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romano31
278 abonnés
1 543 critiques
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3,0
Publiée le 18 mars 2014
Quatrième film de Terrence Malick, Le Nouveau Monde nous offre de superbes images et des plans magnifiques (courant chez Malick), remplis de poésie, mais le film souffre d'un rythme assez lent, ou disons plutôt que certains étapes de l'histoire auraient pu être accéléré ou raccourci, et d'une deuxième partie (celle avec Christian Bale) moins intéressante que la première (celle avec Colin Farrell). Ceci étant, les acteurs sont bons, les décors sont sublimes et la musique de James Horner est magistrale. Pas aussi bon que La Ligne rouge, qui reste pour moi le meilleur film de Terrence Malick que j'ai pu voir, mais cela reste quand même du bon travail et un film plaisant à suivre.
"Le nouveau monde" est un film qui se vit comme un voyage paisible le long d'une rivière, il ne se passe pas grand chose et pourtant le temps passe. La narration du film est d'une fluidité étonnante, parfois déconcertante mais ce qui ressort le plus, ce sont les images, d'une beauté absolue comme l'amour entre John Smith et Pocahantas, à la fois discret et omniprésent. Terrence Malick est décidément le meilleur pour filmer la nature. Et les acteurs sont excellents, Colin Farrell donnant à John Smith une vraie profondeur.
MAGNIFIQUE!!! Voila le mot que je mettrais sur la nouvelle perle d'un cinéaste qui aime filmer la beauté de la nature, qui décrit sur un ton trés poétique ce que ressentent les personnages, un film qui nous repose les neurones et nous montrent les plus belles choses que l'on a sur cette terre et que l'on ne s'aperçoit trés peu dans notre quotidien d'aujourd'hui, la riche culture que contient chaque continents et origines différentes. Le cinéaste écologique Terence Malick, qui n'a fait que trois films sur une carrière de trente ans, dont le dernier remonte à 1999 (" La ligne rouge", avec un casting contentant beaucoup de stars qui ont acceptés de participer au film par admiration au réalisateur, telle Sean Penn, Nick Nolte, George Clooney, John Travolta, Woody Harrelson...), revient sur nos écrans 7 ans plus tard sur l'histoire de Pocahontas, que l'on connait avec la version Disney sortit dans les années 90, son idylle avec le capitaine Smith venant de la colonisation Anglaise qui découvrent les terres d'un peuple Indien, les partages de cultures, la mefiance envers l'inconnu etc... Je dois dire que ce film est un chef d'oeuvre, avec de superbes images magnifiquement réalisé par l'un des plus grands cinéastes de ces dernieres années, vraiment, je dis un grand merci à monsieur Terence Malick. J'attendrais avec impatience son prochain film en esperant qu'il ne se fera pas dans quinze ans (rire). Colin Farrell, acteur que je n'apprécie guère aprés le trés mauvais "Alexandre" et surtout par son comportement de "Bad boy", trouve avec ce film l'un de ces meilleurs roles de sa jeune carriere. Christian Bale est excellent aussi. Mais la révélation du film, c'est cette belle et jeune indienne, Q'orianka Kilcher, aperçue dans "Le Grinch" de Ron Howard, qui immortalise le film par son éblouissante interpretation. Un magnifique moment de cinema à ne pas manquer.
Je manque de qualificatifs, de mots, d'adjectifs et de superlatifs pour dire tout le bien que je pense du dernier film de Terence Malick... En vrac et dans le désordre : Bouleversant, magique, puissant, classique, génial, divin, émouvant, passionnant, magnifique...Etc... Dès le début on est transporté dans un autre monde, un autre espace temps, vers une expérience sensorielle , intellectuelle et émotionnelle inédite, unique, intense...Jamais film n'aura si bien porté son titre... Je vous dis, je manque de mots... C'est juste le plus grand film que j'ai vu depuis des années... Un très grand cinéaste, un très grand film, mieux que ça, un chef d'œuvre, déjà un classique, indémodable, inoubliable, incroyable... Indispensable !
Ce film est d'une beauté époustouflante. Chaque plan est une splendeur cinématographique et la jeune actrice crève l'écran. Malheureusement l'esthétisme nuit un peu à la narration et ce film contemplatif reste trop peu rythmé à mon goût; ce qui n'enlève rien à la grande virtuosité de Terence Malik.
