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Après les studios Disney, c'est le réalisateur Terence Malick qui décident de porter à l'écran l'histoire de l'indienne la plus connue à ce jour, on parle bien sûr de Pocahontas.
spoiler:
"Le Nouveau Monde" raconte donc la rencontre de la jeune indienne avec John Smith jusqu'à sa mort.
Le grand Terence Malick met en scène un long-métrage d'un naturel et d'une profondeur incroyable. Bien que la réalisation fasse un peu amateur, cela n'enlève rien au film. Bien au contraire, cela rajoute un coté très terre à terre, plaisant. Le duo Colin Farrel/Q'Orianka Kecher est vraiment très peau, plein de sensibilité, ils arrivent à donner des versions humaines des héros légendaires très humaines et plus complexe que leurs homologue dessin-animé. Il y a des scènes de guerre très crus mais très bien filmé, de magnifiques paysages, franchement ce film à son atmosphère et vaut vraiment le détour, c'est presque plus proche du documentaire que de la fiction, ce qui est très interessant.
Le grand Terence Malick met en scène un long-métrage d'un naturel et d'une profondeur incroyable. Bien que la réalisation fasse un peu amateur, cela n'enlève rien au film. Bien au contraire, cela rajoute un coté très terre à terre, plaisant. Le duo Colin Farrel/Q'Orianka Kecher est vraiment très peau, plein de sensibilité, ils arrivent à donner des versions humaines des héros légendaires très humaines et plus complexe que leurs homologue dessin-animé. Il y a des scènes de guerre très crus mais très bien filmé, de magnifiques paysages, franchement ce film à son atmosphère et vaut vraiment le détour, c'est presque plus proche du documentaire que de la fiction, ce qui est très interessant.
Vu en version longue (3h), la mise en scène, la qualité de la photo, la sensibilité dans la transcription des sentiments a l'écran est un totale réussite.
Le déroulement du film est tout en douceur, en subtilité et pourtant on ne s'ennuie à aucun moment. Au contraire cela m'a permis de rentrer en communion avec l'histoire, ce film m'a profondément touché.
Le déroulement du film est tout en douceur, en subtilité et pourtant on ne s'ennuie à aucun moment. Au contraire cela m'a permis de rentrer en communion avec l'histoire, ce film m'a profondément touché.
Les Plus :
- Très bonne prestation des acteurs notamment Colin Farell qui fait un John Smith parfaitement crédible, l'excellent Christian Bâle transi d'amour pour la sublime Pocahontas, incarné à merveille par la magnifique Q'orianka Kilcher.
- Ce n'est pas seulement un film, c'est à la fois une ode à la beauté de la nature (relevé par les superbes paysages du nouveau monde) une ode à l'amour, mais aussi une dénonciation de la cupidité des blancs qui sont venus piétinés la terre des autochtones et briser la paix et le fragile équilibre qu'il essayaient de maintenir.
Les Moins :
- Des longueurs notamment à certains moments, ce qui émousse considérablement notre intérêt pour ce film, dommage ! :/
Malgré les moments où il ne se passe rien de spécial, je dois dire qu'on se laisse porter par ce film et par cette belle histoire d'amour qui sonne comme une évidence. J'ai été littéralement hypnotisée moi aussi par le personnage de Pocahontas.
- Très bonne prestation des acteurs notamment Colin Farell qui fait un John Smith parfaitement crédible, l'excellent Christian Bâle transi d'amour pour la sublime Pocahontas, incarné à merveille par la magnifique Q'orianka Kilcher.
- Ce n'est pas seulement un film, c'est à la fois une ode à la beauté de la nature (relevé par les superbes paysages du nouveau monde) une ode à l'amour, mais aussi une dénonciation de la cupidité des blancs qui sont venus piétinés la terre des autochtones et briser la paix et le fragile équilibre qu'il essayaient de maintenir.
Les Moins :
- Des longueurs notamment à certains moments, ce qui émousse considérablement notre intérêt pour ce film, dommage ! :/
Malgré les moments où il ne se passe rien de spécial, je dois dire qu'on se laisse porter par ce film et par cette belle histoire d'amour qui sonne comme une évidence. J'ai été littéralement hypnotisée moi aussi par le personnage de Pocahontas.
