Derniers Avis : Le Nouveau monde - Page 12

34% de notes zéro : impressionnant. Pourtant, l'histoire de Pocahontas n'est pas une invention de Disney, contrairement à ce que pensent ces censeurs. Pocahontas a réellement existé et elle aurait une tombe en Angleterre. Si le film est parfois un peu démonstratif, il n'en demeure pas moins que l'émotion est bien là, admirablement suggérée par la magnifique musique de Mozart. En plus, j'ai trouvé la jeune actrice très convaincante dans son rôle. Un film s'adressant surtout aux férus d'histoire et sensibles à la superbe photo ainsi qu'à la musique classique. Autant dire une minorité...

Terrence Malick est une pièce maîtresse du 7ème art contemporain pour certains, un réalisateur ennuyeux et soporifique pour d'autre.
Moi même je n'ai pas accrocher à la Ligne Rouge, pourtant censé être une référence des films de guerre. Or Le Nouveau Monde
n'est guère différent dans son approche lente et romancée du déroulement de l'intrigue, Malick a fait un travail assez proche sur son film précédent, sauf qu'ici le sujet est beaucoup plus approprié ainsi que maîtriser en mon sens, non pas qu'un manque d'ouverture ou de goût je l'espère me fasse défaut, mais trop de poésie devant un champs de bataille aussi violent donne un aspect un peu ambigüe quant au réel message dont le réalisateur souhaite nous apporter.
Malick revisite ici le mythe de Pocahontas avec intelligence, sans tomber à mon plus grand bonheur, dans la mièvrerie.
La passion de la nature chez le réalisateur est encore une fois ressentie par la beauté sans pareil de la photographie et des paysages, un travail d'orfèvre qui lui permit de remporter un oscar amplement mérité. La qualité dans le jeu des acteurs est perceptible, surtout chez le couple protagoniste, dont les émotions semblent sincères, avec une certaine pureté dans leur relation qui à la fois très touchante et mais aussi peu conventionnelle, puisque les gestes et les regards sont ici plus explicites que n'importe quel mot, un langage du corps et de l'esprit dénué de subterfuges.
Seul bémol : le traditionnel monologue intérieur des personnages chez Malick sont par moment en trop grands nombres, mais dans certaines scènes, remplacent avec justesse la passion entre John Smith et Pocahontas, ne pouvant être traduite par de simples phrases.

Une claque visuelle et bouleversante. J'ai vu ce film il a maintenant bien longtemps, mais je n'oublierai jamais cette redécouverte d'un nouveau monde.

Ma première expérience dans l'univers de Terrence Malik ! Sur le fond, le film est vraiment plus que sympathique. Un hymne à la nature sauvage et l'homme en symbiose avec son environnement. Le nouveau monde, l'histoire romancée de la rencontre entre Pocahontas et la capitaine John Smith. La musique et les dialogues qui servent le film sont tout bonnement sublimes et incroyablement touchant. Et malgré beaucoup de tendresse dans la réalisation, il y a un moment où ça en devient trop. Tellement dans la contemplation que ça en devient plus que rébarbatif. Une esthétique soignée mais qui finit de plus en plus par faire "carte postale" ou clip de publicité, si vous préférez ! La forme "too much" plonge le spectateur dans l'inertie absolue et finit par noyer tout le reste !

Decidement ce realisateur m'insuporte grandement, c'est sur que de vouloir regarder la version longue fut une erreur, mais meme la verdion courte doit etre drolement chiante. Car ce film (j'ai arreter au bout 1h25 et 46 seconde) est insupportable par sa longueur et a quel point on s'enmerde. Peut etre qu'il est bien realiser, mais ca ne sert a rien qu'en on fait un film tellement nul. Sergio leone fait des film lent et bien, terrence malick fait des film lent et chiant. EVITEZ CE REALISATEUR.

un chef d'oeuvre tout simplement !!!! Collin Farrel , Q'orianka kilcher , Christian Bale sont excellent(e)s . Seul Terrence Malick peut nous faire ce genre de film ! une merveille !

