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    Mondwest
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    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    Alors que ‘Westworld’ produite par HBO est, si pas l’une des plus brillantes, en tout cas l’une des plus ambitieuses séries des dix dernières années, j’ai eu envie de revenir sur le film dont tout avait démarré, un Western science-fictionnel qui n’avait certes rien d’un chef d’oeuvre mais qui avait marqué pas mal de gens, notamment grâce à la prestation, magnétique quoique très silencieuse, de Yul Brynner dans le rôle de ‘l’homme en noir’ mais aussi par le côté avant-gardiste et ludique de son concept. Mécontent de constater que ses écrits étaient systématiquement altérés à chaque adaptation à l’écran, Michael Crichton décida dès le début des années 70 qu’il est temps pour lui de gérer le processus de A à Z et ‘Mondwest’ fut son galop d’essai. Contrairement à la série, ce ‘Mondwest’ fondateur n’ouvre pas de perspectives vertigineuses sur l’humanisation progressive de l’I.A. en contrepartie de la déshumanisation d’un genre humain qui voit dans le parc à thème l’occasion de s’abandonner à toutes ses pulsions destructrices : au début des années 70, la simple révolte des machines contre l’homme était déjà une perspective suffisamment traumatisante en soi ! Néanmoins, toutes les bases sur lesquelles Jonathan Nolan et Lisa Joy allaient travailler 40 ans plus tard sont déjà présentes. Dès cette époque, le parc était présenté comme un défouloir pour les privilégiés et les nantis qui pouvaient s’y affranchir des règles de la société et s’y adonner au meurtre et au sexe en toute impunité. A une époque où l’informatique ne faisait pas partie du quotidien occidental, il semblait difficile de faire avaler un concept tel que l’Intelligence Artificielle au grand-public et la rebellion des machines est présentée dans le film comme le résultat d’un dysfonctionnement et pas comme une prise de conscience par les androïdes de leurs spécificités et du traitement qu’ils subissent de la part de leurs maîtres et concepteurs. Cependant, peut-être parce qu’il restait malgré tout soumis à un droit de regard de la part des producteurs et des financiers, peut-être parce que ses personnages humains sont moins cyniques et moralement corrompus que ceux du 21ème siècle, l’écrivain-réalisateur ne pousse même pas cette idée dans ses derniers retranchements : arrivé à un certain point du film, il préfère mettre la réflexion en sourdine et transforme la dernière demi-heure en un western poussif où le seul enjeu pour le héros est de sortir vivant d’un parc transformé en zone de guerre. Voilà qui est regrettable, vu d’aujourd’hui, mais pour les spectateurs des années 70, le spectacle devait sans doute être assuré tandis que l’idée a suffisamment marqué les esprits pour que la possibilité d’un remake - ou plutôt d’un remake aux moyens et aux ambitions pharaoniques - devienne une réalité. Pour ne pas faire mentir sa réputation de pionnier et de maître du techno-thriller, Crichton s’est également payé le luxe de faire apparaître les premières images de synthèse primitives jamais vues dans un film (pour reproduire la vision pixellisée des robots-hôtes) et évoque la possibilité de machines qui “tomberaient malades� et se contamineraient les unes les autres, 13 ans avant qu’on parle pour la première fois les virus informatiques !
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2018
    Eh oui, derrière beaucoup de séries cultes se cache parfois un film presque aujourd'hui oublié et c'est notamment le cas pour "Westworld" ! Réalisé par Michael Crichton et sorti en 1973, ce film n'est pas mal du tout même s'il a aujourd'hui pas mal vieillis. Déjà, nous pouvons noter que le réalisateur aime bien traiter des parcs d’attraction qui finissent mal, ce qu'il traitera une nouvelle fois quelques années plus tard avec son roman "Jurassic Park", mais ici, nous sommes confrontés à des robots qui réussissent à prendre le dessus sur l'homme. Bon, à l'époque, ce genre de choses est beaucoup traité, notamment avec les écrivains Philip K. Dick et Isaac Asimov mais il n'empêche que le scénario reste super original et novateur. C'est l'histoire d'un parc d'attraction qui permet aux visiteurs de revivre une époque de leur choix (ils ont le choix entre le Moyen-Age, l'époque romaine et le Far West) grâce à des robots humanisés qui prennent vite le dessus sur les humains. C'est donc un scénario catastrophe, ce fait un peu l'intérêt du film mais nous avons également une réflexion poussée sur les humains en général. Effectivement, même si cette réflexion est beaucoup mieux poussée et traitée dans la série adaptée du film, le film nous montre jusqu'à quel point un humain peut aller (ici payer un certain prix) pour pouvoir assouvir tous ses désirs et fantasmes sur des robots, ce qui peut, bien-sûr, faire peur. Le film est également en avance sur son temps parce-que nous avons clairement à faire ici à des intelligences artificielles et tout y est très bien