Toujours amoureux de la nature et de l'histoire, Terence Malick, nous livre sa version de Pocahontas avec des comédiens aussi charismatique, Collin Farrell, Christopher Plummer, Christian Bale, et j'en passe mais ma de la séduisante Q'orianka Kilcher, qui illumine ce film. Plus que psychologique et poétique, le parfum de l'amitié et de l'amour entre deux peuples. C'est un longuet mais les images sont magnifiques et le scénario est intéressant, accompagné d'une musique classique qui va plutôt bien, issue également d'une bonne narration, raconte comme un documentaire. Dépaysant, rafraîchissant. L'époque est très bien reconstitué, les batailles, les costumes, les navires, les lieux. Les moyens employés sont minimalistes et je doute qu'il y ai des images numériques à l'image du cinéaste déjà responsable de La Ligne Rouge, film de guerre du même acabit. Faut aimer le genre évidemment !
Film tres lent. Pratiquement pas de dialogues . Images sombres. Et il pleut souvent. Déprimant. J'ai eu l'impression de subir un documentaire mal filmé de 8 h ! Les acteurs font du théâtre, ils sont grotesques. Le montage est catastrophique. Seules quelques belles images de coucher de soleil sur le lac (qui n'est donc pas l'océan même si on voudrait nous le faire croire) valent le coup. Bref, je pensais voir un film à grand spectacle, avec une belle histoire et des beaux paysages. Erreur. Non seulement je me suis ennuyée mais en plus, les paysages me rappelaient la forêt et l'étang pourri à côté de chez moi, j'ai cru qu'ils avaient tourné le film dans ma région en Lorraine. Quelle déception !
Navet absolu
Navet absolu
J'ai regardé le film sur Arte en rediffusion l'après-midi et heureusement j'avais regardé le documentaire sur Pocahontas (toujours sur Arte) AVANT. Car le film est incompréhensible si on ne connaît pas l'histoire (et des événements de la vie de Pocahontas ont été oubliés, en plus!)...
Film très décevant, certes les images sont belles mais il ne se passe pas grand chose, des saynètes mises bout à bout sans vrai fil conducteur, quasi aucun dialogue (les personnages monologuent ou dialoguent hors champ), Colin Farrell monolithique et sans expression, etc.
J'ai trouvé la robe de Pocahontas complètement farfelue, ça fait sauvageonne sexy, ça aurait été un minimum de coller à la réalité à ce niveau. Par contre, les costumes anglais sont très bien faits.
Pour résumer, une histoire longuette, qui ne nous apprend pas grand-chose sur Smith et Pocahontas, ni sur la vie des colons ou des Indiens d'amérique.
Film très décevant, certes les images sont belles mais il ne se passe pas grand chose, des saynètes mises bout à bout sans vrai fil conducteur, quasi aucun dialogue (les personnages monologuent ou dialoguent hors champ), Colin Farrell monolithique et sans expression, etc.
J'ai trouvé la robe de Pocahontas complètement farfelue, ça fait sauvageonne sexy, ça aurait été un minimum de coller à la réalité à ce niveau. Par contre, les costumes anglais sont très bien faits.
Pour résumer, une histoire longuette, qui ne nous apprend pas grand-chose sur Smith et Pocahontas, ni sur la vie des colons ou des Indiens d'amérique.
C'est l'Europe
Premier Malick, énorme claque, il y a quelque chose de pur et d'organique qui se dégage du film, un sentiment d'ultra-réalisme, la nature semble rarement aussi belle à l'image. C'est complexe à décrire, Malick filme les corps avec pureté et amour, l'alchimie entre deux amoureux fonctionnent peu de fois aussi bien. C'est quelque chose qui se voit mais qui ne se raconte pas. La musique m'a également énormément marqué, le thème principal qui revient à plusieurs reprises est sublime. Au delà de ça, le film prend totalement parti pour les Américains (les vrais américains), et pourtant le film ne me semble absolument pas manichéen. Le film s'en tient aux faits, les Européens leur ont clairement volé leurs terres et voulu les chasser car ils les estimaient inférieur, où alors les ont dépouillé de leur culture. Mais John Smith (interprété par un Colin Farrell d'une retenue et d'une justesse totale) reste un personnage positif, bien qu'il fasse des mauvaises actions dans le film. Même Christian Bale n'est pas représenté comme un immonde salopard, il pense faire le bien et agir dans l'intérêt de Pocahontas (?). Le film ralentit un peu dans sa deuxième partie, mais toute la phase montrant comment Pocahontas s'adapte à "ce nouveau monde" rend la fin encore plus belle, ce retour aux origines qui m'a profondément touché. C'est tout ça que dit le film, le nouveau monde, ce n'est pas que l'Amérique, l'Europe est également un nouveau monde, et c'est vraiment très intéressant de voir le revers de la médaille.
