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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 juin 2012
Le scénario est monté comme une intrigue policière. C'est le seul atout de ce western plutôt monotone. Les deux grandes stars, Dean Martin et Robert Mitchum, n'ont pas l'air de prendre leurs rôles au sérieux et sont très loin de leurs meilleures compositions (comme "Rio Bravo" ou "Pendez moi haut et court"). Les seconds rôles sont hyper mous (Inger Stevens, Yaphet Kotto). Le seul à tirer son épingle du jeu est Roddy McDowall dans la peau du jeune voyou paranoïaque Nick Evers. Il faut attendre la scène au cimetière pour deviner qui tire les ficelles. Un western correct, sans plus…
Un western qui mélange western évidemment et film noir. Au début, on s'attend à avoir l'habituel scénario du type qui voit un ami se faire lyncher et qui tout au long va se venger en collectionnant les cadavres... Eh ben non et c'est une bonne surprise, bonne surprise à double tranchant car ça ne fait qu'amplifier la déception avec on ressort du film, en fait on a affaire à un personnage un peu extérieur qui au contraire voit les cadavres se faire accumuler par un inconnu... Mais le problème ou plutôt les problèmes, c'est que déjà Henry Hathaway ne s'est pas foulé sur le plan de la réalisation. Le réalisateur de petits bijoux de tension comme "Le Carrefour de la mort" ou "Le Jardin du diable" a mis en scène l'ensemble avec une grande mollesse alors que le potentiel suspense était fort. Ensuite Dean Martin, à part bien pousser la chansonnette pendant le générique de début se contente de se balader pendant tout le film sans essayer d'injecter un minimum de consistance à son rôle. On peut aussi se demander l'utilité du personnage joué par Inger Stevens vu que celui-ci ne sert strictement à rien. Seul Robert Mitchum en pasteur avec une main portant la Bible et l'autre un colt et Roddy McDowall en sociopathe réussissent à distinguer du point de vue casting. Bref un Henry Hathaway très décevant clairement en mode mineur...
Un western à l'intrigue policière et à l'ambiance pesante porté par un excellent casting, dont un fascinant Robert Mitchum qui reprend son personnage vicelard de La Nuit du chasseur.
Ambitionnant un mélange original entre western et thriller policier, la réalisation échoue dans les deux domaines! D'un coté, les clichés s'accumulent jusqu'à la caricature spoiler: (le héros faussement solitaire sacrément goujat, le shérif incapable, le barman en adjuvant pacifiste...) entre concours de tirs et dialogues rustres, de l'autre aucune tension nerveuse ne jaillit, ni de la mise en scène (seule la séquence initiale avive l'intérêt) ni du prétendu suspensespoiler: (puisque le tueur est connu d'emblée) . A cela s'ajoutent la musique étonnamment légère voire comique de Maurice Jarre et le ridicule écart d'âge entre le séducteur bien vieillissant et ses deux prétendantes tout énamourées... En outre, malgré les tentatives des comédiens (notamment Roddy McDowall et un magnétique Robert Mitchum), les personnages ne disposent d'aucune densité psychologique, d'autant que les facilités narratives s'accumulent en parallèle des réactions très naïves voire absurdes des protagonistes spoiler: (le marché entre le traître qui laisse comprendre la vérité à tous et le pasteur à la fois crédule et imprudent, les mineurs qui se croient visés...) . Une tentative de renouvellement largement ratée!
Western mâtiné d'intrigue policière par un vieux briscard du genre, ce film offre un plateau de roi (entre Dean Martin et Robert Mitchum, que dire?) et une histoire un tantinet originale, souffrant toutefois de quelques approximations dans la construction scénaristique, rendant le suspense un peu bancal. D'une esthétique qui commence à faire un peu désuet en 1968 (rien que le générique chanté...), Cinq Cartes à abattre conserve quelques atouts dans sa manche, entre les numéros de charme et les meurtres macabres en contrepoint, pour susciter un certain intérêt.
Un western relativement original par le mélange de genres avec les films noirs, mais qui ne tient pas complètement ses promesses. D'une part le suspense est éventé, d'autre part le scénario manque d'astuce. On notera que les personnages féminins font de la figuration, mais que le personnage noir a relations peu crédibles pour l'époque avec les Blancs. Seul le numéro de Mitchum en pasteur justicier sauve le film de la médiocrité.
Avec "Cinq cartes à abattre", Henry Hathaway poursuit son excursion dans le nouveau western (pourtant de facture très classique) entamée avec Nevada Smith et achevée avec "100 dollars pour un shériff". Pour ce faire, le réalisateur s'appuie sur un casting sans faille appuyé par la présence de Dean Martin (impeccable en joueur-redresseur de torts) et de Robert Mitchum qui semblent s'amuser à enfiler de jean et le chapeau de cow-boy. Certes, on ne tarde pas à comprendre les rouages de l'intrigue, mais le scénario, simple et dépouillé, permet au film d'Hathaway de prendre toute sa force. Un très bon moment de cinéma.
