Mon compte
    Courts sur pattes
    Note moyenne
    2,9
    4 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Courts sur pattes ?

    1 critique spectateur

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    0 critique
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    219 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2008
    «Courts sur pattes» (Grande-Bretagne, Norvège, 2004) est un programme réunissant trois courts-métrages aux visuels majoritairement constitués de pattes à modeler. Leurs sèves résident dans les multiples récompenses glanées par chacun lors de divers festivals de prestiges (le British Animation Awards, le Festival International du Court-Métrage de New York ou même le Festival du Film pour Enfants de Chicago). «Snails» (Norvège, 2000) et «Huster på kampen» (Norvège, 1998) de Pjotr Sagepin, possèdent un traitement narratif aussi important qu’un film pour adulte, notamment pour «Huster på kampen» qui utilise la frayeur par des décors expressionnistes. «Snails», plus enfantin notamment grâce à l’utilisation de vives couleurs, est celui qui possède à l’évidence le traitement plastique le plus intéressant. Fait d’une patte à modeler consistante, la matière se fait sentir par sa vivacité. L’illusion de l’animation n’a pas lieu, le procédé de création transparaît au travers de la primeur facture des personnages et des décors. Pour le troisième court-métrage d’animation : «Hamilton Matress» (Grande-Bretagne, 2001) de Barry Purvis, la maîtrise britannique de la pâte à modeler fait de ce court-métrage une œuvre plus «formatée» que les deux précédentes. Cependant en quoi ces trois œuvres font-elles un tout ? C’est dans l’illustration de l’essence des choses que le moyen-métrage possède sa cohésion. Chacune des œuvres croit en l’illusion des apparences et s’active en démontrer les antagonismes. Tantôt un ver de salade s’avère être un micro-chien, tantôt un rat devient la femme d’un homme et tantôt un fourmilier, une star de la batterie. La puérilité des illustrations sont des vecteurs plastiques, dont la singularité constitue son attrait majeur comme pour «Les Etoiles filantes» également film collectif de court-métrage d’animations. Essentiel pour son alternative, le moyen-métrage fait montre en prime d’une originalité essentielle.
    Back to Top