pensé (les pistolets thermiques etc.). Le film est donc dans l'ensemble très bon mais il a malheureusement un peu vieillis et notamment en ce qui concerne la gestion du rythme. En effet, si cela pouvait parraître passionnant dans les années 70, aujourd'hui, certaines scènes nous paraissent longues, notamment toute la fin avec la course-poursuite qui n'en finit plus et c'est dommage car cela casse le rythme. J'aurais également aimé que le film se concentre plus sur le fait que les robots prennent le contrôle du parc, ici nous avons quelques scènes intéressantes mais sans plus, tout l'intérêt étant centré sur un seul robot. Du côté des acteurs, ils jouent très bien, surtout Yul Brynner qui reste très marquant dans son rôle. "Westworld" est donc un film qui possède beaucoup de points intéressants mais qui a un peu vieillis.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    De romancier à scénariste, puis de scénariste à réalisateur. Michael Crichton ne cessera pas de nous surprendre, quel que soit le support utilisé. En avance sur l’ère technologique et toute autre avancée scientifique, il développe une dystopie éducative et divertissante, pour le malheur des ambitions les plus loufoques et les plus réalistes, rapprochant les hommes et les intelligences artificielles. Un regard vers le passé s’impose et les choix sont rigoureux, car chaque illustration des propos du réalisateur est nouée à la violence, et surtout la présence d’un libre-arbitre que notre société actuelle ne peut satisfaire. C’est pourquoi il y a l’idée d’un parc, d’attraction et d’escapade. La formule promet une évasion à toute épreuve, coupant radicalement les ponts avec la civilisation contemporaine. Delos saura donc nous guider vers la vérité.

    Moyen-Âge, Empire Romain et Far West… trois univers qui ont marqué l’histoire de la culture occidentale. Le réalisme est au cœur du développement, c’est pourquoi les visiteurs viennent se ressourcer en régressant d’un cran dans leur mode de vie. La sensation est réelle et avant-gardiste, car la cible de l’œuvre reste évidemment le grand public qui affectionne les émotions fortes. Le but est tout de même de le faire douter, lui montrer que le spectacle vue des coulisses et sur scène n’ont rien à voir avec la relation entre le spectateur et son écran. Crichton nous invite littéralement dans son film, par le biais de deux américains en quête de désirs, en quête de repos.

    Le fantasme a ses limites et la perte de contrôle des androïdes prouve que la conscience humaine est transposable à la machine. L’alerte retentit, alors que les machines reprennent de droit leur destin, erreur humaine. Entre l’habitué du parc et la nouvelle recrue, il existe un fossé qu’il nous ait donné de jauger. Le premier est d’aspect mécanique, malgré sa condition organique. Le second se laisse prendre par l’hésitation, seule barrière qui l’empêche de sombrer dans la routine protocolaire du parc. Cela peut paraître anodin et pourtant, la nouveauté de la violence banalisée est inquiétante. Le meurtre, le pouvoir, le contrôle,… ce sont des capacités que l’humain ne peut canaliser dans une époque où il est malade des règles qu’il s’est imposé. Or ici, il n’y en a pas voire plus. Le cowboy-robot (Yul Brynner) qui fait office de créature indomptable et indestructible est un redoutable adversaire pour les visiteurs, qui recherchaient pourtant la sécurité. Le paradoxe avec le réalisme d’un monde violent est donc de rigueur, car les deux extrêmes ne peuvent coexister.

    En somme, « Mondwest », ou encore « Westworld » en version originale, est un techno-thriller de plus qui s’ajoute au palmarès de Crichton. Il y étudie l’impact du futur sur le passé avec ingéniosité, contrebalançant quelques règles qui sauront nous faire vibrer. Cependant, il est dommage de sous-exploiter deux univers pour le prix d’un western. Il aurait été judicieux de consacrer davantage d’épisodes qui montrent le soulèvement des robots dans des univers bien plus primitifs et tout aussi complexe. Le manque de budget pourrait justifier ce détail, c’est bien dommage. Le potentiel n’est exploité qu’au tiers, malgré une magnifique feinte scénaristique visant à standardiser la morale. Le frisson est tout de même préservé grâce au cowboy-robot, à défaut d’exploiter un meilleur filon que la traque sans fin. Mais comme on l’affirme toujours, haut et fort, parfois l’action vaut mieux que des beaux discours et c’est sur cette démarche que le premier long-métrage de Crichton percute et questionne sur la valeur d’une âme.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Mondwest, un film culte, devenu un peu vintage mais conserve toute sa qualité, ce qui ajoute à son charme. Nous y retrouvons l'inspiration donnée à Terminator dans la traque obstinée d'un robot faite sur un humain. Un belle photo, un bon scénario d'anticipation. Bien meilleur que sa suite "les rescapés du futur", le second volet est également agréable à regarder. Un bon moment de cinéma de SF des années 70 magnifiquement servi par le grand Yul Brynner !