Une adaptation de la légende de Pocahontas ratée. Alors oui, on a bien compris que le réalisateur voulait rendre son film poétique à grand coup de musiques tristes (parfois assourdissantes), de dialogues lancés dans le vague et de petits plans furtifs des personnages... mais ce n'était certainement pas la bonne recette. L'histoire est plate, le film mal rythmé et d'une longueur inexplicable. Désolé pour Q'orianka Kilcher, mais elle n'a pas la beauté assez étincelante pour porter la production et lui donner un sens. Mon indulgence me pousse à chercher quelque chose à sauver... le jeu de certains acteurs ? Peut-être... je sais pas, pour tout dire le film était tellement ennuyeux que j'ai passé la moitié du temps à penser à d'autres trucs.
Comme dans tous les films de Terrence Malick (enfin du moins dans ceux que j'ai pu voir), la musique a un rôle prépondérant ! Et c'est bien le mot : prépondérant !!!!! Du coup, un film trop long pour une histoire qui je pense en valait le coup. Colin farrell et Christian Bale majesteux, très belle découverte en la personne de Q'orianka Kilcher, des décors magnifiques, des scènes superbes... Mais trop de longueurs. Vraiment dommage !
"Le Nouveau monde" est l'occasion pour Terrence Malick de s'emparer de l'histoire de Pocahantas et de mêler réflexions sur l'amour et la nature, deux thématiques qui parcourent l'ensemble de l'oeuvre du cinéaste. Comme pour "La Ligne rouge", le film raconte d'abord un conflit, ici entre des colons et des amérindiens, causé principalement par l'impossibilité de communiquer et par la différence de cultures. Mais au milieu des tensions naît une histoire d'amour entre un jeune britannique, le capitaine John Smith (Colin Farrell), et une jeune amérindienne (Q'Orianka Kilcher), une histoire mise en scène avec un lyrisme époustouflant - favorisé par le Concerto numéro 23 de Mozart et le Das Rheingold (Vorspiel) de Wagner - et une sensualité débordante, comme lors de cette scène où Smith et Pocahantas apprennent à parler anglais. Le film est globalement pacifique mais peut aussi basculer dans la violence en explicitant l'opposition entre les indigènes et les colons dans une scène de guerre sauvage qui ne connaît de respirations que par de brefs plans évoquant une nature paisible. Mais comme dans son précédent film, la mise en scène finit par se porter vers des expérimentations certes originales mais redondantes, comme une voix-off répétitive dont le contenu qui tend vers le discours amoureux est proche du cliché, ou un montage qui alterne très mécaniquement de longues séquences essentiellement en plans fixes et des plans courts à la caméra très mobile qui échappent à la narration. Malgré ces défauts, il faut retenir un geste cinématographique d'une ambition considérable qui, même s'il n'est pas totalement payant, sera parvenu à manifester des élans poétiques inoubliables, notamment dans les scènes se passant en Angleterre, où le tiraillement amoureux de Pocahantas est exprimé avec une puissance rare et bouleversante. Un beau film, bancal mais nécessaire de par le message universel qu'il véhicule.