Premier Malick, énorme claque, il y a quelque chose de pur et d'organique qui se dégage du film, un sentiment d'ultra-réalisme, la nature semble rarement aussi belle à l'image. C'est complexe à décrire, Malick filme les corps avec pureté et amour, l'alchimie entre deux amoureux fonctionnent peu de fois aussi bien. C'est quelque chose qui se voit mais qui ne se raconte pas. La musique m'a également énormément marqué, le thème principal qui revient à plusieurs reprises est sublime. Au delà de ça, le film prend totalement parti pour les Américains (les vrais américains), et pourtant le film ne me semble absolument pas manichéen. Le film s'en tient aux faits, les Européens leur ont clairement volé leurs terres et voulu les chasser car ils les estimaient inférieur, où alors les ont dépouillé de leur culture. Mais John Smith (interprété par un Colin Farrell d'une retenue et d'une justesse totale) reste un personnage positif, bien qu'il fasse des mauvaises actions dans le film. Même Christian Bale n'est pas représenté comme un immonde salopard, il pense faire le bien et agir dans l'intérêt de Pocahontas (?). Le film ralentit un peu dans sa deuxième partie, mais toute la phase montrant comment Pocahontas s'adapte à "ce nouveau monde" rend la fin encore plus belle, ce retour aux origines qui m'a profondément touché. C'est tout ça que dit le film, le nouveau monde, ce n'est pas que l'Amérique, l'Europe est également un nouveau monde, et c'est vraiment très intéressant de voir le revers de la médaille.
Ce film se perd dans un scénario décousu dont les ruptures scéniques font perdre la continuité du récit. Les voies 'off' contribuent elles aussi à rendre incompréhensibles les ressentis des protagonistes. C'est du cinéma 'pseudo' esthétique dont on ne retire aucune émotion. Que dire de la musique en inadéquation avec le contexte et qui assourdit copieusement au point d'en être insupportable. Le point positif est la qualité des prises de vues et de la photo. Bref, je ne comprends pas l'engouement des critiques de presse pour le cinéma de Malick dont je ne cesse d'être déçu au fil des productions réalisés.
Alain D.
Un très joli film d'aventure, parfaitement dirigé par Terrence Malick. Porté par une grande bande son, il nous offre de superbes paysages et une reconstitution historique fascinante avec bateaux, maquillages Indiens et costumes étonnants.
Doublé d'une grande histoire romantique, le scénario montre parfaitement la force aveugle des colons Britanniques avides de régner sur ce "Nouveau Monde" baigné de Nature et de Lumière.
Le succès de ce film tient aussi à son excellent casting avec la jeune Q'orianka Kilcher, belle et sobre dans le difficile rôle central de Pocahontas. Colin Farrell, lui aussi, fait montre d'une présence et d'une attitude grandiose.
Doublé d'une grande histoire romantique, le scénario montre parfaitement la force aveugle des colons Britanniques avides de régner sur ce "Nouveau Monde" baigné de Nature et de Lumière.
Le succès de ce film tient aussi à son excellent casting avec la jeune Q'orianka Kilcher, belle et sobre dans le difficile rôle central de Pocahontas. Colin Farrell, lui aussi, fait montre d'une présence et d'une attitude grandiose.
Une belle histoire d'amour historique... Avec de beaux paysages et une charmante Pocahontas. Mais c'est un peu romancé, non ?
C'est à travers une certaine virtuosité que Malick revisite l'histoire de Pocahontas sur fond de conquête du monde et, une façon pudique d'aborder cette histoire d'amour manquée. Avec dans sa forme, un travail léché de l'image, porté par la musique et la narration. Pour autant, trop d'éléments sont survolés et l'ensemble figé n'apporte pas l'intensité espérée. C. Farrell fait pourtant preuve d'un fort magnétisme...