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Alors que la série westworld déploie en ce moment son scénario lourd, laborieux et répétitif, il est rafraîchissant de voir ou revoir Mondwest, le film qui en est à l'origine. Si le film n'a pas forcément bien vieilli, il reste un divertissement de qualité, avec un Yul Brynner dont le rôle n'est pas sans rappeler celui du célèbre terminator de James Cameron. Le film évoque avec bonheur quelques clichés du western, on regrettera malheureusement le manque de rythme de la course poursuite qui tient une bonne partie du film.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2018
    Dommage que le film ait très mal vieilli quand à l’action, la photo et que sa mise en scène soit vraiment très plate; parce que du point de vu du scénario c’est vraiment très bon. Avec sa critique de la société du divertissement ou l’argent achète tout Chrichton annonce ce qu’il fera plus tard avec Jurassic Park, il fait aussi penser à ce qu’ Eli Roth fera plus tard avec Hostel de manière plus extrême. Le film bénéficie d’un Yul Brynner hyper charismatique et peut être même sous exploité. Si d’une manière générale le cinéma américain de grand spectacle propose trop de remake, pour le coup en faire un de celui ci serait une bonne idée car il y a de la matière.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2019
    Ça faisait une paye que je voulais voir ce film, tout en procrastinant car de nature je ne suis vraiment pas un adepte du western, et le côté western du futur me branchait encore moins, même venant de Michael Crichton. Puis un jour je me suis dit : bon arrête d'être borné 5 minutes et lance toi, tu verras bien ! Et bien, autant vous dire que j'ai été totalement conquis par ce que j'ai vu. Dire que j'adore relèverait de l'euphémisme. Car c'est bien plus que ça. J'ai été intéressé de la première à la dernière minute. Chrichton sait ce qu'il veut faire et comment il veut le faire. Résultat, son « Mondwest » dégage une véritable puissance et damne le pion très tranquillement à de nombreux films postérieurs basés sur la même idée. Ici, nous allons droit à l'essentiel, ce qui signifie que l'on ne tombe pas dans l'exploitation d'idées et dans la surenchère. Chrichton se contente d'aborder et d'approfondir uniquement les sujets nécessaires au bon déroulement de l'histoire. « Mondwest », c'est aussi des effets spéciaux réussis (bien qu'un peu désuets mais jamais hystériques), utilisés à très bon escient. C'est aussi une véritable démonstration de ce qu'est la maîtrise cinématographique. On passe d'une époque à une autre avec une facilité qui en deviendrait presque insolente. L'une des dernières scènes (se situant dans un souterrain) est également une preuve de cette maîtrise. Aucun dialogue, toute l'essence du suspense est contenue dans l'exploitation des bruits, des ombres et des lumières. Et « Mondwest », en plus d'une histoire solide et d'une réalisation sans faille, c'est aussi un acteur, et pas n'importe lequel : Yul Brynner reconverti ici en robot détraqué dégage un charisme phénoménal, son entêtement et sa violence en font un personnage terrifiant. Je ne mets vraiment pas facilement la note maximale, mais dans le cas présent, il est impossible pour moi d'en attribuer une autre.
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Avec Westworld, Michael Crichton expérimente le mélange des genres en mêlant le genre de la science-fiction avec celui du western, pour un résultat assez réussi. Le duo de personnages est assez intéressant à suivre, et le fait de voir d'autres mondes est également original. Les décors westerns sont magnifiques, donnan l'impression d'être dans un film de John Wayne ou de Clint Eastwood. Yul Brynner est toujours impeccable en tant que machine indestructible, rappelant quelques années plus Michael Myers ou encore le T-800 d'Arnold Schwarzenegger. Un classique de la sf.
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Je découvre ce film après avoir regardé la série, mais heureusement ce n'est pas gênant, les 2 se démarquant bien l'un de l'autre. En effet, ici on est dans du pur divertissement où le pitch de départ est propice à recréer des scènes classiques de films de western spoiler: (le saloon, les cartes, le bordel, les duels au pistolet, le serpent)
    et d'oeuvres historiques spoiler: (les orgies de l'empire Romain, les duels à l'épée et les banquets du Moyen-Âge)
    , sans pousser la réflexion au sujet des robots qui deviennent conscients. En revanche, le scénario montre progressivement le fonctionnement du parc spoiler: (le travail la nuit, comment rafistoler les robots, où sont situés les ateliers par rapport au parc)
    et s'amuse avec les robots spoiler: (la vision infrarouge notamment, le serpent)
    . D'un point de vue technique, la réalisation n'est pas extraordinaire mais les effets visuels kitsch ou bien la musique sont hilarants, l'ancienneté du film jouant un rôle comique tout à fait adapté à l'esprit de Westworld, à l'image de Yul Brynner délirant en robot spoiler: (les yeux, l'acide, la démarche, la fumée)
    .