Dans "La Ligne rouge", le soldat Witt prétendait avoir vu un monde où l'immortalité serait accessible, celui des tribus mélanésiennes qui l'accueillaient au début du film. De nouveau, Terrence Malick offre une vision de cette immortalité, l'Amérique pré-coloniale faisant cette fois-ci office de terre d'accueil. John Smith, comme Witt, est déphasé par rapport à la société d'où il vient. À peine arrivé sur le continent, il est destiné à être pendu car ayant exprimé des « idées rebelles ». Libéré, il pourra enfin vivre pleinement, fuir les pressions de la fausse vie qui était la sienne en rejoignant les Powhatans. Car la vie ne peut être vraie que lorsqu'elle est gouvernée par l'amour et la nature, d'où la succession de scènes où les personnages connaissent une sorte d'accès au divin, marquées par des envolées lyriques accompagnées à trois reprises du Prélude de "L'Or du Rhin" de Wagner. À chaque fois, il s'agit d'une évasion de la triste réalité que connaissent les personnages, ou plutôt d'une accession à la réalité, puisque le reste du monde vit dans l'illusion du matérialisme. Il y a d'ailleurs une nette opposition entre l'abondance dans laquelle vivent les Amérindiens et la misère que rencontrent les colons en hiver. Ce sont donc deux visions de la civilisation qui s'affrontent, l'une gracieuse et généreuse, l'autre rationnelle et refoulant toute pulsion de vie. Pocahantas vogue entre ces deux conceptions, passant par un état d'effacement de l'âme une fois le Paradis perdu. Comment être soi dans une société qui rase les forêts et pave les sols ? La jeune femme rappelle Abby, l'amoureuse partagée entre deux hommes dans "Les Moissons du Ciel" : elles possèdent le même désir d'aimer et de vivre et la même volonté d'être honnête, mais elles seront toutes deux ballotées par le destin et contraintes à l'attente et la passivité. Pour Pocahantas, devenue Rebecca, il faudra attendre spoiler: les retrouvailles avec Smith pour comprendre la clé du bonheur et retrouver l'état de grâce qui l'animait autrefois. Ce n'est pas le lieu où l'on vit qui est important mais la pulsion de vie qui doit être recherchée en permanence. Ce message, qui nécessite un long parcours introspectif avant que l'héroïne ne l'admette, est évident pour Malick qui le crie à chaque plan en y faisant surgir la beauté la plus pure.
Si vous désirez un film pour vous détendre mais alors vous DETENDRE, "Le Nouveau Monde" est un film pour vous ! Il s'agit en réalité de l'histoire de Pocahontas 1 et 2 de Disney. Ne vous attendez pas à un film facile, la bonne petite production holywoodienne avec le beau garçon, la zolie fille et les batailles ssssssupers chouettes ! Ce film est avant tout un film d'ambiance qui est à mon avis supposé mettre en trance et on rentre ou on rentre pas dedant. Moi perso je ne suis pas rentré dedant malgré ces magnifiques plans et ces acteurs très bons. Mais le montage est vraiment bizarre et rend beaucoup de scènes complètement incompréansibles ! La musique m'a beaucoup dérangée également. Mettre un concerto de piano comme font sonore dans un village indien c'est très spécial et je n'ai pas vraiment apprécié. Voilà on adore ou on déteste donc si ca vous tente allez y !!
Il est temps de redescendre sur terre Monsieur Malick ! Promouvoir des valeurs dhumanisme et damour de la nature est une belle chose, mais asséner au public une litanie incessante de mièvreries en est une moins acceptable. Jusquici, la rareté et la justesse de la filmographie de Terrence Malick la rendaient précieuse, mais son Nouveau Monde ressemble plus à un inutile et interminable spot publicitaire pour les plaines de Virginie quau joyau lyrique et poétique que certains saccordent à encenser. Et lidylle entre un aventurier au service de sa Majesté (Colin Farrell) et une juvénile indienne (Qorianka Kilcher) est aussi prosaïque quimprobable. Quand le supplice sachève enfin entre les tourtereaux, un autre Anglais, incarné par Christian Bale celui-là, se met à son tour à chavirer devant le sourire ravageur de la tendre Pocahontas. Jusquà la lie je vous dis ! Une uvre largement surestimée.
Un film prestigieux de Terrence Mallick à son apogée, reprenant la beauté de la nature comme dans la Ligne Rouge, et la mélange ici avec une musique de Wagner, la symbiose est irréelle. L'ensemble du film est monumental mais c'est inférieur à la ligne rouge car Collin Farrel ne nous épate pas.
C'était donc la première fois que je regardais un film du très renommé Terrence Malick, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne m'incite pas à en regarder d'autres. Les points positifs du film sont : de belles images, et une musique également très jolie. Sorti de ça, il faut reconnaître une chose : qu'est ce qu'on se fait chier! C'est vraiment hallucinant. J'ai failli m'endormir. J'ai même dû lutter pour résister à l'envie irrépressible d'éteindre la télé en plein milieu. A un moment j'ai même fait un test : j'ai fermé les yeux et j'ai juste écouté les dialogues sur la musique classique qui revient en boucle, et là, c'est flagrant, on dirait une pub pour un parfum. Imaginez sur fond de musique classique, des dialogues genre : "L'herbe foule nos pieds... l'amour peut-il durer toujours ?... les souvenirs sont inoubliables... Amor Amor de Cacharel". On y est! Bref, préférez regarder le Pocahontas de Walt Disney que ce somnifère.