C'est avec ce nouveau monde que je suis partie à la découverte du travail de Terrence Malick. Nombreux étaient les échos positifs touchant ce réalisateur. A la sortie de son Tree of Life, l'envie m'a pris de découvrir ses travaux. Le choc fut rude. On ne peut pas parler du Nouveau Monde sans évoquer nature et passion. Deux thèmes qui semblent fort chers au réalisateur, mais qu'importe, l'important, c'est la dextérité avec laquelle il s'emploie à les magner qui ne peut laisser de marbre. Il dévoile à tous, le véritable sens de la vie et le vrai rapport que l'homme doit entretenir avec ce qui l'entoure.
Les blancs hommes débarquant au delà de terres inconnues font forte tache sur la civilisation des magnifiques indiens déjà présents. Ces derniers accordent une véritable importance à chaque chose, chaque vie, chaque pousse ou chaque brindille. Ce peuple, en parfaite harmonie avec lui même, apprendra, à un homme souillé par la vie qu'il a mené, à redevenir pur.
Splendide histoire d'amour, que dit-je? de double amour, de destruction de la beauté, mais également de révélation. Ce film est une leçon. Un affront à la fierté de l'homme. Malick fait passer une énergie puissante et magnifique. Introduisant même quelques fois la métaphysique. Il utilise des plans plus que fantastiques sur une nature encore intacte et nous aide à nous souvenir de notre réelle place au sein de ce monde.
Eau, arbres, pluie, vent, terre, amour, passion,mort, adaptation, découverte... De trop nombreux éléments et sentiments dont beaucoup n'ont plus conscience.
Ses acteurs sont réellement parfaits. Q'orianka Kilcher est l'une des plus belle figure d’innocence, de sagesse, de souffrance et de beauté du cinéma.
Christian Bale scintille de justesse et d'amour. Seul Colin Farrel semble quelque peut égaré au milieu de cette perfection, mais il s'en sort tout de même avec droiture.
Ce réalisateur ne manque pas d'un certain talent, il fait même plus que parti des grands, virtuose et lent. Y aurait-il un peut de Kubrick là dessous? Poursuivons donc.....

Le conte de Disney revu et corrigé par Terrence Malick qui revient six ans après La ligne rouge avec Le nouveau monde, voyage spirituel au coeur de la nature dans sa forme la plus pure, le voyage d'hommes partis d'Angleterre afin d'offrir un plus vaste royaume à leur roi. Et la découverte de valeurs perdus telles que la solidarité, la loyauté et biensur l'amour, un amour impossible et incompris entre deux êtres différents. Les images sont magnifiques, éblouissantes. Un voyage singulier dont on ressort pensif.

Un chef d'oeuvre d'une beauté incroyable. C'est magique tout simplement, comment ne pas être émerveillé devant cette nature splendide et cette réalisation de Terrence Malick.

Le Nouveau monde est comme un long voyage, calme et paisible, à travers le XVIIème siècle.
Comme à son habitude, Terrence Malick nous sert un film profond, poignant et brillant de réflexion sur la différence, la loyauté, la fraternité, la domination, le pacifisme, mais surtout et plus que jamais, sur l'amour. La romance du film est incroyablement poignante, profonde, vraie et sincère, nous offrant des scènes émouvantes et étonnantes de beauté.
Les images de Malick arrivent à nous faire ressentir quelque chose de part leurs magnificence, de part leurs profondeur. Comme toujours chez le cinéaste, la musique et les décors sont extrêmement importants, car permettant de donner encore plus de relief au tout. Le montage semble également d'une importance primordiale et est on ne peux plus réussi, donnant au film un rythme, une cadence quasi-parfaite, comme le chef-d'orchestre dirige son harmonie. Les acteurs sont brillants, autant les reconnus, comme Colin Farrel, Christopher Plummer ou encore Christian Bale, que la jeune Q'Orianka Kilcher, interprétant avec une justesse absolue le rôle de Pocahontas.
Le cinéma de Terrence Malick est réellement l'un des plus subjectif qui soit. Le Nouveau monde est un sublime bijou de douceur et de profondeur.

Profond dans la forme et juste dans le fond, Le Nouveau Monde nous touche par sa simplicité.

