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Votre avis sur Last Days ?
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Racoleur , faussement convenable et/ou mélancolique : Les adjectifs ne manquent pas pour ce film tout d’abord très complaisant d‘une réalité d‘autre part si fraîche - sans doute pour mieux condamner ! - & à la sincérité d’un journaliste TV du public enregistrant ses émissions d’ailleurs si vraies & plein de ces (nouvelles) infos … A l’instar de tant de ces réalisateurs légèrement voyeur ( dont ce vieux soixantehuitard de Larry Clark ) & semblant toujours un peu déplacés dans leur job ; GVS est d’abord malsain sinon glauque et puis donneur de leçons , et enfin au talent tellement approximatif et d’autre part bien souvent « copié » sur d’autres (petits) camarades bien + doués ! « Last days » ne vaut donc finalement que pour sa bande-son ; et encore infiniment formatée dans le style infiniment ridicule - plutôt américain … - de ces artistes - » grunge » surpayés surtout infiniment complexes dans leur vie de tous les jours & interchangeables des 90’s . Des goûts & des couleurs …
Froid, lent, apathique, mais terriblement poignant et cuisant. Voilà cinq termes qui conviennent à merveille à la description de Last Days. Nous avons ici affaire à un jeune artiste échappé d'un centre de désintoxication, croulant sous le poids de la célébrité, et complètement pommé, sombrant dans la folie. Clôturant la trilogie qu'il forme avec Gerry et Elephant (je parle plutôt de tétralogie, avec Paranoid Park), ce film n'appelle pas à la joie de vivre, et déteint par ailleurs sur notre personne pendant, et après le visionnage. Le film, éminemment triste, baignant du début à la fin dans une ambiance obituaire, tout en laissant une infime frontière entre le monde des morts et des vivants, ne peut pas laisser indifférent, notamment grâce à la prestation habitée de Michael Pitt.
Attention, bien qu'il s'inspire à priori des deux derniers jours de Kurt Cobain, il n'est jamais fait allusion directement au chanteur (d'ailleurs, le personnage s'appelle Blake), et le film ne se veut pas Rock'n'Roll pour le moins du monde. Au contraire, nous avons affaire à des épaves humaines sur toute la durée du métrage, le tout filmé sur de longs plans-séquences comme nous a habitué le cinéaste, faisant du spectateur lui-même un des personnages se plaçant en témoin, ainsi qu'une lumière relativement sombre comme la teneur du film. Une expérience forte, qui conforte une fois de plus Gus Van Sant à son rang de grand cinéaste.
Attention, bien qu'il s'inspire à priori des deux derniers jours de Kurt Cobain, il n'est jamais fait allusion directement au chanteur (d'ailleurs, le personnage s'appelle Blake), et le film ne se veut pas Rock'n'Roll pour le moins du monde. Au contraire, nous avons affaire à des épaves humaines sur toute la durée du métrage, le tout filmé sur de longs plans-séquences comme nous a habitué le cinéaste, faisant du spectateur lui-même un des personnages se plaçant en témoin, ainsi qu'une lumière relativement sombre comme la teneur du film. Une expérience forte, qui conforte une fois de plus Gus Van Sant à son rang de grand cinéaste.
L'ambiance du film reste tellement identique durant toute sa durée qu'on l'oublie... C'est simple il ne ce passe vraiment rien. Ah si, dodo, pipi, caca, manger, en bref, oui c'est très réaliste, mais on a pas besoin de voir ca en film! Celui-ci n'est pas du tout commerciale sauf sa couverture "mensongère" qui incite les fans de Kurt à acheter! Ceux-là seront déçu car ce n'est pas la vie de Cobain (ce n'était pas le but parait-il) mais l'inspiration est tel que l'acteur à les même pompes, même pulls, même cheveux, même "vie" etc... La mort de "Kurt" est si vide qu'elle passe inaperçu sans sentiments. Un affront aux fans.
Un film qui aurait du s'appeler "Apologie de la lenteur".
J'ai eu l'impression de passer une semaine entière dans la salle de cinéma tellement ce film est lent...
A voir la tête des gens à la sortie (pour ceux qui sont restés) je ne suis pas le seul à m’être ennuyé.
Bref, 1h37 de souffrance à attendre qu'il se passe quelque chose, mais il ne se passe rien, rien du tout... pas d’émotions, pas de dialogues, pas de musiques.... RIEN.
A fuir absolument !
J'ai eu l'impression de passer une semaine entière dans la salle de cinéma tellement ce film est lent...
A voir la tête des gens à la sortie (pour ceux qui sont restés) je ne suis pas le seul à m’être ennuyé.
Bref, 1h37 de souffrance à attendre qu'il se passe quelque chose, mais il ne se passe rien, rien du tout... pas d’émotions, pas de dialogues, pas de musiques.... RIEN.
A fuir absolument !