Cinq cartes à abattre est un western très original, un des rares qui tend vers le genre policier, jusqu'à installer une ambiance très noire. Henry Hathaway réunit pour l'occasion deux grands acteurs,à commencer par le crooner Dean Martin qui s'éclate sur la BO et l'imperturbable Robert Mitchum qui reprend un rôle de pasteur mystérieux étonnement proche de celui qu'il interprétait dans La nuit du chasseur. L'ensemble se laisse voir avec un certain plaisir tant on sent la patte du metteur en scène, et que l'on prend plaisir à voir évoluer des acteurs de talent. Il manque toutefois une certaine âme à l'ensemble pour atteindre pleinement l'objectif, pas le meilleur Hathaway au final mais déjà meilleur que bon nombre d'autres réalisations.
Un western original de Henry Hathaway flirtant avec le thriller (spoiler: la population de Rincon étant confrontée à un "serial killer" suite à une partie de poker qui a mal tournée ) qui réunit Dean Martin, Robert Mitchum ainsi que Roddy McDowall, détestable en tête à claques sans scrupules. Même si le suspens ne dure pas longtemps concernant l'identité du tueur, l'histoire tient en haleine et les 2 principales stars assurent le spectacle. La mise en scène, les décors et la photographie sont également plutôt pas mal, faisant de ces "5 cartes à abattre" un western sympathique à regarder.
Film de Henry Hathaway (western) de 1968. En VFr Sur un scénario qui ressemble plus à un film policier qu'à un western, Hathaway a fait un bon travail. 5 joueurs ont pendu un tricheur. Par la suite, chacun d'eux se fait descendre un par un. Qui est le vengeur du lynchage ? Intrigue simple mais efficace, qui se passe dans l'Ouest américain très bien reconstitué. Il y a un peu d'humour, les acteurs sont bons (Dean Martin, Mitchum), l'action est suffisamment rapide pour qu'on ne s'ennuie pas. C'est du solide, c'est du Hathaway. Bien sûr on devine très vite qui est le vengeur, et certains personnages sont stéréotypés (le méchant), mais ça n'enlève pas grand chose à la qualité du film.
En 1968, Henry Hathaway livre un western davantage orienté vers l’intrigue policière. A la suite d’une partie de poker qui a mal tourné, les différents joueurs sont assassinés les uns après les autres. Le beau gosse Dean Martin fait face à Robert Mitchum dans le rôle d’un pasteur énigmatique comparable à celui déjà tenu dans « La nuit du chasseur ». Cette histoire de vengeance s’appuie sur un scénario très convenu ce qui explique l’étiolement progressif du suspense. Bref, un film agréable mais bien moins consistant que les westerns italiens de la même époque.
Western en mode policier : qui élimine un par un les participants d'une partie de poker qui ont pendu le cow boy qui trichait ? Avec un Dean Martin ayant un rôle de séducteur proche de sa vie de crooner et un Robert Mitchum ayant un rôle rappelant son rôle dans "la nuit du chasseur"
Bon western sans réelle surprise scénaristiquement.
Western à suspense dans lequel un joueur invétéré (brillant Dean Martin) tente de résoudre le mystère des meurtres d'un cercle de joueurs dont il était assez proche. Une galerie de personnages hétéroclites se dressera sur sa route, brouillant les cartes de sa réflexion. Parmi eux, l'impeccable Robert Mitchum et l'excellent Roddy McDowall. L'intrigue tient en haleine et propose plusieurs rebondissements bien sentis, et la confrontation attendue a bien lieu. Bien sûr, on pourra reprocher un scénario parfois inutilement alambiqué et quelques personnages ne servant à rien, mais on s'attache suffisamment au personnage principal pour découvrir la vérité sur les événements et surtout l'identité du tueur. Alors oui j'y vais.
Ce western signé par Henry Hathaway est de bonne facture,il se rapproche plus du policier que d'un véritable western,mais l'idée est original et bien orchestré par le grand Hathaway,c'est dommage que l'intrigue policière nous fait découvrir tout de suite qui est l'assassin. 5 cartes à abattre annonce qu'il y aura 5 hommes qui vont mourir par la même main,mais un n'était pas avec eux autour de la table.
Description des meurtre est excellent ,elle indique comment les cinq hommes vont mourir,par la pendaison,le plus impressionnant est Yaphet Koto un garçon de café non croyant qui désigne au héros son assassin enspoiler: joignant ses deux mains comme une prière
Un bon western avec deux géants d'Hollywood ,Dean Martin dans le rôle du joueur de carte et d’enquêteur et Robert Mitchum dans le rôle du prêtre pas très catholique.
Avec Dean Martin en vedette on ne sait pas trop à quoi s'attendre avec mitchum derrière cela fait déjà plus sérieux. L'idée du scénario était bonne avec une petite ambiance thriller dommage que le suspense ne soit pas plus présent. Au final cela donne donne un petit western correct.