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AMCHI
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3,5
Publiée le 26 février 2011
Un western qui se veut réaliste et qui parvient tout à fait à rendre ce qui semblait être le vrai Ouest par contre le titre français est trompeur car La Légende de Jesse James semble signifier que c'est un film sur cette bande alors que l'histoire se focalise plutôt sur Cole Younger magnifiquement interprété par Cliff Robertson. La 1ère heure montre aussi un monde qui change et se modernise (le film se passe en 1876) et la dernière demi-heure est plus dans l'action, on peut regretter une fin un peu abrupte mais dans l'ensemble La Légende de Jesse James devrait plaire aux amateurs de western qui veulent s'éloigner des westerns américains parfois trop romantisés et magnifiés des années 50.
Doté d'un très bon casting emmener notamment par Cliff Robertson ( tout à son aise dans le rôle de Cole Younger ) et Robert Duvall ( bien crédible à travers son personnage de Jesse James ), ce western américain des années 70 est à découvrir par les fans du genre, car il a le mérite de posséder également une mise en scène de Philip Kaufman ( qui mettra en scène " L'invasion des Profanateurs " durant la même décennie ) particulièrement soignée, souvent bien glauque et aussi dans un style proche du documentaire, ce qui fait l'ensemble se suit agréablement, malgré une histoire qui aura déjà été vu par la passé - je pense notamment au "Brigand bien aimé" de Henry King.
Pour un film qui est censé nous parler de ma légende de Jesse James, je trouve qu'il est plus axé sur les frère Younger. Ou du moins, sur le gang James/Younger. Jesse James parait limite niais. Et le scénario n'a ni queue, ni tête. J'ai beau être une grosse fan de westerns, je n'ai pas du adhéré à celui-là, et je ne le conseille pas. J'en ai vu des meilleurs sur la légende de Jesse James. C'est dommage, parce qu'il y avait des moyens....
P. Kaufman signait là ce qui est considéré comme son 1er film d'envergure. Porté par un casting dominé par C. Robertson et R. Duvall (en Jesse James), le film se place donc dans la droite lignée de son époque et du style Nouvel Hollywood, à savoir une déconstruction de la mythologie westernienne, une remise en cause du roman national, à travers une légende de l'Ouest dépeinte ici sous un jour peu reluisant. En fait, historiquement, le western avait déjà entamé sa propre remise en cause, aussi bien à travers "La cible humaine" que "L'homme qui tua Liberty Valance" et bien sûr "La horde sauvage", mais il s'agissait à chaque fois de personnages fictifs. Le Nouvel Hollywood tapait plus fort en prenant pour héros des personnages historiques, et en collant justement à l'Histoire, plus qu'à la légende. Documenté, plus réaliste, ce western âpre et terne à l'image est donc un peu plus vivant, un peu plus dérangeant que les autres versions de la vie du célèbre truand, surtout qu'il prend pour véritable héros l'aîné des Younger, et qu'il en dresse un portrait frôlant l'hagiographie (paradoxe). Mise en scène avec de la caméra portée, violence sèche et brutale, photo naturaliste et verdâtre, crasse, reconstitution organique, un western qui peut surprendre, mais qui reste agréable à suivre. Reste que cette entreprise de démythification accouche d'un film un peu morne, un peu trop austère et parfois pénible. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Le titre français est trompeur : il ne s'agit pas vraiment de l'histoire de Jesse James mais celle du gang James-Younger, sur leur plus grand hold-up. Kaufman a voulu raconter le film comme un documentaire, ce qui se remarque au début du film : le montage, alternant superpositions et incrustations d'effets, est très bien ficelé et le tout introduit fluidement la suite. Seulement voilà ; l'entre début-fin est un cafouillis narratif, incapable de rester fixe sur tel partie du gang, soit sur les Younger ou sur les James, qui se sont séparés pour se retrouver après. Les séquences s'enchaînent avec un essoufflement progressif, comme l'interminable partie de base-ball, qui se prolonge sans raison et sans utilité. Il y a bien la vieille femme qui prend le gang sous son aile, dans une maison assez grande pour une grande famille, celle que James et Younger veulent fonder, qui reste intéressante. Bien sûr, les séquences de combats redonnent un peu de dynamisme, mais la machine s'est largement épuisée en rythme depuis. S'il y a bien quelques effets de mise en scène réussis, Kaufman n'a pas semblé vouloir aller loin, son scénario est décevant par la manière de ne pas démarquer Jesse James du gang, ce qui aura été plus convenable. Le style du film rappelle entre autres ceux de Penn et Peckinpah, mais en moins bon. Le spectateur restera déçu d'un tel manque de profondeur dans un film hésitant, pour ainsi dire confus.
Une adaptation désenchantée de l'histoire de Jesse James, à l'opposé du Brigand Bien aimé. Kauffman est un réalisateur assez étrange, qui tend vers le style d'Arthur Penn, avec moins de superbe. Kauffman conte son histoire grâce à une photographie terne, montre des bandits hors de leur temps avec beaucoup de cynisme à la manière de Peckinpah, en tournant l'ensemble sous un ton humoristique assez lourdaud et surtout avec peu de souffle épique. De nombreuses lenteurs, des bizarreries et raccourcis jalonnent le film qui au final me paraît être une adaptation assez grotesque, le message passe plutôt mal. Bien que l'idée original n'est pas celle-ci, le mot de "légende" dans le titre français tient bien sa place, il y a une réelle réflexion dessus, mais tout le monde n'est pas John Ford. L'ensemble est donc peu alléchant et surtout peu réussi, à cela s'ajoute une grosse déception pour la prestation de Robert Duvall, éclipsé par Cliff Robertson.