🎬 RENGER 📼
Juste après avoir remporté la Palme d’Or à Cannes avec le très réussit Elephant (2003), Gus Van Sant revient avec un énième film contemplatif, comme avec son dernier film, sauf qu’ici, il faut avouer que l’on a du mal à s’y intéresser !
Le cinéaste s’intéresse de près à un artiste complètement replié sur lui même, reclus dans une maison au fond des bois, en pleine dépression, le film le suit pas à pas dans une descente aux enfers inéluctable.
Last Days (2005) un film contemplatif, sur l’errance, qui durant près de 90 minutes, accumule longs-plans fixes & travellings interminables, peu de dialogue durant tout le film, la caméra est le seul témoin de la déchéance du héros (avec quelques personnages en second plan).
Si la mise en scène particulière avait parfaitement coïncidée avec son précédent film, cette fois-ci, le thème n’étant pas des plus passionnant, il nous est difficile de nous immiscer au cœur du film et de l’apprécier à sa juste valeur.
Cependant, il faut reconnaître que les acteurs, dont Michael Pitt, ainsi que la B.O sont irréprochables.
Le cinéaste s’intéresse de près à un artiste complètement replié sur lui même, reclus dans une maison au fond des bois, en pleine dépression, le film le suit pas à pas dans une descente aux enfers inéluctable.
Last Days (2005) un film contemplatif, sur l’errance, qui durant près de 90 minutes, accumule longs-plans fixes & travellings interminables, peu de dialogue durant tout le film, la caméra est le seul témoin de la déchéance du héros (avec quelques personnages en second plan).
Si la mise en scène particulière avait parfaitement coïncidée avec son précédent film, cette fois-ci, le thème n’étant pas des plus passionnant, il nous est difficile de nous immiscer au cœur du film et de l’apprécier à sa juste valeur.
Cependant, il faut reconnaître que les acteurs, dont Michael Pitt, ainsi que la B.O sont irréprochables.
Un très grand film. Des séquences d'une beauté incontestable, une utilisation du son excellente, une mise en scène flamboyante et surprenante. Gus Van Sant est l'un des meilleurs réalisateurs actuels.
Gus Van Sant retrace les derniers jours du chanteur Kurt Cobain , le leader du groupe de Nirvana interprété par le talentueux et méconnu Micheal Pitt notament vu dans Le Village et Hugo Cabret !!! Un excellent biopic à voir !!!
Dans la lignée de Elephant, Last Days demeure tout de même moins accessible à cause de la lenteur de son rythme et de l'expérimentation de la mise en scène.
Cela dit, Gus Van Sant est un auteur à part entière et la beauté visuelle du film laisse pantois.
A vous de voir...
Cela dit, Gus Van Sant est un auteur à part entière et la beauté visuelle du film laisse pantois.
A vous de voir...
Last Days met le silence au coeur du scénario. Les derniers jours de Cobain mis en image sont absoluments sublimes visuellement ! Parfois dérangeant, toujours intéressant. Un sujet extrêmement complexe à réaliser, et Van Sant est vraiment bon dans ce domaine. A voir absolument comme un film aux frontières du documentaire et de l'ode à la nature borderline de l'Homme.
Très bonne mise en scène. Gus Van Sant est vraiment un excellent réalisateur. Il faut en avoir dans le froc pour sortir un film comme Last Days.
Last Days... ou comment nous donner une vision complètement décalée des derniers jours de Kurt Cobain. L'image que l'on se faisait du chanteur avant le visionnage de ce film se trouve réduite à néant (ou embellie comme c'est le cas pour moi). Son point fort vient de la manière dont est abordé le personnage principal. Proche de la nature, sa décadence et son désespoir nous touchent profondément, et même si sa démarche est lente et même parfois incompréhensible, on arrive à comprendre le parti pris assez extrême de Gus Van Sant. A côté de cela, on nous propose une narration déstructurée qui fait preuve d'originalité et permet de communiquer ce chaos ressenti chez Blake plus facilement au spectateur.
Malheureusement, j'ai personnellement eu du mal à comprendre la vraie raison du départ de l'ami du personnage principal. Il faut vraiment s'y connaître sur la vie du chanteur pour capter certains éléments (tel que l'utilité du dialogue sur le magicien chinois).
Très bon film, mais nécessite une certaine connaissance de la vie de Kurt.
16/20
Malheureusement, j'ai personnellement eu du mal à comprendre la vraie raison du départ de l'ami du personnage principal. Il faut vraiment s'y connaître sur la vie du chanteur pour capter certains éléments (tel que l'utilité du dialogue sur le magicien chinois).
Très bon film, mais nécessite une certaine connaissance de la vie de Kurt.