Terrence Malick a toujours aimé faire des rapports d’hommes face à la nature, leur propre mère, cependant si le cinéaste aime autant construire sur ce thème là les fondations de son récit ce n’est pas par hasard. Mettre l’homme face à la nature permet de véhiculé plusieurs idées et émotions, et ça Malick l’a très bien compris depuis La Balade Sauvage son premier film.
Ainsi dans Le Nouveau Monde nous aurons donc deux catégories de protagonistes: Les indiens autochtones, véritables fils et filles de la nature pour laquelle ils éprouvent un profond respect. Face à eux vont se dresser les anglais et leurs idées modernes, en parfait désaccord avec l’utopie quasi écologique des indiens. Pourtant dans le choc de ces deux cultures, deux âmes vont longuement s’entrecroiser et s’apprivoiser, entre pureté et brutalité Terrence Malick revisite une légende que beaucoup de cinéphiles connaissent grâce aux studios Walt Disney Picture: Pocahontas, un légende indienne.
Autant dire que le pitch de départ ne pouvait être que plaisant, bien que l’histoire soit connue sous forme de film d’animation, elle n’en demeure pas moins très intelligente et lorsque l’on connait le talent de Terrence Malick on ne pouvait s’attendre qu’a une adaptation pleine de virtuosité et comme d’habitude (et quelle belle habitude) une ode à la nature. De mauvaises foix seront les personnes qui viendront parler de manichéisme dans cette œuvre, les anglais sont les méchants et les indiens les gentils? Totalement faux, chaque civilisation est différente et le film dépeint seulement l’exemple de ce que peut être une colonisation, ainsi que ses conséquences.
Toujours aussi personnelle et finalement unique, avec une narration décentrée ou non, un talent indiscutable pour la maîtrise de la caméra et une direction d’acteur remarquable, Terrence Malick signe encore une fois une œuvre qui marque par sa poésie et sa douceur alors qu’elle parle de sujet plus ou moins durs ou en tout cas loin d’êtrent très joyeux. Le film n’en devient finalement que plus accessible si l’on aime un temps soit peu la poésie longue et contemplative.
Côté casing encore une fois c’est globalement très bon: Colin Farrell est un John Smith convaincant, Christian Bale est un John Rolfe juste et Q’Orianka Kilcher est une Pocahontas surprenante, pleine de pureté et de fraîcheur, elle dépasse littéralement le reste du casting par son interprétation soignée.

Le Nouveau Monde est donc à l’instar de La Ligne Rouge, un film qui se vit plutôt qu’il ne se regarde, le cinéma de Malick nous emporte ou nous laisse de marbre, quoi qu’il en soit la profondeur et le degré de poésie atteint par le Nouveau Monde font de ce film un chef-d’œuvre!

Incroyable magnétisme que la photographie des films de Malick, beauté visuelle à tous les niveaux avec un style personnel très marqué dans la multitude de plans disséminés dans un montage vif et limpide. La galerie de personnage en ressort magnifié comme dans un grand roman épique et transporte les spectateurs non rebutés par la contemplation aux dépens de l'action. Le nouveau monde transporte le mythe de Pocahontas au-delà de l'eau de rose pour atteindre le véritable romantisme.

Une oeuvre singulière comme tous les films de Malick , moins puissant que La Ligne Rouge mais plus clair que Tree Of Life . En plein siècle des conquêtes , Malick narre une grade histoire d'amour et de paix impossible , un récit humaniste et concret mais qui tombe un peu trop dans la mièvrerie a cause de la colossale histoire d'amour qui fait tourner les esprits et la nature , toujours cette nature en observatrice de la folie égoiste et conquérante des hommes . Belle révélation du film , Q'Orienka Kilcher a une vraie joie de vivre et une grâce naturelle , une vraie Pocahontas face au pacifiste et guerrier Colin Farrell plus instinctif et attentif que d'habitude tout comme Christian Bale , dans un second rôle clé et d'un calme presque bouddhiste . Toujours dans une pensée naturelle et pacifique , Malick filme l'amour et la découverte avec cet instinct naturel , cette ballade incessante , le côte vagabond de sa caméra qui distingue sa mise en scène , comme un gage de qualité .
Un très beau film , une histoire d'amour et de vie parfois un peu mièvre mais toujours d'une nature magnifique .

"Viens, Esprit"... l'espoir d'un nouveau monde, d'un nouveau départ, tout reprendre, ne plus rien garder pour soi, tout accepter. Un idéal possible, communautaire, relationnel, en symbiose avec la Nature. Révélation et tourments, dévastation... ravage... colonisation... mort... oui, on peut porter le deuil d'un amour... ne jamais s'en remettre... des scènes de batailles belles à pleurer, un vol d'étourneaux dans le ciel, un aigle royal, des buffles, des vaisseaux anglais posés sur les eaux, la forêt luxuriante enracinée dans l'eau, des voix intérieures qui s’entrelacent, une jeune indienne gracile qui bondit dans les hautes herbes....

un chef d'oeuvre!!! très peu de dialogue mais cela ne rend le film que bien plus beau et émouvant a voir et à revoir