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AMCHI
5 915 abonnés
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3,5
Publiée le 21 juillet 2010
Une réalisation efficace au service d'une bonne histoire même si l'on peut regretter que Crichton n'est pas exploité complètement le potentiel de ce parc futuriste mais Mondwest a plutôt bien vieilli (même si la technologie utilisée dans le film semble obsolète de nos jours) ; l'atmosphère est parfois inquiétante et la grande force du film vient en partie de l'interprétation très convaincante de Yul Brynner en robot tueur avec son regard froid.
Du pur Michael Crichton ! C'est un film déroutant bien que basé sur le plus qu'usé "complexe de Frankenstein" et fort bien réalisé qui ne fait plonger avec délice dans le suspense. Un film qu'on n'oublie pas.
En voilà un film original! Mondwest est le vrai premier film de Michael Crichton, et pour un premier film, on peut dire que c'est plûtot réussi... Une bonne réalisation, des acteurs pas mauvais, (à noter tout de même la très bonne prestation de l'inquiétant Yul Brynner en cyborg déjanté!). Mais la vraie force de ce long métrage ce situe majoritairement dans un scénario unique en béton armé. En effet, Il trame l'histoire de deux amis voulant, pour prendre un peu de bon temps, se plonger dans l'une des trois époques proposée par une sorte de super parc d'attraction. L'époque médiévale, la Rome antique ou enfin le grand Ouest americain. Nos deux héros, choisirons quant à eux l'époque du Far West, avec ses duels au revolver, ses bagarres dans les saloons etc... Seulement, tout ce qui suivra ne se passera pas comme prévu. Sans vous en dire plus, je vous conseille grandement se petit film de science fiction/fantastique sans prétention et très interessant, qui reste une bonne surprise.
Une superbe idée. Ce scénario d’anticipation est une énième critique envers la technologie et ici notamment celle au service du divertissement. L’idée de départ plait donc beaucoup. La réalisation quant a elle a beaucoup vieillit. Il n’y a pas suffisamment de musiques pour cacher ses longs blancs, cela se traduit donc par d’interminables longueurs. Ce qui est dommage car le début ne manque pas de rythme. La fin tourne en rond, devient vite longue et semble un peu bâclée.
Bien sûr le film a des côtés désuets, notamment les effets spéciaux, n'empêche, l'idée est excellente et le film est très marquant. La suite, Futureworld, sortie quelques années après, est tout aussi bonne, voire meilleure.
Si le cadre dans lequel le scénario se déroule est séduisant, la réalisation l'est beaucoup moins. Un film qui a mal veilli, aux longueurs ennuyeuses et dont le denouement nous laissent une sensation de vide. L'atmopshère n'est pas prennante pour un sou, les acteurs et les images tout droit sortis d'un film de Jesse Franco...
Un grand et méconnu film de SF par Michael Crichton. Yul Brynner campant un robot cow-boy froid est toujours aussi génial. J'adore de film! Un remake pourrait être sympa!
Il est incontestable que le film à considérablement vieillit et mal vieillit. Si le thème principal repose sur un fond intéressant,le ton d'une autre époque qui flotte sur ce film le rend peu captivant.
Un pur chef d’œuvre de genre, terrifiant, fantastique et hypothétique. Il n’a pas pris une ride, tout au contraire ce sont les centaines de films postérieurs qui s’étant servis largement des idées de Crichton se démoderont. Il n’y a dans ce film aucune surexploitation des idées mais juste le nécessaire et c’est ce nécessaire qui fait qu’on a la sensation d’ y être alors qu’avec les films fantastiques actuels hyper sophistiqués et quasiment hystériques dans leur déroulement, on admire les effets spéciaux mais on ne participe pas. Ici, toutes les séquences cachent des significations plus profondes, les remplacements des besoins naturels par d’autres crées par l’homme sont déstabilisants. Ainsi la femme robot qui, programmée pour refuser l’eau, manifeste son désir dans le but de protéger sa mécanique si coûteuse est une superbe allégorie cinématographique. Le fait que les machines se détraquent sous l’influence d’un virus informatique contagieux et non pas par une révolte sans aucune signification fait gagner Mondwest en d’authenticité. Programmés dans un but précis puis refrénés au dernier moment, rien de plus logique que les freins finissent par lâcher. La mise en scène est parfaitement adaptée aux circonstances, la course finale dans les couloirs souterrain du monde médiéval est un modèle d’économie de moyens ; seuls les bruits et les lumières contribuent à l’angoisse crée par Yul Brynner que l’on ne félicitera jamais assez d’avoir endossé ce rôle avec autant d’humilité. Il savait qu’en acceptant, il serait éternellement réduit à supporter les sarcasmes le qualifiant d’acteur inexpressif. L’alternance des séquences entre les postes de commandes et les actions extérieures est parfaite, le film est d’une grande clarté. On peut voir facilement combien le montage est un facteur important de qualité pour un film. L’humour n’est pas absent, il se manifeste par de nombreux petits détails visuels. Mon trait préféré étant l’ouverture des yeux de la superbe créature au moment de la jouissance de Peter Martin alors que ce dernier avait imploré sa gentillesse avant qu’elle ne pénètre dans le lit. Les entrées et les sorties de champs sont toutes réussies.
Abolissez toutes les barrières sociales et ce sera le chaos : voilà en synthèse le message de Mondwest, classique du cinéma SF réalisé par un jeune Michael Crichton fort inspiré. C'est le genre de cinéma qui me manque : du cinéma peut-être imparfait dans la forme mais qui a des choses à dire et qui n'hésite pas à renvoyer aux spectateurs ses propres démons. Sachant qu'ils n'auront aucun compte à rendre à personne, nos deux personnages principaux, hommes d'affaire de leur état, expriment toutes leurs frustrations de la vie réelle en se laissant aller à leurs pulsions animales sur des robots plus vrais que nature. Se croyant les rois du monde, ils déchantent quand la machine s'enraye et que leurs victimes ont la possibilité de répliquer. Par l'intermédiaire de Yul Brynner, aussi charismatique qu'implacable, l'auteur inverse les rôles et montre à quel point l'homme peut être lâche et faible quand il n'est plus dans le bon camp. Radical.
Pour sa première réalisation, Michael Crichton signe là un bon film de science fiction basé sur une excellente idée de départ avec ce parc d'attraction peuplé de robot qui vont voir certains devenir fou et se transformer en tueur dans la ligné d'un terminator avant l'heure. Yul brynner amène toute sa présence en cyborg cow-boy sorte de pantin dans un premiers temps qui va se transformé en chasseur impitoyable par la suite. Le tout n'est pas dénué de réflexion ( c'est le moins que l'on puisse dire) et se montre particulièrement divertissant.
chef d'oeuvre de sf je viens de le découvrir sur la chaine sci-fi avec un magnifique role pour yul brynner et un acteur sympathique richard benjamin la fin est extra
Belle parabole infiniment prémonitoire d'un monde -d'autre part - déja dépassé par sa technique et puis doté de ce robot mélancolique que rien ne semble arrêter ; et enfin avec 2 superbes beaufs en prime. ( The Fines But Deafs.com + Stupid People of The Sunday. )
Film d'anticipation qui a tout de même fort vieilli (la salle de contrôle avec les ordinateurs est un régal en la matière!). Malgré une idée de départ plutôt entraînante, ce film s'achève sur une banale course poursuite de plus de 30 minutes.