16/20
Gus Van Sant est le plus grand virtuose du cinématographe à ce jour. La maîtrise sonore et visuelle est telle que la majorité des films actuels, aussi bons soient-ils, ont l'air vides et vains. A mon sens, le meilleur du triptyque Gerry / Elephent / Last Days
Last Days, on accroche ou on n'accroche pas. On aime ou on n'aime pas. Moi j'aime. J'aime l'authentique style de Gus Van Sant, j'aime sa façon de métamorphoser l'ordinaire du quotidien et les longs plans figés en instants d'éternité profondéments touchants.
Le cinéaste, qui voit son talent atteindre totale plénitude, n'a pas besoin d'effets spéciaux, ni de factices rebondissements pour envoûter son spectateur. Non, juste la complainte d'une cascade qui effrite les rochers, le frisson des feuillages, un rayon de soleil, une chanson fredonnée à la guitare suffisent.
On a enterré une rock-star sous les points d'interrogation et si Van Sant livre là un bel hommage au mythe Cobain, il ne cherche en aucun cas à trouver explication là où il n'y en a pas.
Le film n'est pas creux, il est plein d'une détresse étherée et pathétique, son contenu n'est pas vide, mais empli d'élans elliptiques qui cherchent tous une sortie de secours.
Kurt Cobain (que dis-je, Blake!) avance gémissant, tête baissée, dans un long chemin sinueux et craquelé vers l'enfer, et nous on le suit, déconcertés.
Le cinéaste, qui voit son talent atteindre totale plénitude, n'a pas besoin d'effets spéciaux, ni de factices rebondissements pour envoûter son spectateur. Non, juste la complainte d'une cascade qui effrite les rochers, le frisson des feuillages, un rayon de soleil, une chanson fredonnée à la guitare suffisent.
On a enterré une rock-star sous les points d'interrogation et si Van Sant livre là un bel hommage au mythe Cobain, il ne cherche en aucun cas à trouver explication là où il n'y en a pas.
Le film n'est pas creux, il est plein d'une détresse étherée et pathétique, son contenu n'est pas vide, mais empli d'élans elliptiques qui cherchent tous une sortie de secours.
Kurt Cobain (que dis-je, Blake!) avance gémissant, tête baissée, dans un long chemin sinueux et craquelé vers l'enfer, et nous on le suit, déconcertés.
lhomme-grenouille
Poursuivant son chemin dans les méandres de la perdition humaine, Gus Van Sant parvient une fois de plus à nous faire toucher du doigt une réalité d'une extrême crudité mais en même temps d'un agréable fraicheur. Le rythme et la réalisation épurée pourront susciter chez les non-initiés une profonde incompréhensions, les autres apprécierons encore une fois le travail de maître Van Sant dans son sens du cadre et de la dynamique de l'histoire. Saisissant.
Ce n'est pas en exprimant la solitude du héros par des plans séquences interminables et des séquences sans intérêt que le spectateur ressentira de la compassion pour lui.
Dans ce film, Van Sant se perd totalement, sans rien à raconter, essayant de signifier l'enfermement de Pitt par des scènes dont le spectateur peine à croire qu'elles ont été gardées au montage final : la conversation avec l'agence des Pages Jaunes, le clip R'N'B passé en intégrale à la télé, Pitt qui joue à la guitare pendant 10 minutes alors que 20 secondes suffisent, etc ... Il n y a que la séquence avec les témoins de Jéhovah coincés qui contienne une touche d'humour. Le reste n'est qu'ennui et de la paresse de mise en scène. Pas d'attachement non plus au personnage principal, ( le regarder marcher comme un zombie en permanence, oui, mais a t-il un but dans la vie ? ), avec ceux qui parlent de tout et de rien, surtout de rien. Sans rire, il y a mille autres manières de suggérer par l'image ce thème, surtout à travers le personnage d'une célébrité du rock. D'ailleurs la musique rock permet l'insertion du spectateur dans le rythme, ici Van Sant c'est juste du je-m'en-foutisme.
Dans ce film, Van Sant se perd totalement, sans rien à raconter, essayant de signifier l'enfermement de Pitt par des scènes dont le spectateur peine à croire qu'elles ont été gardées au montage final : la conversation avec l'agence des Pages Jaunes, le clip R'N'B passé en intégrale à la télé, Pitt qui joue à la guitare pendant 10 minutes alors que 20 secondes suffisent, etc ... Il n y a que la séquence avec les témoins de Jéhovah coincés qui contienne une touche d'humour. Le reste n'est qu'ennui et de la paresse de mise en scène. Pas d'attachement non plus au personnage principal, ( le regarder marcher comme un zombie en permanence, oui, mais a t-il un but dans la vie ? ), avec ceux qui parlent de tout et de rien, surtout de rien. Sans rire, il y a mille autres manières de suggérer par l'image ce thème, surtout à travers le personnage d'une célébrité du rock. D'ailleurs la musique rock permet l'insertion du spectateur dans le rythme, ici Van Sant c'est juste du je-m'en-foutisme.
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