    Enfin, parlons du film par rapport à la série. Première constatation, les hôtes sont les clients dans le film et les androïdes dans la série, les clients étant des invités dans le film alors que la série voit dans les androïdes des machines qui accueillent une personnalité. Sinon, je trouve que la série complète bien le film, en traitant plutôt les combines administratives, les jeux plus sophistiqués, la portée intellectuelle d'un tel pitch et les personnages. D'ailleurs, on peut voir les 2 protagonistes principaux comme étant Logan et William, alors que la patronne de bordel est Maeve et que Dolores est assimilable à Daphné, celle qui résiste à la drague.
    Au final, ce film est à la fois l'occasion d'offrir une vision plus divertissante et amusante du sujet, tout en montrant le travail énorme d'adaptation fait par Jonathan Nolan et Lisa Joy sur la série pour bien se démarquer, en particulier en creusant énormément les personnages et la mythologie de cet univers.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Qui n’a jamais rêvé de faire un voyage dans le temps en touriste ? Eh bien dans ce film c’est possible. Ce long métrage a inspiré James Cameron et Arnold Schwarzenneger pour Terminator. Il existe une suite, « Monwest 2 les rescapés du futur ».
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    Un chef d'oeuvre . L'un des meilleurs films de science-fiction. Un long-métrage très intelligent et en avance sur son temps . Yul Brunner incarne un robot cow-boy détraqué. Michael Crichton est un réalisateur visionnaire.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Ce film de 1973 était assez visionnaire, et a poussé au maximum le côté flippant d'une société de consommation absurde, dans laquelle les robots échappent au contrôle humain.L'idée était excllent à cette époque et l'est toujours. Ce film a pris fort peu de rides en 40 ans.
    Yul Brynner est vraiment à l'aise dans son rôle de robot fou !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2016
    Film au sujet intéressant et encore peu exploré à l'époque (si l'on compare avec le foisonnement des années 2000), qui bénéficie d'un scénario adroitement tourné malgré quelques errements. Ce Jurassik Park avant l'heure (parallèle plus qu'évident puisque...) met beaucoup de temps à développer son univers, hélas imparfaitement (trois mondes annoncés, seulement deux vraiment à l'image), mais réussit à nous livrer une réflexion très novatrice sur les divertissements régressifs et l'envie d'échapper à un quotidien morne. En dépit de l'économie de moyens, l'ensemble fonctionne plutôt bien, mais le film joue la carte du divertissement d'action pure dans son final au lieu de prendre une tournure plus dramatique et glaçante, sans véritablement faire peur alors que le thème s'y prêtait bien. James Brolin et Richard Benjamin sont à leur avantage tout au long du film, bien plus qu'un Yul Brynner forcément désincarné et surtout là pour parodier sa propre image. Une curiosité qui se laisse regarder malgré une réalisation très académique.
    Luc D.
    Luc D.

    7 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Réalisé par Michael Crichton, le même qui a inventé Jurassic Park, ce film a un défaut : Il est trop court ; il fait à peine une heure et demie, la première heure étant consacrée à la découverte de Mondwest.
    L’idée de base, à savoir un parc d’attraction rempli de robots permettant aux voyageurs de réaliser tous leurs fantasmes (sans aucune conséquence, puisque cela se fait sur des robots) est intéressante. Cela permet de voir ce que ferait une personne sans avoir peur des conséquences de ses actes.
    Il ne faut pas oublier non plus que le film est de 1973 et l’action se passe en 1983 ; certains aspects de cette vision du futur peuvent sembler un peu kitsch. On peut aussi regretter un manque d’informations : Toutes les manœuvres exécutées par les divers techniciens sont dénommées par des suites de chiffres, comme pour éviter des explications claires, tout comme le problème qui dérègle les robots : Il est inidentifiable et c’est frustrant pour le spectateur d’être laissé sans information.
    Sinon, c’est visiblement un film qui a inspiré Terminator ; Yul Brynner est très bon en robot chasseur au cours d’une poursuite haletante et tendue, et il y a un bon travail effectué sur l’ambiance.
    Un film qui a un bon concept, mais qui ne l’exploite pas pleinement à cause de sa courte durée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Vraiment sympa! Je me suis dis qu'il fallait que je le regarde avant de voir la série. Eh bien, je ne suis vraiment pas déçu, je ne suis pourtant pas du tout western mais là... Wow!
    Un scénario vraiment bon! Un super casting. Merci Mr Crichton
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