Le film se concentre sur la personnalité de Cole Younger interprété plutôt efficacement par Cliff Robertson. Globalement le film est intéressant, mais est entaché par une narration chaotique, par l'interprétation peu convaincante de Robert Duval dans le rôle de Jesse James et par des séquences dont on se demande ce qu'elle vienne ajouter à l'histoire comme cette interminable partie de baseball
C'est après avoir vu ce film de Philip Kaufman (futur auteur de " l'étoffe des héros" son chef-d'œuvre) que Clint Eastwood l'engagea pour la réalisation de " José Wales hors la loi" avant de le congédier au bout d'une semaine de tournage.
Le scénario traite de la derniere attaque de banque par la bande de Jesse James et de Cole Younger avec l'arrestation de ce dernier.
Réalisé en 1971, le bien mal titré en français " la légende de Jesse James" est, malgré sa première demi-heure une déception.
Pas grand chose ne fonctionne dans ce western du New Hollywood, qui fait un clin d'œil à l'arrivée de la modernité avec les nouvelles machines, la naissance du baseball et la fin de la guerre de sécession depuis quelques années ( on est en 1872).
Quand on pense à certains westerns de la même époque ( " la horde sauvage", "Pat Garrett et Billy the kid" de Peckinpah, ou de Jeremiah Johnson de S.Pollack) ce titre de P. Kaufman fait pâle figure.
Un bon western qui vaut surtout par l'interprétation brillante de Cliff Robertson, inoubliable dans son rôle de Cole Younger. Pour le reste, la mise en scène, qui se veut parfois proche du documentaire, manque par trop de maîtrise. Le scénario mal ficelé manque également de cohérence. Quant à Robert Duvall dans le rôle de Jesse James, il vaut mieux l'oublier. Depuis, Philip Kaufman a fait mieux, notamment avec "L'Etoffe des héros" qui reste de loin son meilleur film.
Je suis d’habitude client des westerns révisionnistes des années 70 et même des tentatives de réalisme comme La poussière, la sueur et la poudre de Dick Richards qui date de la même année et qui possède un acteur commun en la personne de Luke Askew. Pourtant, cette Légende de Jesse James est loin d’être satisfaisante à cause d’un script qui joue avec maladresse avec les digressions, au point d’oublier de donner un réel fil rouge au scénario. Ensuite, la volonté de réalisme n’est jamais convaincante et à force de vouloir dégommer les mythes, le cinéaste tombe dans le piège inverse. Ce n’est d’ailleurs pas forcément plus juste d’un point de vue historique. Si l’on ajoute à cela un Robert Duvall inexistant et peu charismatique et des acteurs qui ont tendance à surjouer, la coupe est pleine. Passé inaperçu à sa sortie, ce western n’est clairement pas une réussite dans la carrière d’un Philip Kaufman qui a fait largement mieux par la suite.
Un film tout-à-fait étonnant qui joue de bout-en-bout la carte de décalage. D’abord « La légende de Jesse James » aurait dû s’appeler « La légende de Cole Younger » car c’est le chef de cette bande (Cliff Robertson) qui tient le rôle de principal. « La légende de Jesse James » raconte les derniers jours d’existence de la fameuse bande dont les protagonistes vont connaître des sorts (tragiques) différents. Le déroulé assez captivant car il montre la quasi fascination que porte Cole Younger aux nouvelles technologies de l’époque : les automates, le tracteur et l’orgue à vapeur, le coffre-fort à minuterie… Il est conscient à la fois que le monde est en pleine révolution technologique et que, parallèlement, cela sonne le glas du Far West et de son esprit libertaire. Mais il n’a pas de regrets. La partie de base-ball débridée aux règles approximatives est l’illustration de ce monde qui se cherche en avançant. La politique et la finance, sensées réglementer le nouveau monde qui se structure, sont néanmoins corruptibles. Et puis cette justice, symbolisée par Pinkerton, qui a toujours un train de retard. « La légende de Jesse James » est un film fin et non démonstratif bourré de clins d’œil ; un film nostalgique voire crépusculaire diront certains ; un film original donc rare. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un western qui est assez loin des canons habituels du genre avec un Jesse James présenté comme un illuminé d'ailleurs le titre du film en français est assez trompeur car le scénario s'intéresse plus à son complice Cole Younger. La réalisation est assez brouillonne avec des dialogues assez curieux on jurerait que le réalisateur et les scénaristes ne fumaient pas que du tabac à l'époque. Le film n'est pas tout à fait une réussite mais son style assez unique retient l'attention.
On sent qu'il y a beaucoup de travail et de recherche pour faire ce film. Il y a bon casting aussi avec Robert Duvall qui joue très bien le rôle de Jesse James et Cliff Robertson qui joue parfaitement le rôle Cole Younger. Philip Kaufman a réalisé un western très original et très intéressant. La musique du film de Dave Grusin est très bien aussi.
Le sujet mériterait d'être approfondit, et le film porte assez mal son nom français, mis a part cela c'est un bon western, avec un excellente prestation de Robertson, mais il est vrai que l'on a du mal a comprendre certain passages ... dommage.