Poétique et d'une grande beauté, malick dévoile par des plans incroyables une nature vierge trop vite décimée par la nature humaine / son plus beau film
weihnachtsmann
L’histoire magnifiée avec les images et la poésie d’une rencontre.
Mallick filme la lenteur et le doute mais il filme l’amour aussi avec grâce.
On aime cette douce contemplation. Les regards, la tendresse d’un geste anodin et la mise en scène éthérée et fluide.
Très beau.
Mallick filme la lenteur et le doute mais il filme l’amour aussi avec grâce.
On aime cette douce contemplation. Les regards, la tendresse d’un geste anodin et la mise en scène éthérée et fluide.
Très beau.
Je suis un énorme fan de Terrence Malick, j'ai adoré quasiment tous ces films, et le dernier qui me manquait c'était le Nouveau Monde, qui, par son histoire, ne me tentait pas des masses. Je sais pas, un film sur l'histoire de pocahontas en live ça n’excitait pas forcement mon attention. Je me suis donc lancer sans grandes attente dans la version longue du film, et au début beaucoup de mal a rentrer dedans, sans doute de part mon scepticisme de base. Et alors que j'ai trouvé la 1er demie heure assez longue, malgré la réalisation de Malick que j'aime toujours autant, je ne sais pas bien quand exactement, mais le film a d'un seul coup pris racine en moi. Et quand le film s'est terminé, j'avais le sentiment d'avoir vu un des meilleurs films de ma vie. C'est ultra subjectif, et je me doute que beaucoup n'aimeront pas ce film, déjà de part la réalisation et la narration de Malick avec laquelle soit on accroche, soit on décroche. Et je saurai pas vraiment décrire pourquoi il est si bien, mais en tous les cas j'ai eu à la fin le réel sentiment d'avoir vécu les épreuves de cette femme avec elle, et de m'être sentis privilégie de suivre son parcours. Ça fait vraiment longtemps que je ne me suis pas dit à la fin d'un film "Whoua, quel chemin parcouru depuis le début". On a rencontrer une jeune fille et on laisse partir à la fin une femme.
C'est un peu confus et fouillis comme critique et je m'en excuse, mais je saurais que trop vous conseiller d'au moins essayer, et de ne pas vous fier au début, le film se déroulant sur de nombreuses années et se vivant vraiment comme une énorme aventure de 3h.
Ce fut en tous les cas une oeuvre qui m'a touché très profondément, autant qu'il m'a bluffé et embarqué avec lui.
C'est un peu confus et fouillis comme critique et je m'en excuse, mais je saurais que trop vous conseiller d'au moins essayer, et de ne pas vous fier au début, le film se déroulant sur de nombreuses années et se vivant vraiment comme une énorme aventure de 3h.
Ce fut en tous les cas une oeuvre qui m'a touché très profondément, autant qu'il m'a bluffé et embarqué avec lui.
TTNOUGAT
Devant une somme de travail et de recherches diverses aussi grandes, il me paraît impossible de mettre moins de deux étoiles. Pourtant, comme ce cinéma est loin de ce que qu’il représente pour moi ! La mise en scène, que je mets toujours en premier, est ici inexistante ou insignifiante au sens propre du terme, c’est un diaporama avec des dialogues, inutiles la plupart du temps. La direction d’acteurs est d’une grande platitude et n’importe quels professionnels consciencieux feraient aussi bien car il n’y a rien à faire, sauf à bouger. Les raccords de séquenceé embrouillent les idées au lieu de les éclaicir. Seule satisfaction : la très jeune fille que l’on imagine bien ainsi dans la réalité passée. Je conçois que créer la totalité des évènements a été un souci pour Malik mais malheureusement je la vois bien moins folklorique au début du 17 siècle sur la cote Est américaine. Rien ne m’intéresse vraiment dans ce ‘’nouveau monde’’. Plus généralement, je n’arrive d’ailleurs pas à comprendre comment on peut être cinéphile et admirateur de Malic. Aucun argument portant ce cinéaste aux nues m’est paru correspondre au septième art cher à mes grands auteurs : Ford, Wilder, Gremillon, Mizoguchi, Ophuls, Lang pour n’en citer que 6 sur une trentaine. Cela reste un mystère.
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