais sur un écran 24" c'est tout simplement horriblement vide... mes émotions et intérêts: carrément intouchés.
Les derniers jours de vie de Kurt Cobain auraient mérité un tout autre traitement cinématographique. Réalisé en 2005, "Last Days" souffre du sindrome "Elephant" sorti un an plus tôt et confirme par la même occasion combien Gus Van Sant est un cinéaste surestimé. Prenant le conte comme principale source d'inspiration, le cinéaste nous entraîne dans une immense maison à la campagne dans laquelle se terre le chanteur et son moi intérieur. De bout en bout, "Last Days" est un long-métrage d'un creux sidérant. Faux biopic, le film est aussi faussement contemplatif et prétentieux, dont aucune émotion ne se dégage. Les personnages qui gravitent autour du chanteur sont en carton pate, et l'on ne compte plus les individus complètement insignifiants qui franchissent son pallier. La pauvreté du scénario est associée à celle d'ordre technique. La seule fois où Van Sant se montre intéressant sur ce point, c'est lorsqu'il effectue ses travellings arrière, dévoilant l'artiste avec ses instruments et sa solitude. Mais encore une fois, il ne s'agit pas d'une prouesse incroyable ! Que d'ennui et de vacuité !
Le film qui divise beaucoup, et à juste titre. Le scénario, les personnages, la réalisation, tout crée un univers où le spectateurs se noie dans la (in)compréhension.
Ce film est une vraie arnaque. Soit disant inspiré des 3 derniers jours de la vie de Kurt Cobain, il ne se passe absolument rien, il n'y a presque aucune musique et les personnages ne sont pastrès bavards. C'était sûrement voulu maiss il y a des limites, surtout que Gus Van Sant multiplie les séquences où il surjoue de sa virtuosité pour rajouter en longueue un film qui se regarderait en avance rapide qu'on ne perderait rien du tout.
Gus Van Sant se penche sur les derniers jours de Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana. Même si ce n'est pas exactement le même personnage, le metteur en scène a souhaité traiter cette sensation de dépression (ou autre spiritualité enivrante) menant à l'acte ultime que l'on connait tous. L'aspect spirituel prend le dessus, sur cette histoire vraie qui prend soin de changer les noms, afin d'éviter toute erreur sur le plan biographique de ce chanteur mythique (difficile de se faire une idée exacte en ayant rencontré une seule fois le personnage). L'état d'esprit est donc clairement bien retranscrit, cette tristesse et cette aspiration mystérieuse seront parfaitement gérées sur la palette d'acteur de Michael Pitt, on y est, bienvenue dans la solitude et la dépression. Sujet fort donc, mais film lent et long. Des scènes en boucle, des plans figés, des dialogues rares, Gus Van Sant livre un film dans la même lignée que son "Gerry", réalisé 3 ans auparavant. Ce dernier sera pour ma part bien plus captivant, car plus dérangeant ; sans compter toute la particularité de cette mise en scène. Le coté original et lent de "Last days" le sera donc moins pour les connaisseurs de son long-métrage porté par Casey Affleck et Matt Damon. Attention tout de même, le spectateur lambda et inexpérimenté s'aventurant sur ce film dans l'unique but de découvrir un peu plus le personnage de Kurt Cobain, se retrouvera confronté à un véritable film somnifère.
Un film manchot. D'un côté la mise en scène de Gus Van Sant est remarquable (les cadrages, l'utilisation de la bande son, la façon de filmer Michael Pitt de dos, le lent travelling arrière sur la fenêtre de la pièce où Blake chante en passant d'un instrument à l'autre...). De l'autre, le film est vide d'émotion à un point rarement atteint. Il y a quelques moments drôles (la scène avec le représentant des Pages Jaunes), d'autres avec un soupçon d'intensité (la chanson interprétée par Blake s'accompagnant seul à la guitare), mais à côté il y a tellement de passages qui laissent de marbre que la mayonnaise ne prend pas. Filmer le désespoir, l'enfermement d'un personnage à l'intérieur de lui-même est un défi difficile, et on peut savoir gré à Van Sant de s'en être mieux tiré, par exemple, que Kiarostami dans "Le goût de la cerise". Il y a du talent derrière tout ça, mais au final, ça ne suffit pas pour que le film soit convaincant.
Avec Last days sachève la trilogie de Gus Van Sant sur « lapproche de la mort ». Commencée en 2002 avec lénigmatique et flamboyant « Gerry », poursuivie avec le brillantissime « Elephant », ce troisième opus laisse perplexe. On sait où veut nous emmener le réalisateur. Comme pour les deux précédents films, on suit un héros dont on ne connaît ni le passé, ni le présent jusquau moment ultime. Sans parti pris, sans explications, juste quelques scènes épurées dune fin de vie. Mais là où lalchimie fonctionnait parfaitement sur Gerry, et plus encore sur Elephant, ici, lennui gagne vite trop vite par le manque de trame évidente. Le débat ne se plaçant même pas, comme on le lit un peu partout, sur le modèle Cobain. Cest le vide, absolu, dun être qui a déjà renoncé à la vie bien avant dy mettre fin. Alors certes il y a de poignantes scènes, Van Sant maîtrise comme jamais ses magnifiques plans séquences, et limage est souvent sublime. Est-ce suffisant pour dire que cet exercice de style dun cinéma expérimental soit un bon film ? Loin sen faut. Cest un film passionnel sans passion, une parabole sans réel message, bref Last days est un peu une coquille vide dont on se demande si un traitement en court métrage naurait pas été plus opportun.
Oui Gus Van Sant, tu es un bon cinéaste, il n'y a pas de doute. Pas de bol pour l'instant, je suis tomber que sur ses mauvais. Les plans de "nuques" dixit pour reprendre l'expression de Thierry Frémaux, chère au cinéma de Jacques Audiard, sont bien exploités dans Last Days. Comparaison fermée, je trouve ses films toujours vide et chiant à mourir. Ai-je pris le recul nécessaire ? Je ne sais pas. Mais la fin de vie de Kurt Cobain narrée de cette façon ne m'intéresse pas. Et vu la puissance d'un tel sujet, c'est problématique. A sauver les touches de rock "sale" plaisant à l'oreille.
Ce film est dans la lignée d'Elephant, du même réalisateur : un long-métrage ennuyeux et sans intérêt, où il ne se passe pour ainsi dire rien pendant 1h30. Je me demande vraiment si je vis sur la même planète que les critiques...
Ce film est une référence de ce qui se fait de plus mauvais. Pas de scenar, pas de musiques, pas de dialogues, pas d'histoires, pas de conclusion et bien il est logique qu'il n'y ai pas de spectateurs.
J'aime bien Gus Van Sant mais la c'est quand meme particulierement depouillé, lent et ennuyeux. Le réalisateur filme Blake, un légume depressif qui se morfond et comme c'est le personnage principal ben il nous ennuie aussi. La BO est vraiment décevante et si Pitt joue bien le zombie il n'a pas trop d'efforts a faire.